Nos lectures de septembre 2014

Exact - Fatale erreur !

Personne n'allumait les lampes de Felisberto Hernandez.

Drôle de titre !

C'est un recueil de nouvelles. La première donne son nom au recueil. C'est un peu étrange, nostalgique, et merveilleusement écrit.

De Felisberto Herandez, j' ai lu un recueil intitulé Les Hortenses. 
C' est encore mieux en espagnol.
Il était pianiste aussi...

toujours les œuvres complètes qui m'attendent.

j'ai même vérifié que vos titres sont bien dedans !

bix229 a écrit:

De Felisberto Herandez, j' ai lu un recueil intitulé Les Hortenses. 
C' est encore mieux en espagnol.
Il était pianiste aussi...

Pianiste et compositeur. C'est détaillé sur le fil de l'auteur.

Animal, nous avons le même livre je pense. C'est donc rassurant qu'on y retrouve les mêmes titres.

oui, d'autant plus que nous ne sommes pas en voyage par une nuit d'hiver.

églantine a écrit:

bix229 a écrit:

Hanta a écrit:

Je crois que bix parlait de mise en garde morale plutôt que de mise en garde causale... Mais je peux me tromper.

Un peu les deux, je pense que McCarthy est un esprit lucide et pessimiste.

Oui je suis assez d'accord avec toi Bix .
Et  moi aussi , je ne l'ai pas perçu comme un livre de SF ( d'ailleurs je n'en ai jamais lu et ça ne me dit rien ! ) .
Sa grande sobriété , cette épure dans les dialogues entre père et fils , ces interminables descriptions répétitives de ce décor apocalyptique ne font que rajouter de l'intensité à cette histoire d'amour filial dans ce grand chaos final .....

C'est forcément un livre de SF : c'est un roman post-apocalyptique. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de personnages, dans la S-F. Ce genre ne se résume pas à la Guerre des Etoiles, heureusement.
La Route, c'est de la S-F, cela ne fait aucun doute. Le Meilleur des Mondes aussi, c'est de la S-F.
Donc, si jamais tu as lu ce livre, tu avais déjà lu de la SF, et ça te fait au moins deux livres de S-F lus. La S-F a mauvaise presse en France parce que les gens savent qu'ils ne vont pas aimer... sans en avoir lu. Et quand parfois il y a des morceaux de S-F dans de la littérature "mainstream", ça leur fait tout drôle, aux lecteurs, comme un goût qu'ils ne connaissent pas... Eh bien, c'est le goût de la S-F.
1984, de Orwell, aussi, relève de la S-F. Nous Autres de Zamiatine, également. Catégorie "dystopie".

Il y a pas mal de lecteurs de polars, fans de P.D. James, qui ont été amenés à lire de la S-F, du fait qu'elle a écrit Les Fils de l'Homme.

animal a écrit:

oui, d'autant plus que nous ne sommes pas en voyage par une nuit d'hiver.

Arabella a écrit:

Animal, nous avons le même livre je pense. C'est donc rassurant qu'on y  retrouve les mêmes titres.

itou j'en ai lu déjà ici et là quelques nouvelles... mais autant que j'aime bien avoir un livre avec les oeuvres complètes, c'est assez pénible pendant la lecture... ce serait bien si on pouvait retirer les pages dont on a besoin et les remettre par après

Après Le Néant de Léon (Stéphanie Hochet ; très lisible, mais tous les personnages sont des caricatures...), je vais commencer Première Neige sur le Mont Fuji (Kawabata).

j'ai (assez largement ) commencé Cendrillon de Eric Reinhardt, pataugeant entre admiration et exaspération. J'attends la suite pour en dire plus.

Je lis Les Dédouvertes : Eric Laurrent. - Minuit. Et c' est plutot agréable.


Laurrent, comme presque tous les chevaux de cette écurie -Minuit- galopent à bride abattue
jusqu' à ce qu' à bout de souffle ils pilent net au point. {.}
Et après avoir soufflé un instant, ils repartent aussi sec jusqu' au prochain point.
Tagada tagada. Point. Tagada tagada. Point

C' est ce qu' on appelle le syndrome de Minuit.

Certains chevaux/écrivains de Minuit s' en tirent bien. Parce que ce sont de bons écrivains.
Saramago -qui n' a pas été publié par Minuit- faisait cela vraiment bien.
Les moins bons écrivains se pastichent eux-memes et laissent apparaitre le système.

En fait,  le procédé n' est pas une contrainte pour le lecteur quant il est appliqué justement.

Après tout, Flaubert a désintégré la syntaxe en cours dans L' Education sentimentale.

Mais, pour en revenir à  Laurrent, il écrit son texte de façon courante, avec quelques emballements...
Et soudain, il vous met une note qui vous renvoie à la fin du livre.
Et là,  vous avez droit à 8 pages de texte galopant,-tagada tagada- jusqu' au point {.}
C' est comme un signe ostensible adréssé à son éditeur.
Du genre, Hé Ho, Minuit, tu as vu, je l' ai fait !

topocl a écrit:

j'ai (assez largement ) commencé Cendrillon de Eric Reinhardt, pataugeant entre admiration et exaspération. J'attends la suite pour en dire plus.

Je vais attendre tes réactions pour envisager une énième tentative ....Je sais qu'Aériale l'a adoré donc ça m'a incitée à le remettre en liste des projets ....
En attendant je commence "La montagne magique" de Thomas Mann .