Guillermo Del Toro

Guillermo del Toro est réalisateur, scénariste, romancier et producteur de cinéma mexicain né le 9 octobre 1964 à Guadalajara (Jalisco, Mexique).

Citation :

Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

Courts métrages
1985 : Doña Lupe
1987 : Geometria
Longs métrages
1993 : Cronos
1997 : Mimic
2001 : L'Échine du Diable (El Espinazo del Diablo)
2002 : Blade II
2004 : Hellboy Page 3
2006 : Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto del Fauno) Pages 1, 2
2008 : Hellboy II : Les Légions d'or maudites (Hellboy II: The Golden Army)
2013 : Pacific Rim
Télévision
1988 : Hora Marcada (épisodes : Invasión, Con Todo para Llevar et Caminos de Ayer)
1989 : Hora Marcada (épisode : Hamburguesas)
2013 : The Strain (épisode pilote)

Citation :

Arrêté à la page 3 le 18/02/2013

Le labyrinthe de Pan


Un film de Guillermo Del Toro
Avec Sergi Lopez, Ivana Baquero...

Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l’armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l’a préparé à affronter...




Très beau film , dont j'ai trouvé la part fantastique presque aussi noire que le contexte..les fées meurent , les enfants souffrent, et grandir, comme le dit la mère de cette petite fille merveilleuse, c'est accepter que l'horreur ait un visage humain.
Sergi Lopez est décidément un excellent acteur.

Sergi Lopez incarne le mal d'une façon plus que convaincante
Il est magistral dans ce rôle, le diable réincarné...

Citation :

Il est magistral dans ce rôle

Oui... on est content quand il se fait ouvrir la lèvre !!!
A voir en VO , à mon avis.
C'est un film que tu as mis en cerclage, Sentinelle, non?
Voyez le!!

Tout à fait ! Il est parti chez Aériale si mes souvenirs sont bons...

Il me faisait penser au Joker de Batman avec sa lèvre fendue

Marie a écrit:

Le labyrinthe de Pan



Très beau film , dont j'ai trouvé la part fantastique presque aussi noire que le contexte..les fées meurent , les enfants souffrent, et grandir, comme le dit la mère de cette petite fille merveilleuse, c'est accepter que l'horreur ait un visage humain.
Sergi Lopez est décidément un excellent acteur.

Eh bien...Je ne sais pas comment ce film a attéri chez moi mais merci Sentinelle alors...J'avoue que ce n'est pas du tout le genre que j'affectionne et sans vous jamais je n'aurais visionné un truc pareil

Ceci dit , passé le côté sanguinaire et effroyable de cruauté ( ) souvent difficile à soutenir j'ai eu des hauts le coeur et je ne crois pas être spécialement fragile on peut dire que oui, c'est un bon film .
Ce mélange fantaisie-conte-historique est assez rare et particulièrement
réussi, bien que je ne sois pas spécialiste du gente, je le répète.

Donc à voir pour ceux qui en ont le cran (pas toi Coline )...et Sergi Lopez excellent dans ce rôle sordide y est diablement convaincant, d'accord avec vous...

aériale a écrit:

Eh bien...Je ne sais pas comment ce film a attéri chez moi mais merci Sentinelle alors...J'avoue que ce n'est pas du tout le genre que j'affectionne et sans vous jamais je n'aurais visionné un truc pareil

Ceci dit , passé le côté sanguinaire et effroyable de cruauté ( ) souvent difficile à soutenir j'ai eu des hauts le coeur et je ne crois pas être spécialement fragile on peut dire que oui, c'est un bon film .
Ce mélange fantaisie-conte-historique est assez rare et particulièrement
réussi, bien que je ne sois pas spécialiste du gente, je le répète.

Donc à voir pour ceux qui en ont le cran (pas toi Coline )...et Sergi Lopez excellent dans ce rôle sordide y est diablement convaincant, d'accord avec vous...

C'est bien de changer de registre de temps à autre

Sergi Lopez est impressionnant de cruauté

sentinelle a écrit:

C'est bien de changer de registre de temps à autre

Sergi Lopez est impressionnant de cruauté

Voui, c'est très bien... mais prévoir deux jours pour s'en remettre... moi je suis restée comme la petite fille, j'ai du mal à accepter l'horreur humaine

sentinelle a écrit:

Sergi Lopez est impressionnant de cruauté

Il se défendait déjà pas mal dans Harry, un mai qui vous veut du bien; du coup, Le labyrinthe me tente bien.

Sophie a écrit:

sentinelle a écrit:

Sergi Lopez est impressionnant de cruauté

Il se défendait déjà pas mal dans Harry, un ami qui vous veut du bien; du coup, Le labyrinthe me tente bien.

Aïe aïe aïe, Sergi Lopez, l'ami qui vous veut du bien, joue dans le Labyrinthe de pan ? Je prends le train en marche... Ne joue-t-il pas dans un film de Manuel Poirier : Te Quiero? -Te Quiero m'a déçue. Le Labyrinthe est interdit aux moins de 12 ans (il aurait fallu prévenir aeriale)

Mesdames, s'il était pas mal dans Harry, il est exceptionnel dans Le labyrinthe de Pan

Citation :

Le Labyrinthe est interdit aux moins de 12 ans (il aurait fallu prévenir aeriale

Ben oui, c'est ce que je me suis dit

Mais Babelle Le Labyrinthe est parti chez toi aujourd'hui : c'est noté (à l'envers certes ) sur le fil adéquat

sentinelle a écrit:

Mesdames, s'il était pas mal dans Harry, il est exceptionnel dans Le labyrinthe de Pan

Si exceptionnel que vous ne l'oublierez pas de si tôt , Oh non

aériale a écrit:

Mais Babelle Le Labyrinthe est parti chez toi aujourd'hui

Si ma sensibilité n'en tire pas une chronique digne de ce nom aeriale je ferai sonner mon réveil à 5h du mat' -Merci!

Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro.
(Le réalisateur travaille actuellement sur une adaptation du roman de David Moody intitulé Hater.)
Guillermo Del Toro, mexicain, a fait ses classes au maquillage avec William Friedkin dans L'Exorciste; ce n'est pas rien, si on se souvient des métamorphoses subies par la petite Regan qui se plaignait que son lit bougeait...
Rien de similaire dans le magnifique Labyrinthe de Pan, pas de gore ni de vomissements nauséeux venant entamer ce qui me semble être sous une peinture de Goya une œuvre d’une intention et d’une profondeur majeures
–à part l’éclatement du crapaud géant qui empêche depuis (des siècles ?) l’arbre de refleurir, et dont la première étape constituant son anéantissement permettra de trouver La Clef...
Je perçois ce film comme est une terrible métaphore qui rouvrirait une page d'histoire dont les victimes du fascisme en Espagne ne se comptaient plus -la réalité en est donc plus cruelle –au-delà du conte pour adulte, au plein cœur du franquisme de 1944.
Un conte de fée qui échappe aux critères habituelles du fantastique puisque ses ingrédients permettent d'inscrire en parallèle la barbarie que subissent tous les bons personnages, et l’articulation-même de ces actes de barbaries :
l'ogre pâle du souterrain, aux orbites vaquantes, rajuste ses yeux au réveil pour avaler fées et enfants, tandis qu'à l'étage, Vidal, capitaine de l'armée franquiste, vampirise belle et bien la région, frappe, torture et tire sur les enfants du pays réfugiés dans les bois.
- Ces derniers –frères, fils, pères, sortiront peut-être des profondeurs d’où ils se terrent depuis des années, comme autant de fées et de bons rois venus mettre fin aux cruautés endurées. Même s’il ne s’agit que d’un rêve de petite fille qui vient frôler les ailes de la pleine lune pour fuir les douleurs que le monde réel lui impose.
Je n’ai pas effectué de dichotomie entre le conte fantastique et l’histoire réelle. Les deux mondes se rejoignent et se complètent. L’obscurité n’est pas là où on l’attend. C’est bien sur terre et à la lumière du jour que la princesse se brûle les yeux avant de rejoindre, pour récompense de sa sagesse et de sa sensibilité, la tendresse des parents dont elle a besoin.

C’était mon premier film de Guillermo del Toro. Je viens de regarder la BA de L’Echine du diable (1982) qui ne me donne pas envie.
–J’envoie le DVD de Sentinelle à Sophie dès demain…

Euh... L'Echine du Diable date de 2001, pas de 1982.
Avant Hater, il doit réaliser Hellboy II, et deux autres films, dont un d'après Lovecraft (source : imdb).

Le point fort de l'Echine du Diable, c'est la constitution d'une ambiance très singulière (un orphelinat en 1939, pendant la guerre civile en Espagne), mais j'ai été déçu par rapport à l'attente suscitée par certains critiques dithyrambiques. Ceci dit, c'est un chef d'oeuvre comparé à Mimic (1997) ou même à Hellboy.