Edward Burns

Edward Burns est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américain, né le 29 janvier 1968 à Woodside (États-Unis).
Il est marié au mannequin Christy Turlington depuis 2003, ils ont deux enfants : Grace (2003) et Finn (2006)


Réalisateur:

1995 : The Brothers McMullen (Les Frères McMullen)
1996 : She's the One (Petits mensonges entre frères)
1998 : No Looking Back (Quitte ou double)
2001 : Sidewalks of New York (Rencontres à Manhattan)
2002 : Ash Wednesday
2004 : Looking for Kitty
2006 : The Groomsmen
2007 : Purple Violets
2009 : The Lynch Pin
2010 : Nice Guy Johnny
2011 : Newlyweds
2012: The Fitzgerald Family Christmas

Source: wikipedia

Les Frères McMullen (The Brothers McMullen)

Citation :

Résumé
Quand on est un bon catholique irlandais, on doit choisir l'être auquel on s'unira pour la vie. Les frères McMullen ont retenu la leçon prodiguée par leur mère. Ils se lancent dans une quête éperdue - et irrésistible ! - du grand Amour...

Grand prix du jury festival du film de Sundance


J’ai découvert ce film grâce à mon intérêt pour les petites productions, le cinéma indépendant d’Amérique – surtout ceux de New York.
Après la première vue, j’en étais tellement ravie, je l’ai revu et revu.. je ne peux plus dire combien de fois.
Et après tant de répétitions il était temps de s’offrir une petite séance « commentaire du réalisateur ». Je me suis encore plus réjouie !
On apprend alors que le budget de ce film était si minime – il ne pouvait pas se payer le luxe d’offrir des grandes gages à ses acteurs, donc il figure aussi toujours lui même dans ses films, ainsi que ses petites amies (pour les premiers films ce sera Maxine Bahns, par après Rosario Dawson), en plus toutes les scènes filmées à New York dans ce film sont illégales – la ville demande apparemment de telles sommes pour une équipe de tournage – il ne pouvait pas se le payer.
La maison principale du film – où le grand frère habite et qui va héberger tous les trois pendant ce film, est en effet la maison des parents d’Edward Burns – et la chambre ou il va loger avec son petit frère est aussi la chambre où lui-même a grandi.
Si on fait attention, il y a plusieurs habits qui vont revenir pendant tout le film – sur différents acteurs – la plupart sont les affaires personnelles des acteurs !
Et ainsi de suite…
À ne pas négliger non plus – il y a une scène similaire de Hannah et ses sœurs de Woody Allen (celle ou Michael Caine court autour un pâté de maisons pour tomber ‘par hasard’ sur Barbara Hershey) et il dit dans son commentaire qu’il trouvait cela tellement génial – il l’a volé.. et il espère que Woody ne lui en veut pas

En DVD choisissez de voir une fois la version avec commentaire du réalisateur – pour ce film il est presque aussi bien que le film lui-même

Petits mensonges entre frères (She's the One)

Citation :

Résumé
Mickey et Francis Fitzpatrick tentent chacun à leur manière de vivre sans entraves selon le principe que leur a inculqué leur père : "Vous devez faire ce qui vous rend d'abord heureux". Ils vont apprendre à leurs dépens que c'était un mauvais conseil, car leur géniteur avait omis de leur parler des ravages de l'amour.

Je ne vais jamais oublier ce que Cameron Diaz dit dans le ‘making of’ de ce film : jouer dans un film d’Edward Burns est presque la garantie de devenir une star. Elle avait vu juste ! Le film a fait un carton – et sa carrière a démarré.
Tout comme Les Frères McMullen il faut s’attendre avec Edward Burns à des films que je considère volontiers comme ‘boite à relations impossible de twenty-thirty somethings’.
Il faut aimer ce côté ‘tourner autour du nombril’ – mais du moment qu’on aime, c’est réjouissant

Quitte ou double (No Looking Back)

Citation :

Résumé
Dans une petite ville côtière figée par le temps, Claudia s'est installée dans une vie à l'image du coin : un homme qu'elle aime, un boulot tranquille, pas de projets. Tout va changer avec le retour de Charlie, qui l'abandonna jadis et veut aujourd'hui lui faire partager ses rêves et l'emmener avec lui. Claudia va devoir faire un choix difficile.

Bon, là je ne vais pas vous faire trop l’éloge.. la critique n’a pas aimé, le publique ne le suivait pas dans cet opus.. et moi je l’aime – à cause de lui. Tout comme on aime les ‘petits ratés’ de ses chouchous peut être un peu plus que les autres.
Lui-même fait dans le commentaire de ce film la remarque que lui-même avait rebaptisé ce film : au lieu de ‘no looking back’ (ne pas regarder en arrière) ‘no one saw it’ (personne ne l’a vu)
Tout comme je l’ai dit sur le fil d’Edward Hopper – j’adore l’entrée dans ce film – il y a des couleurs ternes et calmes qui vont se poursuivre tout au long de cette histoire (il n’y a pas beaucoup de beaux jours point de vue météo.. et pour les personnages de son film non plus) et qui m’avaient donné l’impression de voir quelques images de ce peintre – filmé.
L’histoire se déroule dans un petit village le long de la côte atlantique et c’est peut être aussi cela qui a joué un rôle.
En tout cas pas le chef-d’œuvre à recommander.. mais qui reste néanmoins un de ses films à voir si on aime sa façon de raconter une histoire

Rencontres à Manhattan (Sidewalks of New York)

Citation :

Portant remarquablement bien son nom, Rencontres à Manhattan nous invite à suivre 3 couples, Tommy et Maria, Annie et Griffin, et Ashley et Ben, qui semblent être plus attirés par le besoin désespéré d'être en couple que par un véritable amour... Tourné en à peine 16 jours, le film d'Edward Burns, obéissant aux règles éprouvées lors de ses précédents longs métrages (Les Frères McMullen, She's the One) est le film new-yorkais par excellence. Avec son style documentaire, ses scènes hachées, sa caméra à l'épaule, Edward Burns insuffle la vie de la rue à ses personnages qui en deviennent vraiment réels, ainsi qu'à leurs névroses, espoirs et contradictions. Grâce à un casting réussi (Heather Graham, Brittany Murphy, Stanley Tucci, Dennis Farina, et Burns lui-même) et à un scénario impeccable, Rencontres à Manhattan a su capter l'esprit de cette ville unique et s'affirmer en une réussite de plus dans la filmographie de son réalisateur. --David Rault

Un film pour lequel on doit à mon avis aimer la façon de filmer de Woody Allen – caméra bouge parfois plus que les acteurs, il fait de nouveau aussi référence à celui-ci (Husbands and Wives) – les acteurs répondent à des questions et parlent à la caméra comme s’ils seraient interviewés par quelqu’un.
Les 3 couples qu’on va suivre dans le New York se rencontrent, s’aiment, se quittent, sont tentés,… bref – le vieux jeu que Woody Allen nous a déjà montré maintes fois. Edward Burns a droit à sa version, et je l’aime bien, non pas parce qu’il y a du nouveau, mais parce qu’il sait refaire du ‘déjà-vu’ en lui donnant son empreinte.

Pour ces trois là vous devez attendre la synchronisation..

Ash Wednesday
Looking for Kitty
The Groomsmen

s’il vont la faire un jour.

Surtout Ash Wednesday sort tout à fait de son ‘schéma habituel’. C’est sombre, c’est fort, c’est extra. La 'guerre' dans Hell’s Kitchen – le quartier irlandais de New York. La première fois que je l’ai vu j’étais assez étonné de le voir partir si loin de son chemin.. mais j’ai aussi adoré qu’il l’a fait.

Looking for Kitty et The Groomsmen sont de nouveau plus léger.. plus plaisants..

Je crois que je n’ai pas besoin de dire que c’est un réalisateur que j’ai envie de suivre – je le fais.. et j’attends toujours avec impatience la sortie de son prochain film

kenavo a écrit:

Je crois que je n’ai pas besoin de dire que c’est un réalisateur que j’ai envie de suivre – je le fais.. et j’attends toujours avec impatience la sortie de son prochain film

Je te rejoins sur ce point Kenavo!
J'aime beaucoup Edward Burns aussi! Il a une authenticité bien à lui, une façon très personnelle de montrer les incertitudes, les questionnements qui jalonnent le parcours d'une vie, parfois un peu redondante (j'ai trouvé pour She's the one) mais on lui pardonne parce que lorsqu'il joue, il emporte la mise
Et puis j'adore son humour, un peu désenchanté...

Je n'ai pas vu le commentaire sur Les frères Mc Cullen, qui reste mon préféré, mais je savais qu'il avait tourné avec ses moyens propres, son entourage et même dans sa propre maison, et c'est vrai que cela confère à ce film un charme fou!

Un auteur très attachant et à connaître (ce n'est pas Sentinelle qui nous contredira )

aériale a écrit:

J'aime beaucoup Edward Burns aussi! Il a une authenticité bien à lui, une façon très personnelle de montrer les incertitudes, les questionnements qui jalonnent le parcours d'une vie, parfois un peu redondante (j'ai trouvé pour She's the one) mais on lui pardonne parce que lorsqu'il joue, il emporte la mise
Et puis j'adore son humour, un peu désenchanté...

merci pour tes mots.. oui.. je te rejoins aussi par là..
en tout cas je suis curieuse pour voir ce qu'il a encore à dire - et comment il va le faire

Noté Rencontres à Manhattan, j'aime aussi beaucoup Edward Burns!

Marie a écrit:

Noté Rencontres à Manhattan, j'aime aussi beaucoup Edward Burns!

Dommage qu'il y a si peu d'intérêt pour le cinéma indépendant en France, en tout cas, rien de nouveau (synchronisé) de lui pour vous depuis des années.. mais il fait fort de l'autre côté de l'Atlantique
(j'ai complété sa filmographie dans le premier message, je ne fais qu'attendre son dernier Newlyweds qui va sortir fin d'année)



Il a entre autre fait une 'série' de 10 épisodes à 2-3 minutes sur un tueur à gages..
il s'est bien défoulé, cela n'existe pas en DVD mais en ligne

The Lynch Pin (en anglais)

Quelle bonne nouvelle!

kenavo a écrit:

Dommage qu'il y a si peu d'intérêt pour le cinéma indépendant en France, en tout cas, rien de nouveau (synchronisé) de lui pour vous depuis des années.. mais il fait fort de l'autre côté de l'Atlantique

Oh, on a quand même pas mal de trucs indépendants diffusés, hein ! Eho !


(Puis je suis sûre que t'aimes ce réalisateur parce qu'il est choupinou!)

Queenie a écrit:

Oh, on a quand même pas mal de trucs indépendants diffusés, hein ! Eho !

Queenie a écrit:

(Puis je suis sûre que t'aimes ce réalisateur parce qu'il est choupinou!)

en luxembourgeois on dit: Vun engem schéinen Teller ësst een sech net saat = on ne mange pas à sa faim d'une jolie assiette.. donc, si son travail ne vaudrait pas tripette, osef pour son look

Quand je pense que je n'ai vu que son premier film (bien aimé d'ailleurs) et qu'il en a fait 10 depuis! Je vais regarder de plus près le fil pour dénicher les perles rares.