Temps de lecture

Comme Arabella, "rares sont les jours où je ne lis pas du tout".

Comme Shanidar,"je ne regarde jamais la télé".
Attention, je ne dis pas que c'est mal, inintéressant, etc..., non je ne fais pas le coup des "200 chaînes et rien dessus", éventuellement, si vous me poussez dans mes retranchements paranoïaques les plus extrêmes je vais lâcher un "la télé ne me regarde pas"   , mais pas plus. Ce n'est pas une attitude "anti" systématisée, il y a la télé chez moi, et le reste de la famille doit bien monter à 2h de télé par jour par personne.
Je ne suis pas gamer non plus, ni vidéaste-spectateur, ni téléchargeur, etc..., et la radio m'occupe une demi heure par jour.

Comme Darkanny, "je privilégie aussi le plein air, pas envie d'être toujours confinée". Quoi qu'en fait c'était plus la pleine eau que le plein air, ces derniers temps   . Je vais travailler à vélo (1h15 au total aller + retour), ce qui est gênant pour "lire dans les transports en commun" comme nombre de parfumés, mais enfin ça me fait un bol d'air d'eau quotidien, qui vient s'ajouter à un entraînement sportif plutôt discontinu en hiver, soutenu les 3 autres saisons, plus bien sûr la pratique sportive proprement dite...

Comme Topocl, je me demande "Et combien de temps de lecture "perdons" nous en lisant et écrivant sur le forum ?": je passe en fait de plus en plus souvent, et de plus en plus longtemps. Mettons une heure par jour et n'en parlons plus   . Mais je ne suis pas un gros webnaute et mes sites inscrits en "favoris" se comptent sur un moignon.

Comme Nezumi, "Une bonne partie de mon temps libre n'étant occupé ni par la TV, ni par les loisirs (j'aimerais bien!) mais par le travail rapporté à la maison (corrections et préparations de cours)".
Moi le travail reste où il est (c'est-à-dire sur le lieu de travail) mais je rentre lessivé et affamé. En revanche je m'occupe la plupart du temps seul des enfants après l'école, ce qui est exigeant et chronophage (mais c'est une grande joie !) - je ne compte d'ailleurs pas la lecture de l'histoire du soir dans mon temps de lecture quotidien (je devrais sans doute !).

Comme Chymère, "il y a la rapidité/capacité de lecture et de concentration qui joue beaucoup dans la "rentabilité" de la lecture"; Tout à fait, et d'ailleurs puisque Bédoulène demande des petits trucs / conseils, voici à quoi j'en suis venu (je ne dis pas que c'est la meilleure formule, ni que c'est adapté à chacun): Je n'entame plus deux romans à la fois -ou en tous cas pas plus d'une fois par an- et dans ce cas-là c'est toujours dicté par une envie de lecture parallèle de deux livres bien précis, ceux-là et pas d'autres.
J'alterne lectures ardues ou exigeantes avec des lectures d'un abord plus aisé (exemples très récents: Jorn Riel après Louis-René des Forêts, Stevenson après Fromentin, encore Stevenson et Jorn Riel après Gerard Manley Hopkins, etc...).
Si je n'entame pas deux romans à la fois, j'ai en revanche toujours un recueil de poésie ouvert en même temps qu'un roman: Des fois, quand le roman tombe un peu des mains ou bien même que quelques bâillements rappellent aux contingences du sommeil, parcourir quelques vers, c'est délectable !
 
Comme Violette, "il pouvait passer une soirée entière à décortiquer une phrase d'un bon auteur". Oui, flagrant en poésie pour ce qui me concerne.

Comme Avadoro, "J'ai un rythme de lecture assez rapide, mais laisse parfois passer du temps (quelques jours) entre deux livres pour prendre du recul". Quand cela m'arrive, c'est à coup sûr le signe d'une très grande lecture, d'un bouquin hors-normes (en termes de ressenti de ma part, s'entend, bien entendu   !).

Comme Bix, je compte aussi ce que je lis en dehors du/des livre[s] . Alors là on va faire simple: environ 45 mns par jour pour des lectures qu'on peut qualifier de "non littéraires". Mais la réflexion (et/ou la méditation, si ce n'est pas un trop grand mot) qui peut s'ensuivre est susceptible de beaucoup durer.

Au final de 1h30 à 2h par jour sont consacrées à la littérature, tendant vers un peu plus. Elles se situent au début de l'après-midi, puis le soir en général.

Anecdote, peut-être peux-tu en tirer profit Bédoulène (?):
Il fut un temps où j'étais beaucoup moins bien installé qu'aujourd'hui. Pour lire, il m'arrivait souvent de me poser dans un café choisi pour son calme parfait, ou bien de pousser jusqu'à un banc accueillant dans un parc ou un jardin public; et j'avoue que cette idée de "sortir pour lire" a quelque chose de séduisant, et...ça me manque un peu: n'était-ce pas, au reste, déjà une sortie ?