Nos lectures de février 2015

Scotchée à Grenouilles de Mo Yan.

J'ai terminé Les bienveillantes, à bout de souffle. Les cent dernières pages m'ont perdu. Dommage...

Je retrouve l'oeuvre d'André Brink avec L'amour et l'oubli.

Pour comprendre mieux l'autisme ; mon petit fils , celui qui aura 5 ans en mars , son monde à basculer vers l'autisme.

Je vais donc me faire acheter ce livre : Deux garçons à la mère

Par l'auteure Guylaine Guay

Si la vie est un voyage, certains sont moins linéaires que d'autres. Celui de Guylaine Guay ressemble à s'y méprendre à un joyeux tortillard. Son périple est tout à fait unique puisqu'elle a frappé très fort à la loto-probabilité : ses deux fils, Léo, treize ans, et Clovis, onze ans, sont autistes. Et cent fois par jour, elle fait l'aller-retour sur la planète de ses enfants, ses deux petits extraterrestres, comme elle les surnomme.

Pourtant, elle a choisi de prendre la vie avec mordant et humour afin de dédramatiser et d'apprivoiser tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, cette condition encore méconnue qu'est l'autisme. Rien ne semble vouloir l'arrêter ou la démonter. Au contraire, son enthousiasme est contagieux. Dans Deux garçons à la mère, elle propose un aller simple émotionnel dans la singularité qu'est SA famille. Ce touchant récit nous fait découvrir toute la tendresse d'une femme aux yeux et au cœur ouverts à la différence. La vision de Guylaine Guay est loin d'être ordinaire et ennuyante : c'est une comique, après tout.

tina a écrit:

Dreep a écrit:

Je commence à tomber sous le charme de Pessoa. Avec des auteurs comme ça, on n'a plus peur de mourir.

Trop beau ce que tu dis là.

Il nous faut parvenir à un degré de conscience pour mieux cerner les problématiques et les états d'âme qui peuvent animer une humanité. Il est certain que Pessoa a un petit quelque chose de particulier qui le définit comme une force agissante de la conscience. La saudade est une notion que Pessoa et Michaux explorent à leur manière. Il faut comprendre la distance culturelle qui existe entre les deux, d'où un certain relativisme à dégager autour des analyses à faire. Robert Bréchon a étudié ces deux écrivains-là qui vivaient dans les marges, et c'est tout à son honneur. Pour ce qui est de Proust, il me faut dire que son univers est encore un peu une nébuleuse étant donné que je n'ai pas jaugé ce qui faisait la force de son caractère d'écrivain.

Bulle a écrit:

La vision de Guylaine Guay est loin d'être ordinaire et ennuyante : c'est une comique, après tout.

Tu fais bien de le mentionner. Avec l'humour, on arrive bien à dénouer quelques impasses que nous pourrions avoir en notre conscience.

bulle a écrit:

Pour comprendre mieux l'autisme ; mon petit fils , celui qui aura 5 ans en mars , son monde à basculer vers l'autisme.

Je vais donc me faire acheter ce livre : Deux garçons à la mère

Par l'auteure Guylaine Guay

Si la vie est un voyage, certains sont moins linéaires que d'autres. Celui de Guylaine Guay ressemble à s'y méprendre à un joyeux tortillard. Son périple est tout à fait unique puisqu'elle a frappé très fort à la loto-probabilité : ses deux fils, Léo, treize ans, et Clovis, onze ans, sont autistes. Et cent fois par jour, elle fait l'aller-retour sur la planète de ses enfants, ses deux petits extraterrestres, comme elle les surnomme.

Pourtant, elle a choisi de prendre la vie avec mordant et humour afin de dédramatiser et d'apprivoiser tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, cette condition encore méconnue qu'est l'autisme. Rien ne semble vouloir l'arrêter ou la démonter. Au contraire, son enthousiasme est contagieux. Dans Deux garçons à la mère, elle propose un aller simple émotionnel dans la singularité qu'est SA famille. Ce touchant récit nous fait découvrir toute la tendresse d'une femme aux yeux et au cœur ouverts à la différence. La vision de Guylaine Guay est loin d'être ordinaire et ennuyante : c'est une comique, après tout.

Je te conseille les livres de Josef Schovanec.
Il y a également un site-forum qui s'intéresse en partie à ces problématiques, tu pourrais en parler avec les membres je pense que ca te ferait du bien. Si tu veux le lien je te le donne en mp.

J'hésite à continuer la lecture de Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud. Le style est ciselé, le propos intéressant, mais ne pas avoir lu L'étranger me manque vraiment. (De Camus, je n'ai lu que Noces et La chute).
Il serait plus judicieux de faire les choses dans l'ordre…

églantine a écrit:

bix229 a écrit:

églantine a écrit:

Recueil de nouvelles de Zsuzsa Bank : L'été le plus chaud

J' avais aimé !

J'adore !

Beau souvenir de lecture pour moi aussi!

J'ai lu un troisième roman de Geneviève Brisac: Les soeurs Delicata...J'aime décidément beaucoup cette écrivaine.

Et puis je suis revenue à Marguerite Yourcenar et je relis ses Nouvelles orientales...Y a-t-il plus beau?

Armor-Argoat a écrit:

J'hésite à continuer la lecture de Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud. Le style est ciselé, le propos intéressant, mais ne pas avoir lu L'étranger me manque vraiment. (De Camus, je n'ai lu que Noces et La chute).
Il serait plus judicieux de faire les choses dans l'ordre…

Oui, probablement. Mais il y a aussi des allusions à "La chute" ou "Le mythe de Sisyphe" etc. L'auteur connaît bien l'oeuvre de Camus...

Sullien a écrit:

J'ai terminé Les bienveillantes, à bout de souffle. Les cent dernières pages m'ont perdu. Dommage...

Une relecture dans quelques temps s'impose alors ! (c'est ce que j'ai fait et cela a marché !)

Je touche à la fin de A l'ombre des jeunes filles en fleurs (deuxième tome proustien) et j'ai commencé Le testament espagnol de Koestler .

jack-hubert bukowski a écrit:

La vision de Guylaine Guay est loin d'être ordinaire et ennuyante : c'est une comique, après tout.

Tu fais bien de le mentionner. Avec l'humour, on arrive bien à dénouer quelques impasses que nous pourrions avoir en notre conscience.[/quote]
 Je crois qu'il faut prendre tous ce qui peux aider.

[quote="Hanta"]

bulle a écrit:

Pour comprendre mieux l'autisme ; mon petit fils , celui qui aura 5 ans en mars , son monde à basculer vers l'autisme.

Je vais donc me faire acheter ce livre : Deux garçons à la mère

Par l'auteure Guylaine Guay

Spoiler:

Je te conseille les livres de Josef Schovanec.
Il y a également un site-forum qui s'intéresse en partie à ces  problématiques, tu pourrais en parler avec les membres je pense que ca te ferait du bien. Si tu veux le lien je te le donne en mp.

 Je prends tous les conseils.   Merci!

eXPie a écrit:

Après Le Double (Dostoievski ; pas mal, mais pas enthousiasmant... Dosto a bien fait de couper de nombreux passages. Ce roman m'a beaucoup moins intéressé que L'Idiot ou Les Frères Karamazov, mais le sujet et la taille des livres sont bien différents), je vais commencer Le Journal d'une Femme de Chambre (Octave Mirbeau). Et je lis en "tâche de fond" un petit livre de Jean-Luc Macia consacré à Bach (il tient plus du résumé thématique que du livre très fouillé, mais ça n'est pas inintéressant pour un béotien).

Arf, je suis curieuse de lire ton avis sur Mirbeau...

Dreep a écrit:

Je commence à tomber sous le charme de Pessoa. Avec des auteurs comme ça, on n'a plus peur de mourir.

Bienvenue au club

J'ai commencé Histoire d'un allemand de Sébastien Haffner.

Le facteur phi de Franck Manuel.

Je termine Plume précédé de Lointain intérieur (nrf) de Michaux, expérience assez troublante, très drôle, loufoque parfois. On ne sait pas vraiment où nous emmènent toutes ces bizarreries, mais elles nous (em)portent.
En vue, une relecture des Lettres persanes.

colimasson a écrit:

J'ai commencé Histoire d'un allemand de Sébastien Haffner.

Curieuse d'avoir ton impression. Tu pourras nous rejoindre pour la LC fin mars, tu devrais avoir encore le livre bien en tête.