Nos lectures de février 2015

topocl a écrit:

non, c'est bien les superlatifs qaund on est dérangé, stupéfié, ému.

Que deviendrions nous sans notre enthousiasme?

Oui  oui , oui !!!!! Et encore oui Miss Topocl !

topocl a écrit:

non, c'est bien les superlatifs qaund on est dérangé, stupéfié, ému.

Que deviendrions nous sans notre enthousiasme?

Ah que... mais oui !

je dirais même plus :



(je te trouvais faiblichon, bix!)

Au coeur de l' hiver, avec le froid,la neige et le vent, la lecture est la meilleure diversion...
J' ai trois livres en chantier.


J' ai eu du mal à entrer dans le roman de Shashi Deshpande : Après la pluie.
Déjà les chroniques de famille, je sature... Ensuite, un livre basé sur la psychologie et l' introspection, ça date un peu, et enfin, un rythme lent qui force à l' attention.
Mais je suis finalement entré dans cet univers que je nommerais thriller familial, à cause du suspense
et des révélations qu' on apprends et bien entend, du style.

Le livre de souvenirs de Jim Harrison : En marge devrait satisfaire les amateurs de l' auteur.
Meme si ce qu' il nous révèle ne me  fait pas oublier ses romans.

Et pour terminer, des nouvelles de Bassani, belles et émouvantes...

J'ai commencé L'enfant méduse de Sylvie Germain. Enfin. Chaîne de lecture, me voici

(j'ajoute à la liste une notion de territorialité qui me plait bien).

De mon côté, j'ai laissé tomber PARADISO.
Je vois bien que c'est un OVNI littéraire, mais qui me demande trop d'efforts de concentration. L'impression aussi de ne pas tout appréhender.

Oui, Paradiso me semble à priori une oeuvre qui se lit avec beaucoup d'appétit, à cause de sa densité littéraire. Je patiente aussi avant de le lire, je ne sais pas très bien si je suis prêt pour ça.

La Lecture Assassine d'Enrique Vila-Matas : Péniblement engloutit. Mais là, je ne sais pas si je parle de moi ou du livre. Les mises en garde sont mise en place, j'avais l'impression d'avoir affaire à une enquête (/nouvelle) policière. En tout cas, il paraît qu'on meurt après lecture de La Lecture Assassine. Quid de savoir si c'est celui de Vila-Matas, premier roman, ou celui d'Elena Villena, deuxième. Le premier est (ou m'a paru) borgesien, le deuxième est étrange, sombre et glauque.

Contre l'obscurité de Marcel Proust : Je l'insère dans un corpus de textes théoriques, après avoir lu Sur la Lecture (Parmi Contre Sainte-Beuve, Sur le style de Flaubert, et d'autres) et il est encore plus intéressant que ce dernier. Lisez-y, le titre parle bien de lui-même.

"Le roi disait que j'étais diable" de Clara Dupont-Monod.

Dreep a écrit:

La Lecture Assassine d'Enrique Vila-Matas : Péniblement engloutit. Mais là, je ne sais pas si je parle de moi ou du livre. Les mises en garde sont mise en place, j'avais l'impression d'avoir affaire à une enquête (/nouvelle) policière. En tout cas, il paraît qu'on meurt après lecture de La Lecture Assassine. Quid de savoir si c'est celui de Vila-Matas, premier roman, ou celui d'Elena Villena, deuxième. Le premier est (ou m'a paru) borgesien, le deuxième est étrange, sombre et glauque.

Contre l'obscurité de Marcel Proust : Je l'insère dans un corpus de textes théoriques, après avoir lu Sur la Lecture (Parmi Contre Sainte-Beuve, Sur le style de Flaubert, et d'autres) et il est encore plus intéressant que ce dernier. Lisez-y, le titre parle bien de lui-même.

Je ne me dépêcherai donc pas pour lire ce Vila-Matas. Il y en a d'autres qui pressent plus encore.

Tout comme toi, je suis intéressé par les essais littéraires de Proust. Contre Sainte-Beuve est au fond de mon sac depuis un bon moment déjà.

Pour me reposer le soir je suis repartie dans la série policière autour du commissaire Gereon Rath dans le Berlin des années 1930 juste avant la prise de pouvoir par les nazis. L'auteur, Volker Kutscher, décrit bien l'atmosphère particulière de méfiance réciproque qui régnait déjà dans l'administration prussienne. Une recommandation pour ceux qui s’intéressent à un policier historique. A ce jour la série comprend 5 volumes dont 3 ont été traduits en français, mais on peut très bien les lire individuellement.

bix229 a écrit:

J' ai eu du mal à entrer dans le roman de[i] Shashi Deshpande : Après la pluie.
Déjà les chroniques de famille, je sature... Ensuite, un livre basé sur la psychologie et l' introspection, ça date un peu, et enfin, un rythme lent qui force à l' attention.
Mais je suis finalement entré dans cet univers que je nommerais thriller familial, à cause du suspense
et des révélations qu' on apprends et bien entend, du style.

Ah, dommage ! Mais euh, bix, si tu n'as pas envie de chroniques familiales, pourquoi en lire alors ?
Et je ne comprends pas en quoi les livres basés sur la psychologie et l'introspection "dateraient" ?????????

De Shashi Deshpande, je n'ai lu jusqu'ici que La nuit retient ses fantômes, qui m'avait interpellée et incitée à continuer avec l'auteur, et Petits remèdes, qui fut grand coup de coeur. De livre en livre, elle creuse un sillon bien à elle : la vie des femmes en Inde, le poids du passé familial et du carcan social. Avec effectivement beaucoup d'introspection.
J'ai dans la PAL Après la pluie et Question de temps, à voir si le petit miracle que fut la lecture de Petits remèdes se reproduit…

Sinon, toujours en panne.

Je me suis très mal exprimé sans doute, Armor !

Non, mon commentaire n' est pas négatif. Au contraire ! J' ai eu du mal à entrer dans cet univers
et c' est toujours agaçant de ramer. Mais je n' ai plus ce problème.
Au contraire. Les portraits de femmes de Deshpande sont admirables. La narration s' ouvre lentement sur un processus de découverte rétroactif à la suite de deuils -très nombreux-.
Le principal héritage  que les morts laissent à leurs héritiers, c'est un questionnement. Les vivants
tentenet de comprendre qui était rééllement le défunt.
Et ce questionnment révèle parfois un individu  généralement ambivalent ou qui n' a pu se réaliser
dans le role qu' il a été forcé de jouer...

Les chroniques de famille, c' est un sujet que j' ai tellement lu que, effectivement, je sature un peu.
Tous les romans du 19e siècle sont des chroniques de famille. Mais on peut voir ainsi l' évolution de la
famille à travers la sociologie de l' oeuvre.

La psychologie est -serait- une sorte de spécialité française de notre littérature que les étrangers
jugent spécifique.
Mais qui fait aussi partie de leur propre patrimoine dans la mesure où elle -la littérature française- a été souvent considérée comme modèle.

Par contre, des changements profonds se sont produits un peu partout et qui ont, à travers la syntaxe et le style profondément transformé la littérature d' aujourd' hui. Notamment aux Etats Unis, en France et en Amérique Latine.
Malgré tout, il y a une  continuité évidente dans les pays où la littérature constitue une relative
nouveauté et s' exprime encore dans la langue de l' occupant comme l' anglais en Inde.
Au Japon, la littérature a beaucoup progréssé sur le fond et dans la forme depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En rupture avec la la tradition clasique d' un pays longtemps  clos sur lui-meme.

C' est un constat rapide et sommaire. Il y a un style classique qui, s' il est bien exploité, est inusable.

Au Japon, la littérature a beaucoup progréssé sur le fond et dans la forme depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

J'avoue que j'ai du mal avec ce concept de progrès en littérature et en art en général. Evolution oui, nécessaire certes, mais progrès, non.

Bon, j' ai utilisé Progressé non dans le dans le sens de Progrèssion et aussi de changement et non de Progrès qui sonne qualitatif...
ça me paraissait évident...