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| Gus Van Sant | |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Gus Van Sant Mar 25 Sep 2007 - 11:05 | |
| sources : filmdeculte - wikipedia GUS VAN SANT (né en 1952) Le parcours de Van Sant a beau sembler très hétérogène, il n'en ressort pourtant rien moins qu'une profonde homogénéité, qu'il s'agisse de la forme ou du fond. Divers échos que l'on peut arbitrairement regrouper en trois réseaux: la représentation d'une famille dysfonctionnelle, l'expressionnisme des sentiments et de la sexualité, et l'esthétique du double. Thème récurrent de son œuvre, celui de la famille recomposée. Ses personnages de solitaires incompris, soudés entre eux, figurent une famille particulière, de celles qui se choisissent. Chez Van Sant, l'amour est souvent malheureux, malmené ou incongru. Son amitié artistique avec William S. Burrough prend forme. Il tourne drugstore Cowboy (1989), portrait de jeunes toxicomanes (dont Matt Dillon) qui lui vaut à nouveau une reconnaissance notable dans les milieux indépendants. Sa trilogie expérimentale composée de Gerry, Elephant et Last Days, où le réalisateur explore une autre façon de raconter une histoire par la mise en scène, faisant la part belle au sens pour coller au plus près des sentiments insaisissables de ses personnages. Attirance et répulsion envers Hollywood et son cinéma reconnu mais formaté (il sortira des films plus "classiques" comme Will Hunting ou A la recherche de Forrester) - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages
Longs métrages 1985 : Mala Noche 1989 : Drugstore Cowboy 1991 : My Own Private Idaho Page 41993 : Even Cowgirls Get the Blues 1995 : Prête à tout (To Die For) 1997 : Will Hunting (Good Will Hunting) 1998 : Psycho Page 12000 : À la rencontre de Forrester (Finding Forrester) 2002 : Gerry Page 52003 : Elephant Page 12005 : Last Days 2007 : Paranoid Park Page 12008 : Harvey Milk Pages 3, 4, 52011 : Restless Pages 5, 62012 : Promised Land, Page 6Télévision 2011 : Boss (série) Courts métrages 1967 : Fun with a Bloodroot (2 min 20 s, 8 mm Film couleur) 1971 : The Happy Organ (20 min, 16 mm Film noir et blanc) 1972 : Little Johnny (40 s, 16 mm Film noir et blanc) 1973 : 1/2 of a Telephone Conversation (2 min, 16 mm Film noir et blanc) 1975 : Late Morning Start (28 min, 16 mm Film couleur) 1978 :The Discipline of DE (9 min, 16 mm Film noir et blanc, adaptation d'une nouvelle de William S. Burroughs, relaté par Ken Shapiro) 1981 : Alice in Hollywood (45 min, 16 mm Film couleur) 1982 : My Friend (3 min, 16 mm Film noir et blanc) 1983 : Where'd She Go? (3 min, 16 mm Film couleur) 1984 : Nightmare Typhoon (9 min, 16 mm Film noir et blanc) 1984 : My New Friend (3 min, 16 mm Film couleur) 1985 : Ken Death Gets Out of Jail (3 min, 16 mm Film noir et blanc) 1986 : Five Ways to Kill Yourself (3 min, 16 mm Film noir et blanc) 1991 : Thanksgiving Prayer (2 min, 35 mm Film couleur, écrit par William S. Burroughs et dans le premier rôle William S. Burroughs) 1996 : Four Boys in a Volvo (4min, Film couleur) 2006 : Paris, je t'aime - segment Le Marais 2007 : Chacun son cinéma - segment First Kiss 2008 : 8 - segment Reduce child mortality 2009 : Do easy - Citation :
- arrêté le 25/04/2013 à la page 5
Dernière édition par Queenie le Jeu 25 Avr 2013 - 15:07, édité 3 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 25 Sep 2007 - 11:08 | |
| J'aime beaucoup les films de ce réalisateurs, même Will Hunting, qui n'est pourtant, à la base, pas du tout mon genre de cinéma m'avait beaucoup plu à sa sortie.
J'aime la façon dont GVS film la jeunesse, ses tourments, ses pertes, ses désespoirs, ses espoirs. Il a un regard qui sublime les corps et les espaces. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 25 Sep 2007 - 11:08 | |
| ELEPHANT
Un film bouleversant, parfaitement bien mené.
L'histoire est celle du fait divers : deux adolescents débarquent dans leur lycée armés, et tirent sur tout ce qui bouge. On connaissait déjà le documentaire de Michael Moore sur ce sujet, et beaucoup ont critiqué le film de Gus Van Sant. Mais finalement il ne faut pas prendre en compte le film dans un système comparatif, le thème et le genre étant totalement différent.
L'accent est donc mis sur plusieurs adolescents que l'on croise le long des couloirs. On s'attarde sur un détail et puis on repart vers un autre élève. On découvre la petite vie d'un lycée comme les autres. Mais l'ambiance est terrible : on suit les personnages, on est derrière leur dos, comme un élève.
La narration originale nous déconcerte tout d'abord puis nous mène tranquillement vers l'inéluctable. On vit certaines situations selon différents points de vue, on revient en arrière, on découvre le regard de chacun en une micro-seconde. La vie semble paisible, sous la bienveillance d'un ciel bleu et serein.
Les personnages sont simplifiés au maximum, ne devenant plus que des " clichés " facilement identifiable (le garçon à l'appareil photo, le sportif…). Et puis on rencontre deux autres lycéens, pas plus pas moins que les autres, sauf que ceux-ci semblent avoir une attirance morbide pour les armes à feu et les jeux où l'on tue sans réfléchir (ce n'est pas une dénonciation des jeux de Doom !! Le jeu, c'est tout simplement un mec au milieu d'une étendue déserte, il croise des hommes qu'il tue, simplement).
A noter également que la plupart des acteurs sont amateurs, celà se ressent parfois dans une certaine fébrilité du jeu, une maladresse qui rend les personnages encore plus crédible... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: paranoid park Sam 3 Nov 2007 - 12:00 | |
| PARANOID PARKRéal : Gus Van Sant Scénario : Gus Van Sant (d'après l'oeuvre de Blake Nelson) Année : 2007 Genre : Drame Avec : Gabriel Nevins - Jake Miller - Daniel Liu Durée : 1h25 Pays : Etats-Unis Alex est un jeune skater, pas très à l'aise avec son skate, ou avec sa petite amie. Un jour il va à Paranoid Park, le skate park malfamé. Admiratif devant le talent, l'esprit communautaire, la rébellion, ce jeune adolescent se laisse embarquer par un skater. Là, Alex tue accidentelement un agent de sécurité. il décide de garder ce secret pour lui. Une nouvelle fois, Gus Van Sant s'intéresse au milieu des adolescents, à leur recherche d'identité, à leurs doutes, et à leurs angoisses. Une nouvelle fois ils les confrontent à la mort (le suicide dans Last Days qui plâne sur Blake pendant 1h30 - Le massacre dans Elephant - la traversée d'un désert mortel dans Gerry). Alors, bien sûr, il y a un peu une impression de déjà vu, de déjà traité, et pourtant... la différence réside dans le maniement de la caméra, le montage des images, et l'approche de ces adolescents. Gus Van Sant colle au visage, n'hésite pas à faire des gros plans, même peu avantageux, pour déceler l'émotion retenue, refoulée. On retrouve un peu de cette atmosphère evanescente, plânante, déconnectée du monde réel : la traversée des couloirs du lycée... vraiment GVS excelle dans de telles images ! Parvenant à montrer la force du microcosme, de la communauté (tous les skaters du lycée son convoqués chez le directeur pour être soumis à un mini interrogatoire), GVS y glisse l'ironie et la fragilité de tels groupes. Voulant montrer leur force, se créant une appartenance identitaire à laquelle ils se raccrochent pour affronter le monde inconnu et incompréhensible dans lequel ils évoluent, ils dénoncent en même temps leur fragilité, le côté éphémère et superficiel de leur regroupement. GVS s'offre le luxe de filmer les scènes du skate park en super 8, ça leur donne un côté "youtube" très actuel, au choeur du pipe, la caméra a du mal à suivre tous les mouvements du skater, mais elle suit quand même, happée, fascinée par ce perpetuel mouvement : cyclique, tourné sur lui-même, obsessionnel. Tout ce que vivra Alex. La scène de la douche restera certainement comme une des plus belles réussites de Gus Van Sant : intense, profonde, se suffisant à elle-même. Ce point incontournable autour duquel le film se construit, à partir duquel il prend son sens. La bande originale est étrange, touffue, éclectique, passant du rock à l'electro, d'un morceau kistchissime à un titre ultra contemporain. A l'image peut-être de ces jeunes qui téléchargent des titres, qui correspondent à des instants, des sensations, mais n'ont pas de liens entre eux. Paranoid Park est un film à voir, pour tous ceux qui aiment les oeuvres de GVS il n'y aura pas de déception et vous pourrez même y déceler quelques nouveautés et prises de risques intéressantes, et pour les autres, cela leur montrera qu'on peut faire autre chose que des teen movies débiles (supergrave... american pie) ou hyper mélodramatiques quand on parle d'adolescents (thirteen). Paranoid Park ou comment GVS revisite le thème Dostoievskien Crime et Châtiment à la sauce ado américain. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mer 7 Nov 2007 - 11:55 | |
| Je ne peux pas dire que ce film m'ait déplu, mais il ne m'a pas convaincue non plus... J'ai bien aimé: la façon de filmer, au plus près des émotions (même si très intériorisées et justement pour ça) Comme le note Queenie, rien n'échappe à Gus Van Stant. Tout est dans les expressions, les regards, il n'y a aucun artifices, on dirait qu'ils ne jouent pas mais que les "acteurs" vivent la scène devant nous. Le cinéaste prend son temps du coup, le temps réel qu'il faut à ce genre d'évènements pour bien nous faire ressentir tous les sentiments, les doutes et l'angoisse du héros, use de flash-backs collés à ceux qui traversent son esprit. Il y a de belles scènes effectivement : noté aussi l'arrivée en groupe chez le directeur, l'interrogatoire lui-même avec la caméra fixée sans le son sur le face à face directeur-Alex où l'on ressent toute la culpabilité du jeune garçon mise à mal, celle avec sa petite amie...Souvent le son est coupé, on ne voit que les silhouettes, les parents ne sont jamais vus de face. Ces effets accentuent parfaitement la sensation d'isolement du héros. Il est dans son monde, seul avec ce poids qui l'obsède complètement. Les scènes de skate sont très belles aussi, elles paraissent quasi surnatuelles, envoûtantes, on ressent bien la fascination pour cet univers planant, où le héros est happé et pris au piège finalement. Il ne peut plus en sortir. Il y a toujours cette impression d'étouffement. J'ai moins aimé : la fameuse scène de la douche qui n'en finissait plus...La chute...l'abus de longueurs et l'effleurement du sujet pour finir. Gus Van Stant est un metteur en scène très doué, il sait filmer certes et nous le montre. Mais j'ai eu une impression de facilité. Il surfe sur ses acquis comme ces ados sur leurs skates ou tout parait aisé, mais reste en surface au bout du compte. Le monde de l'adolescence le fascine et il nous en livre un beau témoignage, mais celà ne m'a pas suffi pour crier au chef d'oeuvre. J'en suis ressortie un peu insatisfaite, avec une impression d'inachevé...:silent: | |
| | | lekhan Main aguerrie
Messages : 324 Inscription le : 20/08/2007 Age : 35 Localisation : Poitiers-Biarritz
| Sujet: Re: Gus Van Sant Jeu 8 Nov 2007 - 21:53 | |
| Je crois que cette fois-ci on a eu à faire à un film sur le mouvement. Mouvement vers la délivrance, vers l'écriture.
Travaillé, laiché, cutté à la Van Sant, mais aussi parfois dans le skate park notamment à la Lynch.
Réutilisation de topoï Van Santien, l'adolescent, l'acte et la vie avec l'acte, etc. etc.
Bref, là ou je suis déçu c'est plutôt sur le thème choisi, il parait trop simple, trop facile.
Un bon film en sommes, mais qui n'est pas l'errance de Last Days, ni l'acte et l'action d'Elephant. Pourtant on a cette impression de volonté de mélange entre les deux. Je crois que le terme est surement celui là. Un peu facile monsieur Van Sant.
Néanmoins le mouvement y est tout à fait traité, et on en a plutôt une approche intéressante, ça compense, peut être moyennement, mais je crois que le film, rien que pour cet aspect est à voir. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Gus Van Sant Ven 9 Nov 2007 - 0:31 | |
| oui vous avez raison tous les deux : c'est un peu facile, c'est un peu traité en surface des choses. Mais en même temps... je trouve qu'il y a une réelle sincérité dans son travail et pas seulement une répétition d'un travail bien fait. Pour ce film, il a essayé de s'écarter un peu de ce qu'il avait fait précedemment, notamment par le mouvement, le planement de la caméra autour des "comédiens".
Alors, peut être qu'il se répète le GVS, peut être qu'il est un peu trop au-dessus de son sujet. Mais moi je le trouve attachant, et je trouve qu'il parvient en quelques plans, en quelques dialogues, à faire ressortir toute l'angoisse et la force d'être adolescent. et ça c'est pour moi d'une force sans commune mesure. pas de clichés, pas d'a priori, pas de mélo, juste une présence forte et protectrice de l'image. Un talent pour laisser transpirer les émotions, laisser libre court aux sensations. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Gus Van Sant Dim 27 Jan 2008 - 12:43 | |
| Psycho Sorti en 1999 Avec Vince Vaughn . Gus Van Sant a refait à l'identique et de manière très fidèle, le Psychose de Hitchcock, image par image, plan par plan, avec les décors et les costumes de l'époque, la couleur en plus. Ce n'est pas aussi efficace que l'original, Vince Vaughn ne fait pas oublier Antony Hpkins dans le rôle de Norman Bates, mais ce film est à voir, c'est une curiosité, un exercice de style. Un lien très intéressant sur l'analyse comparée des deux films : ici |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 4 Mar 2008 - 0:58 | |
| Il n'y a pas seulement Gus Van Sant qui a imité Psychose de Hitchcock...
Récemment, j'ai vu Et si c'était vrai, adaptation cinématographique du livre du même nom de Lévy... Il y a une scène de douche avec Ruffalo.
Petite anecdote de vie... à deux ans, peut-être même pas... je jouais avec la tringle de douche... elle tomba directement sur mon front, faisant de moi un genre de Harry Potter Sourd. Ainsi, mon destin acquérait une première cicatrice opportune. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 4 Mar 2008 - 7:28 | |
| Non, Gus Van Sant n'a pas imité Psychose, il a refait Psychose plan par plan à l'identique (exception faite de quelques détails dont les exégètes de tout poil se délectent).
Ce n'est pas une oeuvre d'imitation, mais une oeuvre de recopie, comme lorsque des peintres recopiaient les grands maîtres, à une époque.
Est-ce un cas unique dans l'histoire du cinéma ? | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: Gus Van Sant Lun 28 Avr 2008 - 20:36 | |
| Terminé Elephant.
Visonné en 2 parties. Quelques longueurs (sans rire...) et une sorte de douce montée oppressante : Quand ? Qui ? Où ? Comment ?
Suivre John, Michelle, Les 3 Pouffs, Elias, Alex... Les suivre dans des moments tellement banal. Mais les suivre en se demandant ce qu'ils vont faire ou non.
A suivre des nuques inconnues dans des couloirs ridiculement trop longs, trop vides, trop bizarrement éclairé.
Et j'aime cette façon "naturelle" de repasser le même moment avec les yeux d'Untel ou d'Untelle.
C'est lent. Mais ça participe au "final". Et ce final, tellement calme, c'est si bizarre, on s'attend à des hurlements sans fins, de la panique trop palpable. Que dale. On marche, on flingue, on respire un peu, on marche, on vise, on flingue. Pas de musique surpeflue, pas d'effets visuels trop gros. Juste cet affreux son de balle qui claque contre la peau.
Oppressant mais beau. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 16 Sep 2008 - 15:42 | |
| Cool! un fil sur Gus Van Sant!
Un de mes réalisateurs préférés. Elephant est un grand film poétique, élégiaque même, planant et mélancolique. On est enveloppé dans des boucles temporelles aux décalages subtils qui participent à un sentiment de déréalisation et de flottement. Il filme les adolescents comme des sortes de divinités dont il magnifie chaque instant leur restant sur terre, avant la déflagration extrêmement brutale de la tuerie. C'est génial! Pour les mouvements de caméra il s'est inspiré des films de Bela Tarr dont le dernier film va sortir (l'homme du train).
Je joins ce lien qui est une excellente analyse du film:
Gus VAn Sant et le Minotaure: http://www.cadrage.net/films/elephant/elephant.html
Dernière édition par markofr le Mar 23 Sep 2008 - 14:23, édité 1 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 16 Sep 2008 - 15:45 | |
| - Queenie a écrit:
- Il a un regard qui sublime les corps et les espaces.
ça le résume bien
Dernière édition par markofr le Mar 16 Sep 2008 - 15:51, édité 2 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Gus Van Sant Mar 16 Sep 2008 - 15:48 | |
| - Queenie a écrit:
- La scène de la douche restera certainement comme une des plus belles réussites de Gus Van Sant : intense, profonde, se suffisant à elle-même.
oui! Génialement expérimentale avec une bande son incroyable! Tu es ma sœur jumelle ou quoi? On aime vraiment les même choses au cinéma! | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| Sujet: Re: Gus Van Sant Lun 20 Oct 2008 - 8:09 | |
| ELEPHANT:
Un film lent, où les acteurs marchent beaucoup. Mais un film prenant car, bien qu'on connaisse l'histoire, on ne sait pas quand tout va basculer, alors on attend, presque sur les nerfs.
Je crois que c'est le premier film de Gus Van Sant que j'ai vu et je dois dire que j'ai aimé. | |
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| Sujet: Re: Gus Van Sant | |
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| | | | Gus Van Sant | |
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