LC Giono - Le grand troupeau

pas encore retrouvé de phrase qui convienne !  

je ne suis pas sûr de saisir le sens de "la bénédiction du bélier" ?

est-ce qu'on ne peut pas faire un parallèle entre ceux qui sont partis et le bélier justement, qui est un symbole de force mais qui a besoin de soins pour perdurer après l'épreuve, le bélier qui dans le troupeau du début fait porter sa tête par le reste du troupeau ?

Il me semble qu'en confiant le bélier au Papé le berger préservait à la fois le passé et l'avenir, lui qui représente justement la vie dans toute sa force non ?

nous pouvons tous découvrir dans ce récit des sens divers et qui n'en sont pas moins vrais.

Peut-être que Giono nous offre ce choix.

Bédoulène a écrit:

nous pouvons tous découvrir dans ce récit des sens divers et qui n'en sont pas moins vrais.

Peut-être que Giono nous offre ce choix.

Je suis complètement d'accord avec ça !  
et c'est une des raisons qui me fait  aimer ses romans . 

Je cherche ce qu'il faut comprendre car il me semble évident dès le début que l'ambition de Giono est de montrer que la guerre c'est le mal -et peu de personnes seront en désaccord là-dessus, donc pas grand-monde à convaincre.

Concernant la bénédiction du bélier, il me semble qu'il s'agit de la mise en place d'un média permettant de faire le lien entre l'ancienne et la nouvelle génération. On avancerait alors dans une société de plus en plus codifiée, médiatisée, avec le sens des symboles qui se perd, jusqu'à une nouvelle catastrophe ?

On peut effectivement trouver beaucoup de significations personnelles différentes à ce récit. Je laisse encore un peu mûrir avant d'en parler.

Et pour les tournures de phrases, j'irai à la pêche...

colimasson a écrit:

Je cherche ce qu'il faut comprendre car il me semble évident dès le début que l'ambition de Giono est de montrer que la guerre c'est le mal -et peu de personnes seront en désaccord là-dessus, donc pas grand-monde à convaincre.

Concernant la bénédiction du bélier, il me semble qu'il s'agit de la mise en place d'un média permettant de faire le lien entre l'ancienne et la nouvelle génération. On avancerait alors dans une société de plus en plus codifiée, médiatisée, avec le sens des symboles qui se perd, jusqu'à une nouvelle catastrophe ?

On peut effectivement trouver beaucoup de significations personnelles différentes à ce récit. Je laisse encore un peu mûrir avant d'en parler.

Et pour les tournures de phrases, j'irai à la pêche...

oui c'est vraisemblable !

colimasson a écrit:

topocl a écrit:

La pourriture, je n'avais pas trop remarqué, mais maintenant que Shanidar en a  parlé, ça saute aux yeux partout.

animal a écrit:

j'ai du mal à comprendre certaines phrases/tournures

Bon , on est deux, ça rassure.

On sera trois. Et c'est ce qui a principalement nuit à ma compréhension de l'histoire.
Mais me voilà parvenue à la fin. Je ne sais pas s'il y a grand-chose à comprendre. Je retiens juste l'image éblouissante du bélier comme le symbole de la vigueur physique et morale propre à l'âme paysanne. Pas tout à fait cependant... comme l'impression qu'entre les deux générations, la guerre aura apporté une perte : était-il nécessaire auparavant de réclamer la bénédiction du bélier ? ...

On peut également voir (et ainsi conserver exactement la même symbolique), le Bélier dans son aspect astral : premier signe du zodiaque, il est le signe de la force brute (les paysans-bergers-pauvres gens de la campagne), il est le symbole sans équivoque du renouveau (comme le soulignait Bédou), du renouvellement de la vie avec la terre qui s'éveille dans la brusquerie du printemps, il est force agissante, orgueilleuse, brute, primale, indomptée ; tout comme la vie qui s'annonce. Premier signe pour annoncer la naissance d'un enfant et donc la résurgence de la vie.

Quant à la bénédiction, elle efface du coup l'intervention d'un prêtre ou le recours au religieux. Il n'y a peu de curés dans les écrits de Giono (il y en a un dans Les Grands chemins mais ses lectures sont plutôt hérétiques), comme s'il repoussait cette force, ce pouvoir spirituel, pourtant bien réel à l'époque, pour lui substituer les forces et les pouvoirs temporels de la Nature, de la croyance dans la vitalité des forêts, des champs et des bêtes qui les peuplent.

J'imagine facilement Giono panthéiste mais je connais très mal la biographie de cet homme...

shanidar a écrit:

colimasson a écrit:

topocl a écrit:

La pourriture, je n'avais pas trop remarqué, mais maintenant que Shanidar en a  parlé, ça saute aux yeux partout.

animal a écrit:

j'ai du mal à comprendre certaines phrases/tournures

Bon , on est deux, ça rassure.

On sera trois. Et c'est ce qui a principalement nuit à ma compréhension de l'histoire.
Mais me voilà parvenue à la fin. Je ne sais pas s'il y a grand-chose à comprendre. Je retiens juste l'image éblouissante du bélier comme le symbole de la vigueur physique et morale propre à l'âme paysanne. Pas tout à fait cependant... comme l'impression qu'entre les deux générations, la guerre aura apporté une perte : était-il nécessaire auparavant de réclamer la bénédiction du bélier ? ...

On peut également voir (et ainsi conserver exactement la même symbolique), le Bélier dans son aspect astral : premier signe du zodiaque, il est le signe de la force brute (les paysans-bergers-pauvres gens de la campagne), il est le symbole sans équivoque du renouveau (comme le soulignait Bédou), du renouvellement de la vie avec la terre qui s'éveille dans la brusquerie du printemps, il est force agissante, orgueilleuse, brute, primale, indomptée ; tout comme la vie qui s'annonce. Premier signe pour annoncer la naissance d'un enfant et donc la résurgence de la vie.

Quant à la bénédiction, elle efface du coup l'intervention d'un prêtre ou le recours au religieux. Il n'y a peu de curés dans les écrits de Giono (il y en a un dans Les Grands chemins mais ses lectures sont plutôt hérétiques), comme s'il repoussait cette force, ce pouvoir spirituel, pourtant bien réel à l'époque, pour lui substituer les forces et les pouvoirs temporels de la Nature, de la croyance dans la vitalité des forêts, des champs et des bêtes qui les peuplent.

J'imagine facilement Giono panthéiste mais je connais très mal la biographie de cet homme...

J'aime penser cela !

J'avais participé à la LC... Mon avis sur le livre se trouve ICI