LC Giono : Le Chant du Monde

Bienvenue à tous ceux qui seraient intérêssés par une nouvelle LC Giono

au choix ou le Chant du Monde ou Batailles en Montagne

Lequel préférez-vous ?  le choix : le Chant du monde     mi-mai cela vous va ?

Nous pourrions commencer  aux alentours de  mi-mai  ?

Sigismond )
                 ) quel que soit le titre choisi
Bédoulène)

Unmotbleu

Colimasson

églantine

Shanidar

Bonjour Bédoulène.  
Je participerais avec plaisir pour "Le chant du monde"

je te note donc Unmotbleu

on va se limiter à ce titre alors, c'est mieux pour les échanges

mi-mai pour débuter cela vous convient ?

Je viens de le commander. Dès réception du colis, je m'y mets.
Cette date me parait convenir.
Je vous préviens dès que je reçois mon exemplaire.

Pourquoi pas !

Oui Coli !

je t'inscris alors

Soyons fous.   

Ce n'est qu'à partir de mi-mai donc tu pourras finir l'autre LC   

J'ai reçu mon exemplaire de "Le chant du monde" aujourd'hui.  

super ! à tantôt Unmotbleu !

quand tout le monde est prêt vous me dites

On commence le week end prochain?

Reçu un mp de Bédoulène, je confirme: à la mi-mai, je m'y mets !

Joli jeu de mots.   

Lecture commencée...
Dès les premières lignes ce qui m'impressionne et me séduit est le rapport avec les éléments naturels.
Une relation d'homme à fleuve, d'homme à arbre dans laquelle on se parle et on s'écoute pour de bon.
J'aime cette façon de percevoir l'humain comme un simple élément du monde ayant une place ni plus ni moins importante qu'un arbre ou qu'un cours d'eau qui s'expriment.
Le titre "Le chant du monde" est révélateur du choix de Giono pour cette façon de voir les choses et les êtres vivants.

j'ai commencé aussi.

Comme le souligne Unmotbleu, l'importance  du  rapport des hommes avec la Nature.

Giono à l'art d'ouvrir nos sens,

"L'odeur des mousses se leva de son nid et élargit ses belles ailes d'anis. Une pie craqua en dormant comme une pomme de pin qu'on écrase. Une chouette de coton passa en silence, elle se posa dans le pin, elle alluma ses yeux. La trompte là-bas appelait. Une cloche se mit à sonner. Le clocher devait être très haut dans la montagne. Le son venait comme du ciel."

toujours de superbes métaphores.

"La respiration d'Antonio venait prendre pied là, sur les parois de ses flancs. C'est là qu'elle tremblait lentement dans l'attente, quand il guettait à la pique un gros saumon. C'est de là qu'elle s'élançait quand il lançait le harpon sur le poisson, c'est là-dedans qu'elle venait se rouler sur elle-même quand il avalait sa grosse haleinée de plonge ou quand il s'apprêtait à hurler son cri vers les femmes. Antonio aimait toucher ses flancs. Là commençait le creux. Ses jambes, ses cuisses, ses bras c'était du plein. A partir de ses flancs, c'était du creux, une tendresse dans laquelle était Antonio, le vrai. Il touchait ses flancs souples, puis la largeur de sa poitrine et il était rassuré et joyeux."


C'est dans cette description que nous apparait la nature de l'homme : Il est fort, utile et doit savoir être tendre.



Dans ce récit nous suivons deux hommes Antonio et Matelot (ancien marin) qui a su trouver dans la forêt un palliatif à l'océan. tous deux partent à la recherche, mort ou vif, du besson, le jumeau restant de Matelot, qui aurait du rentrer depuis longtemps, et dont les arbres par lui abattus devaient être livrés par la rivière.
Bien que chacun des 2 hommes est un univers différent, leur connaissance et appréciation mutuelles rendent le duo efficace. La nature brute de ces gens de montagne leur permet de répondre avec raison et prudence aux évènements qui surgissent.
Tel, la rencontre avec une jeune femme sur le point d'accoucher.
Ils comprennent rapidement que le besson et en vie et qu'ils ne sont pas les seuls à le rechercher. Et ils se trouvent à présent dans une région que semble "gérer" un certain Maudru dont le nom même suffit à deviner l'importance quant aux réactions des gens d'ici.

et toujours des descriptions qui touchent le lecteur avec précision !

à suivre