Hunger Games [Gary Ross/Francis Lawrence]

Hunger Games de Gary Ross

Citation :

Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

Pas grand chose à retenir de cette adaptation d'une trilogie littéraire à succès, même si la sensibilité obstinée et fébrile de Jennifer Lawrence compense par instants les lacunes de la mise en scène. La pauvreté de l'univers visuel, tristement artificiel et anonyme, ne permet pas au récit de trouver une ampleur et les péripéties s'enchaînent jusqu'à provoquer une lassitude. La perception de la violence, illisible ou repoussée en hors-champ, n'est guère autre chose qu'un prétexte et l'intensité dramatique n'est toujours qu'effleurée.

Avadoro a écrit:

Hunger Games de Gary Ross

Citation :

Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

Pas grand chose à retenir de cette adaptation d'une trilogie littéraire à succès, même si la sensibilité obstinée et fébrile de Jennifer Lawrence compense par instants les lacunes de la mise en scène. La pauvreté de l'univers visuel, tristement artificiel et anonyme, ne permet pas au récit de trouver une ampleur et les péripéties s'enchaînent jusqu'à provoquer une lassitude. La perception de la violence, illisible ou repoussée en hors-champ, n'est guère autre chose qu'un prétexte et l'intensité dramatique n'est toujours qu'effleurée.

Tu as lu les livres ?

Queenie a écrit:

Tu as lu les livres ?

Non, c'est pour cela que je n'ai pas établi de point de comparaison. En l'état, le sujet est intense, potentiellement riche dans ses thématiques mais le traitement est bien trop consensuel. Le film fait parfois illusion dans la première partie consacrée à la préparation des Jeux (la confrontation d'une société coupée en deux, la publicité d'un évènement fondé sur la violence légitime et "protectrice" d'un pacte social), avant de faiblir dès qu'il aborde la représentation de l'évènement.

Avadoro a écrit:

Hunger Games de Gary Ross

Citation :

Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

Pas grand chose à retenir de cette adaptation d'une trilogie littéraire à succès, même si la sensibilité obstinée et fébrile de Jennifer Lawrence compense par instants les lacunes de la mise en scène. La pauvreté de l'univers visuel, tristement artificiel et anonyme, ne permet pas au récit de trouver une ampleur et les péripéties s'enchaînent jusqu'à provoquer une lassitude. La perception de la violence, illisible ou repoussée en hors-champ, n'est guère autre chose qu'un prétexte et l'intensité dramatique n'est toujours qu'effleurée.

intéressant de voir comment les mythes se ré-écrivent, ainsi que l'Histoire, nous sommes au début du film à la charnière entre les mythes grecs (du Minotaure ou du Sphinx par exemple qui réclamaient leur lot de chair jeune et fraîche pour laisser les peuples en paix) et une imagerie qui serait celle des camps de concentration (des familles vivants dans le plus grand dénuement et travaillant pour le bien d'une grande nation, jamais nommée). Sur cette base, se déploie le film de Gary Ross, un film destiné aux adolescents d'où l'absence de scènes violentes ou sanglantes (ce qui est plutôt bien, même si je ne suis plus une adolescente parfois éluder les scènes atroces permet de dégager d'autres intérêts aux actions). Le film est donc une réflexion sur la violence : comment sauver sa peau sans se battre comme le choisit Pita ? comment tolérer la violence s'il s'agit uniquement de se défendre ? comment agir face à ceux qui ont été formés pour tuer, bêtes et méchants, orgueilleux, sûrs de gangner ? Peut-on se révolter contre les règles établies ? Comment ? En utilisant quels moyens de défense ? Le film explore toutes ces questions et en soulèvent d'autres : quelle est la force des médias ? à quel moment la détermination d'un candidat devient un danger pour le pouvoir ? comment parvenir à se servir des bons et beaux sentiments pour asservir ? et ainsi de suite...

bref, un film qui n'est pas totalement dénué d'intérêt, même s'il reste dans l'effleurement de ces questions, il a le mérite de les soulever auprès d'un public jeune (il est même à la limite de la subversion avec l'image d'un district qui se soulève). Le tout est enrobé de beaucoup (trop à mon goût) de bons sentiments et de culculterie ; comme le souligne Avadoro la volonté du réalisateur de filmer au plus près les héros empêche de voir la nature (mais il s'agit ici d'une aire de jeu plus que d'autre chose), certains personnages sont caricaturaux et le discours est assez anonnant. Mais tout de même, c'est un divertissement qui n'est pas idiot, les costumes et les maquillages sont impressionnants, les personnages attachants.

J'éprouve donc un sentiment mitigé pour ce film, mais il a donné lieu à quelques 'heures' de discussions sur la télévision, le pouvoir, la révolte, ce qui n'est jamais inutile (et qui n'est pas toujours le cas de films dit 'adultes').

Vous le saviez déjà sans doute, le film qu'il ne faut pas voir est...

Hunger Games (l'embrasement)




Et pourtant... Cité comme meilleur film de la semaine (meilleur que le premier, c'est bon à savoir), bonne critiques, Jennifer Lawrence cervelle d'oiseau(de geai?) mais magnifique


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Synopsis copié directement dans allo ciné!

Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais


J'ai fait plaisir à mon ado de fils et suis ressortie de la salle de ciné avec des boutons... d'acnée!  
Bon, ok, je n'ai pas vu le premier. Mais, d'après lui, je n'en saurais pas plus sur le pourquoi de ces jeux (idiots).
Bon, oui c'est vrai, je ne suis pas branchée, à priori,science fiction.
et surtout, je suis bon public quand ça me chante.
Je n'ai pas fait de commentaires, il a aimé, pas moi (trop vieille).

Hé bien je vais quand même y aller  j'avais beaucoup aimé le premier ! Et puis bon, là, je pressens le navet, mais j'irai sûrement voir le remake de Carrie  

Décidément, je dois être trop vieille. (plus de seize ans  )

Mordicus a écrit:

(... J'ai rien dit...)

 

j'ai bien aimé le premier opus d' Hunger Games, mais j'en avais parlé ici (pas de fil spécial ?) et je vais voir le second ce w end avec plaisir et un peu intriguée...

unmotbleu a écrit:

Décidément, je dois être trop vieille. (plus de seize ans  )

Je ne suis pas sûre que ça soit une question d'âge...
Plus une question d'attente et de perception de ce genre de films (je n'ai pas vu les Hunger Games, mais je suppose que ça vaut pour tous les blockbusters) : il faut les prendre pour ce qu'ils sont de "l'entertainement", ils sont là pour divertir et transporter dans un autre univers, avec des belles images, et des costumes/armes bien classes, de l'action, des explosions et des héros qui courent partout... Après, c'est plus ou moins bien fait, il y a plus ou moins de profondeurs dans les personnages et le message, ou l'univers nous embarque plus ou moins.  

Fantaisie Héroïque a écrit:

Et puis bon, là, je pressens le navet, mais j'irai sûrement voir le remake de Carrie

La critique presse l'a étrillé... mais bon, sur AlloCiné, les critiques spectateurs sont plutôt bonnes.
Et comme en toute honnêteté, je ne fais pas du tout confiance à la presse (surtout la presse généraliste) sur la critique de films de genre (déjà, à la base, je fais moyennement confiance à la critique en général...), je ne m'inquiète pas trop.  

Chymère a écrit:

La critique presse l'a étrillé... mais bon, sur AlloCiné, les critiques spectateurs sont plutôt bonnes.
Et comme en toute honnêteté, je ne fais pas du tout confiance à la presse (surtout la presse généraliste) sur la critique de films de genre (déjà, à la base, je fais moyennement confiance à la critique en général...), je ne m'inquiète pas trop.  

100% d'accord.  

J'espère que vous aimerez...
Comme je l'explique dans mon descriptif, je ne suis pas fan de SF ou de machin buster (qu'est ce que c'est?) mais quand même,
j'aurais aimé un scénario un peu plus subtil, des personnages avec une psychologie un peu moins superficielle car au lieu, de m'y divertir je me suis ennuyée ferme, au ciné.

J'ai fait ma BA, mon fils a aimé mais il a 15ans et sans doute qu'à son âge, je n'y aurais vu que du feu.
J'attends votre avis avec intérêt.

unmotbleu a écrit:

de machin buster (qu'est ce que c'est?)

Ah ah... on dirait mon père... "De quoi tu parles ???"...   (je dis ça sans moquerie méchante, je précise...)

Un "blockbuster" désigne un film hollywoodien presque uniquement (enfin, il y a sans doute des exemples dans le cinéma asiatique, voire européen - je pense à la production russe des DayWatch/NightWatch etc... mais on va pas chicaner non plus...  ) calibré pour faire beaucoup d'entrée, avec beaucoup d'effets spéciaux, et qui a coûté cher à produire... donc on peut y classer les adaptations de livres eux-mêmes best-sellers, les franchises (type Marvel ou Disneys) etc...
Mais bon, la définition est mouvante, je pense...