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| Repérages nouveautés 2015 | |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 20 Aoû 2015 - 15:18 | |
| Carole Martinez / La terre qui penche/ Gallimard /20 août - L'éditeur a écrit:
- Blanche est morte en 1361 à l'âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort ! La vieille âme qu'elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu'elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent. L'enfance se raconte au présent et la vieillesse s'émerveille, s'étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l'y attend. Veut-on l'offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais ? Par la force d'une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l'orée du rêve mais deux siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son précédent roman.
Son fil | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 20 Aoû 2015 - 18:27 | |
| Jon Kalman Stefansson / D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds: Chronique familiale/ Gallimard / 20 août - L'éditeur a écrit:
- «Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime.» Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville «qui n'existe pas», et vers le souvenir de sa mère décédée. Jon Kalman Stefansson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefansson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margret, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jon Kalman Stefansson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.
Son fil | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Ven 21 Aoû 2015 - 15:49 | |
| Alain Mabanckou/ Petit piment / Seuil / 20 août - L'éditeur a écrit:
- L'histoire de Petit Piment, un jeune orphelin effectuant sa scolarité dans une institution d'accueil catholique. Lors de la révolution socialiste, il en profite pour s'évader. Adolescent, il commet toutes sortes de larcins. Il trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles. Mais de nouvelles épreuves lui feront perdre la tête.
Son fil | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Ven 21 Aoû 2015 - 15:56 | |
| La Carte des Mendelssohn / Diane Meur /Sabine Weispieser / 27 août - L'éditeur a écrit:
- Je savais que Felix Mendelssohn le compositeur (1809-1847) était le petit-fils de Moses Mendelssohn le philosophe (1729-1786), et longtemps je n’en ai pas pensé grand-chose. Un jour pourtant, j’ai pensé à l’homme qui avait été le père du premier et le fils du second. Quel merveilleux sujet de roman, m’étais-je dit alors. D. M.
Au retour d’un séjour marquant à Berlin, Diane Meur, fidèle à son goût pour les filiations, décide de mener l’enquête sur Abraham Mendelssohn, banquier oublié de l’histoire, qui servit de pont entre le Voltaire allemand et un compositeur romantique plus précoce encore que Mozart. Mais comment ne pas remonter d’abord à l’origine, à Moses, le petit infirme du ghetto, qui à onze ans maîtrisait Torah et Talmud, à quatorze ans partit seul sur les routes rejoindre à Berlin un professeur bien-aimé ? Comment, en pleines années 2010, ne pas se passionner pour cet apôtre de la tolérance, grand défenseur de la liberté de culte et d’opinion ? Et, accessoirement, père de dix enfants dont le banquier Abraham n’était que le huitième… Happée par son sujet, l’auteur explore cette descendance, la voit s’étendre au globe entier et aux métiers les plus divers, jusqu’à une ursuline belge, des officiers de la Wehrmacht, un planteur de thé à Ceylan. Même quand on est, comme elle, rompue aux sagas familiales d’envergure, impossible de tenir en main cette structure : l’arbre généalogique se transforme en carte, La Carte des Mendelssohn, qui envahit d’abord la table de son salon, puis le projet lui-même. Le roman devient dès lors celui de son enquête, une sorte de Vie mode d’emploi où la famille tentaculaire apparaît comme un résumé de l’histoire humaine. La romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures les plus tragiques ou les plus excentriques, tout en nous dévoilant ses sources, sa chronologie, et en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d’un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde comme un riche métissage où nous sommes tous un peu cousins. Son fil | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Dim 30 Aoû 2015 - 19:14 | |
| Alexandre Soljénitsyne : Ma collection littéraire: Notes sur la littérature russe - L'éditeur a écrit:
- C’est après avoir terminé ses deux titanesques « cathédrales d’écriture », l’Archipel du Goulag d’une part, la Roue rouge d’autre part, qu’Alexandre Soljénitsyne entreprit de lire ou de relire la littérature russe, celle du XIXe siècle, comme celle du XXe siècle. Ma collection littéraire est ainsi, à l’état brut, le fonctionnement mental d’un grand écrivain défrichant le texte d’un autre. On trouve dans ce premier tome des lectures d’écrivains du grand siècle classique : Lermontov, Tchekhov, Alexeï Tolstoï, et d’autres du suivant : celui des années soviétiques (1920-1930) : Andreï Biély, Mikhaïl Boulgakov, Iouri Tyniavov, Pantéleïmon Romanov, puis des années 1970 comme Iouri Naguibine, ou de la dissidence comme Guéorgui Vladimov.
Ce volume est tout sauf un essai de critique ou un cours de littérature, mais un texte où, tour à tour admiratif, rageur, emporté, un maître de l’écriture dévore ce qu’il lit et perce le mystère de l’écriture. Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970. Déchu de sa nationalité en 1974 après la parution en Occident de l’Archipel du Goulag, il fut expulsé d’URSS, émigra aux Etats-Unis, où il vécut vingt ans avant de revenir en Russie. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Dim 6 Sep 2015 - 19:20 | |
| - eXPie a écrit:
- Alexandre Soljénitsyne : Ma collection littéraire: Notes sur la littérature russe
- L'éditeur a écrit:
- C’est après avoir terminé ses deux titanesques « cathédrales d’écriture », l’Archipel du Goulag d’une part, la Roue rouge d’autre part, qu’Alexandre Soljénitsyne entreprit de lire ou de relire la littérature russe, celle du XIXe siècle, comme celle du XXe siècle. Ma collection littéraire est ainsi, à l’état brut, le fonctionnement mental d’un grand écrivain défrichant le texte d’un autre. On trouve dans ce premier tome des lectures d’écrivains du grand siècle classique : Lermontov, Tchekhov, Alexeï Tolstoï, et d’autres du suivant : celui des années soviétiques (1920-1930) : Andreï Biély, Mikhaïl Boulgakov, Iouri Tyniavov, Pantéleïmon Romanov, puis des années 1970 comme Iouri Naguibine, ou de la dissidence comme Guéorgui Vladimov.
Ce volume est tout sauf un essai de critique ou un cours de littérature, mais un texte où, tour à tour admiratif, rageur, emporté, un maître de l’écriture dévore ce qu’il lit et perce le mystère de l’écriture. Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970. Déchu de sa nationalité en 1974 après la parution en Occident de l’Archipel du Goulag, il fut expulsé d’URSS, émigra aux Etats-Unis, où il vécut vingt ans avant de revenir en Russie. Je l'ai déjà acheté. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mar 8 Sep 2015 - 16:51 | |
| Pierre Senges, ou la littérature au plaisir de ses naufrages roman Alain Nicolas Jeudi, 20 Août, 2015 "Avec Achab (séquelles), le capitaine baleinier de Moby Dick échappe à son destin et connaît une survie dans le monde du spectacle,
du délire, de la folie, de l’illusion, de la fiction à l’état pur. Achab (séquelles), de Pierre Senges. Éditions Verticale. 624 pages, 24 euros. Le martèlement d’un pilon en os de baleine sur le pont du Pequod, le doublon cloué sur le grand mât, les discours hallucinés sur la baleine blanche qu’il faut, coûte que coûte, harponner : c’est ainsi qu’Achab vit dans nos mémoires, que nous ayons lu Moby Dick, que nous l’ayons vu au cinéma ou qu’on nous l’ait un jour raconté. La cause est entendue : Achab a été englouti par sa proie, lié à elle par le harpon qu’il a lui-même lancé. Nous l’avons lu, nous l’avons vu. Arrive alors Pierre Senges qui commence où finit Melville. Du maelström final, du tourbillon rêvé brassant tous les ingrédients de la soupe océanique, du bouillon romanesque, mixant récits, théâtre, rêves, films, fables et autres racontars, émerge le capitaine fou. Pas si fou que ça : Achab dénoue la vieille ficelle qui l’attache au cachalot monstrueux et se laisse flotter. Échoué à New York – où Melville était employé des douanes, mais c’est une autre histoire –, il renie la mer et tout ce qui peut la rappeler. Un peu comme Ulysse quittant Ithaque pour s’enfoncer dans les terres jusqu’à l’endroit où on ne distingue plus un aviron d’une pelle à grains. En attendant, Achab « fait tous les métiers », comme on dit dans les notices biographiques : vendeur de beignets, cordonnier, éboueur, marmiton, liftier et, bon acteur du rêve américain, cireur de chaussures promis, comme il se doit, aux plus hautes réussites. Mais, en échappant à son destin de noyé tragique, Achab, « se privant de toute espèce de fin », acquiert une paradoxale liberté. Que va-t-il en faire ? Cole Porter, les Gershwin
naviguent de conserve C’est le propos de ces « séquelles » que nous propose Pierre Senges dans ce roman qui pourrait bien être l’un des événements de la rentrée. Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas d’une « suite à Moby Dick », d’un tour de passe-passe récupérant commodément un personnage tout fait pour lui faire vivre à peu de frais de nouvelles aventures. Bien qu’il existe de belles réussites dans le genre (qu’on lise l’Ubu roi de Nicole Caligaris), l’ambition de ce livre est ailleurs. Achab, ayant « survécu comiquement à sa mort », devient une valeur romanesque libre, disponible pour tout projet, passé, présent ou futur. C’est ainsi qu’on le retrouve dans les rues de New York au début du siècle passé. Défiant la chronologie, il aborde au « pays du nouveau départ », au moment où le rêve devient un produit. La comédie musicale conquiert Broadway ; à Hollywood le cinéma devient une industrie. Achab va vendre aux agents et aux producteurs cette histoire de baleine tueuse. D’étranges personnages vont naviguer de conserve, de Cole Porter aux Gershwin, de P. G. Wodehouse, le créateur de l’immortel et indispensable valet anglais Jeeves, à Carl Laemmle, qui, lui, compte à son actif le studio Universal, en passant par la « visiblement cétacéenne » Mae West. Et puisque baleine il y a, Orson Welles et Charles Laughton, fort « cétacéens » eux aussi, sont de la partie. Il faut dire qu’Achab ce qui semble avoir échappé à Melville, avait des dispositions pour le spectacle. Soucieux d’exhaustivité, Pierre Senges reconstitue sa vie d’avant Moby Dick et l’envoie, encore jeune et pourvu de ses deux jambes, jouer Shakespeare à Londres et préférer, déjà, le « not to be » au « to be ». À moins que tout cela ne soit l’invention ni de Senges, ni de Melville, mais d’un autre aventurier à l’esprit fertile, Lorenzo Da Ponte, jusqu’ici connu pour être le librettiste de Mozart, mais qui, un jour, sera peut-être célèbre pour avoir « refourgué » Achab au jeune Melville, à New York en 1838. Le modèle en aurait été un certain Abissai Hyden de Nantucket. Et pourquoi pas ? Si, dans Melville, la folie était limitée à un seul personnage, chez Pierre Senges c’est la littérature entière qui devient folle et passe d’un personnage, d’un thème à l’autre comme dans le rêve ou le délire. Tout ce que le naufrage a englouti est restitué, recomposé en une mer d’histoires où la Bible, la mythologie, l’opéra et le cinéma jouent leur partie sous la baguette magistrale du romancier. Levons l’ancre, vite."
L' Humanité, 20 aout, 2015 | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mar 8 Sep 2015 - 20:20 | |
| Merci pour cette présentation bix (qui fait quand même un peu peur, non ?). | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mar 8 Sep 2015 - 22:18 | |
| - shanidar a écrit:
- Merci pour cette présentation bix (qui fait quand même un peu peur, non ?).
Oui, Shanidar, d' autant que Tiphaine Samoyault dans la Quinzaine ajoute : "On serait bien en peine de rendre compte d' un livre aussi encyclopédique que l' original (Moby Dick) dont il est en quelque sorte issu,littéralement pourrait-on dire. Il y a des listes vertigineuses des petits traités, des figures fictives ou historiques innombrables, dessituations sérieuses et loufoques : ces séquelles sont un roman-somme contenant aussi une somme de romans...Devant un tel foisonnement, on se demande parfois ce que l' auteur a voulu faire..."Enfin ce livre compte plus de 600 pages et c' est un handicap pour le lecteur fatigué que je suis. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mer 9 Sep 2015 - 20:32 | |
| Hédi Keddour / Les prépondérants / Gallimard Sur des listes de prix. - L'éditeur a écrit:
- Au printemps 1922, des Américains d'Hollywood viennent tourner un film à Nahbès, une petite ville du Maghreb. Ce choc de modernité avive les conflits entre notables traditionnels, colons français et jeunes nationalistes épris d'indépendance. Raouf, Rania, Kathryn, Neil, Gabrielle, David, Ganthier et d'autres se trouvent alors pris dans les tourbillons d'un univers à plusieurs langues, plusieurs cultures, plusieurs pouvoirs. Certains d'entre eux font aussi le voyage vers Paris et Berlin, vers de vieux pays qui recommencent à se déchirer sous leurs yeux. Ils tentent tous d'inventer leur vie, s'adaptent ou se révoltent. Il leur arrive de s'aimer. De la Californie à l'Europe en passant par l'Afrique du Nord, Les Prépondérants nous entraînent dans la grande agitation des années 1920. Les mondes entrent en collision, les êtres s'affrontent, se désirent, se pourchassent, changent. L'écriture alerte et précise d'Hédi Kaddour serre au plus près ces vies et ces destins.
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mer 9 Sep 2015 - 20:34 | |
| Boualem Sansal / 1984 : La fin du monde / Gallimard - L'éditeur a écrit:
- L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Boualem Sansal s'est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d'un récit débridé, plein d'innocence goguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.
Boualem Sansal/ Romans: (1999-2011) /Quarto Son fil
Dernière édition par Arabella le Jeu 10 Sep 2015 - 18:02, édité 1 fois | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mer 9 Sep 2015 - 20:36 | |
| Hubert Haddad / Corps désirable/Zulma - L'éditeur a écrit:
- C’est un sujet fascinant dont s’empare ici Hubert Haddad. Un célèbre neurochirurgien s’apprêterait à effectuer une greffe inouïe : transplanter la tête d’un homme sur le corps d’un autre…
Journaliste engagé, en lutte ouverte contre les trusts pharmaceutiques et les mafias de la finance, Cédric Allyn-Weberson vit avec Lorna une passion entière, charnelle, amoureuse. Jusqu’au jour où il se trouve confronté à une violence radicale, celle de perdre accidentellement l’usage de son corps. Se met alors en branle une machine infernale. Roman au suspense continu, Corps désirable captive par la magie d’une écriture lumineuse qui donne à éprouver intimement les sensations les plus subtiles des personnages – questions lancinantes de l’amour, de l’incarnation du désir et des illusions de l’identité. Son fil
Dernière édition par Arabella le Mar 15 Sep 2015 - 20:44, édité 3 fois | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Mer 9 Sep 2015 - 20:38 | |
| Avec une pensée pour Bédou : Daniel de Roulet / Tous les lointains sont bleus / Phébus Son fil | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Jeu 10 Sep 2015 - 18:06 | |
| La fiancée de Bruno Schulz /traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski /Agata Tuszynska / Grasset - Citation :
- « Józefina Szeliska, dite Juna, fut entre 1933 et 1937 la fiancée de Bruno Schulz, peintre et écrivain de génie, âme tourmentée, assassiné en 1942 dans sa ville natale de Drohobycz, en Pologne. Elle fut sa compagne et sa muse. Mais Bruno Schulz était incapable d’aimer, sinon de vivre. Accaparé par sa seule véritable passion – son œuvre –, il devait inexorablement s’éloigner de Juna, et du monde. Elle ne l’oublia jamais, et continua de vivre avec son fantôme jusqu’à sa propre disparition, en 1991. De cette histoire, elle ne dit rien, à personne, pendant près d’un demi-siècle. Après guerre, à la rubrique “état-civil” des formulaires, elle écrivait : “seule”. Voilà pour les faits. Tout le reste n’est que le jeu de l’histoire, de la mémoire et de l’imagination. » – A. T.
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2015 Ven 11 Sep 2015 - 11:19 | |
| Atlas des reflets célestes / Goran Petrovic / Traduit par Gojko Lukic / Noir sur Blanc - L'éditeur a écrit:
- En lisant l’Atlas des reflets célestes on pourra s’initier à une géographie singulière, observer huit rêveurs dans une maison qui n’a d’autre toit que le ciel, mener une partie de cache-cache interrompu, apprendre à se défendre des voleurs de rêves, découvrir la nature secrète des miroirs, goûter un baiser simple comme un gâteau saupoudré de sucre glace, se familiariser avec l’infini palimpseste qu’est l’encyclopédie Serpentiana, battre les « dix millions de grands chemins de l’espoir » et aborder autant d’autres sujets décoiffants…
« Au cours d’une vie, mais aussi après elle, les rêves peuvent rapetisser, croître, se léguer, se perdre, être empruntés, offerts, volés. Il faut veiller soigneusement sur eux. Il n’est pas que la taille totale d’un individu qui en dépende, mais, une fois faite la somme de tous les rêves, la taille totale de l’humanité. »
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