Nos lectures de juillet 2014

kenavo a écrit:

églantine a écrit:

Villa triste : Patrick  Modiano

  c'est marrant, je connaissais le film bien avant que j'ai découvert Patrick Modiano... quand je l'ai fait, je lisais tous ses livres qui étaient publiés à ce moment... et en lisant Villa triste je me disais, tiens... cela me rappelle trop le film adoré Le Parfum d'Yvonne... et pour cause, c'était l'adaptation

J'ai acheté le DVD "Le parfum d'Yvonne " en parrallèle Kena !   Mais je lis le livre en priorité !  

églantine a écrit:

J'ai acheté le DVD "Le parfum d'Yvonne " en parrallèle Kena !   Mais je lis le livre en priorité !  

ah oui, c'est mieux de lire le livre en premier... surtout qu'il y a pas mal de changements dans le film... mais j'aime bien les deux, indépendamment.... rhooo... tu me donnes envie de le reprendre

Dreep a écrit:

Je n'ai jamais trouvé Goethe particulièrement transcendant, ni sur Faust, et encore moins sur Les souffrances du jeune Werther je ne comprendrai jamais d'où lui vient sa réputation...

De même... et pourtant, j'ai vraiment essayé d'AIMER ce Faust.

Arabella a écrit:

Les Souffrances c'est fabuleux.   

Dit-elle avec un grand sourire...

Me suis enfin mise à Ramuz ! Avec Derborence... (et c'est vrai que ce mot a une sonorité très particulière)

Dreep a écrit:

Je n'ai jamais trouvé Goethe particulièrement transcendant, ni sur Faust, et encore moins sur Les souffrances du jeune Werther je ne comprendrai jamais d'où lui vient sa réputation...

Idem !
Depuis que j' ai lu les -trop- fameuses Conversations de Goethe avec Eckermann, je crains que Goethe n' ai laissé passer à la postérité que des penées médiocres et pontifiantes.
Ne pensait-il pas que Béranger était le grand poète français de l' époque...

Je trouves ça tiède, quand ce n'est pas surfait. L'émotion de Werther était dite plutôt qu'écrite.

J'ai commencé J'irai cracher sur vos tombes, dans la foulée. C'est marrant, on me dit beaucoup de bien de Vian, mais c'est quand on me dit du mal de l'un de ses livres que je le lis. (Bon le contenu m'a intrigué aussi)

Dreep a écrit:

Dors et déjà en admiration devant les premières pages de Les Démons

Définitivement un de mes deux ou trois auteurs préférés.

  

Goethe

Moi, j'ai adoré "les affinités électives". Faust un peu moins.
Mais j'ai passé des bons moments avec Goethe. "Voyage en Italie" aussi.

Je dois être un peu rousseauiste sur les bords...   C'est vrai qu'il y a, dans la peinture des sentiment, quelques excès, qui peuvent être exaspérants. Etrangement, c'est ce qui me plaît. Les mêmes manies que Jean-Jacques. Et pourtant, ce que j'aime ses Rêveries !

Wilhelm Meister et Les affinités électives sont sur ma liste !

Pourtant, j'ai bien aimé ce que j'ai lu de Rousseau pour l'instant.

Faut voir les limites de cette comparaison.

Sullien a écrit:

Je dois être un peu rousseauiste sur les bords...   C'est vrai qu'il y a, dans la peinture des sentiment, quelques excès, qui peuvent être exaspérants. Etrangement, c'est ce qui me plaît. Les mêmes manies que Jean-Jacques. Et pourtant, ce que j'aime ses Rêveries !

Wilhelm Meister et Les affinités électives sont sur ma liste !

Rousseau et Goethe ? Je n' y aurai pas pensé. Mais j' aime bien Rousseau. Enfin surtout celui des
Confessions et des Reveries.

Sans doute... Je cite les Rêveries, mais il va de soi que Goethe ne les a pas lues au moment d'écrire Les souffrances du jeune Werther. Néanmoins, JJR a beaucoup nourri l'écriture de Goethe, fasciné je crois par La Nouvelle Héloïse.
Quant à Werther, il hérite d'une sensibilité suraiguë ("l'abondance du coeur") qui rappelle à bien des égards les traits de l'analyse que Rousseau offre de son âme tourmentée*, tant par les thèmes que par la forme (il faut dire que les Confessions sont une petite révolution en soi) ; il faut dire aussi que la valorisation de la sensibilité vis-à-vis de la raison est un motif très récurrent dans l'Europe des années 1760-1780. Le personnage de Goethe partage pour une grande part la vision du monde et de la société de Rousseau : le goût pour les vieux airs populaires, l'admiration pour les "simples gens", l'attachement à l'otium, etc. etc.

Après, bien sûr qu'il y a une grande différence !

(*sans oublier une nette tendance chez les deux à l'auto-victimisation   )

Ce que tu attribues à Goethe, sensibilité, attachement aux légendes, aux contes et aux chansons
me semble plutot l' apanage des Romantiques allemands...
Quoique... Ils font pratiquement partie de la meme génération.

Tout cela est lié, évidemment. Goethe, en particulier celui de Werther est un des pères fondateur du Sturm und Drang, qui est un mouvement pré-romantique, remettant en cause la rationalité abstraite des Lumières et ouvrant par la suite la voie au romantisme. Et ce mouvement revendique comme père spirituel Rousseau, et voue une grande admiration à Shakespeare.

bix229 a écrit:

Dreep a écrit:

Je n'ai jamais trouvé Goethe particulièrement transcendant, ni sur Faust, et encore moins sur Les souffrances du jeune Werther je ne comprendrai jamais d'où lui vient sa réputation...

Idem !
Depuis que j' ai lu les -trop- fameuses Conversations de Goethe avec Eckermann, je crains que Goethe n' ai laissé passer à la postérité que des penées médiocres et pontifiantes.
Ne pensait-il pas que Béranger était le grand poète français de l' époque...

Etre un grand écrivain ne veut pas dire avoir bon goût littéraire... Mais Béranger était extrêmement bien considéré à l'époque, et pas seulement par Goethe (Châteaubriand en a dit beaucoup de bien, notamment - faut-il dès lors jeter Châteaubriand, ainsi que ses amis, Lamartine, Mérimée ou encore Alfred de Vigny ?). On juge avec nos goûts d'habitants du XXI° siècle... nous avons peut-être perdu les références et l'imaginaire des hommes du XIX° siècle qu'il touchait...

Concernant Les souffrances du jeune Werther, cette oeuvre a été écrite (première édition) en 1774, Goethe avait 25 ans... c'est une oeuvre de jeunesse, non ?
Les Affinités électives ont été écrites 35 ans après...

Arabella a écrit:

Les Souffrances c'est fabuleux.   

Y'avait longtemps que tu nous avais fait partager une de tes maximes sado-maso !