Nos lectures de mars 2015

colimasson a écrit:

Je lis Les pouvoirs de la parole de René Daumal et La mythologie d'Edith Hamilton et Les nouveaux chiens de garde de Serge Halimi et les Isefra de Si Mohand (je crois que c'est tout)

Tu as combien d'yeux ?

Je retournerai peut être voir Poe un de ces jours alors, merci eXPie de tes conseils !

eXPie a écrit:

Et que je lise le Roman de la momie un jour !

Ainsi que ses autres textes en prose.

Silveradow a écrit:

Je découvre seulement Gautier, je n'ai rien lu de lui, il est tombé par hasard dans ma liseuse !

Bonne découverte alors.

Du côté de chez Swann de Marcel Proust

Le donjon de Naheulbeuk : La Couette de l'oubli de John Lang (à part ça il m'arrive de lire des ouvrages sérieux rassurez-vous)

Klora a écrit:

Le donjon de Naheulbeuk : La Couette de l'oubli de John Lang (à part ça il m'arrive de lire des ouvrages sérieux rassurez-vous)

J'ai jamais lu un donjon alors que je suis fan de leurs audios ! Ils sont comment ?

darkanny a écrit:

Du côté de chez Swann de Marcel Proust

Marcel Proust ... traumatisme à vie je pense

Aeriale a écrit:

PS: Oula, je l'ai lu, l'avis sur Mauviginer, topocl. Hu hu, tu n'y es pas allée par le dos de la pelleteuse

Quand on a une pelleteuse, il faut bien la sortir de temps en temps, sinon elle rouille.

Je lis et relis de ces temps-ci Tombeau de Lou de Denise Desautels en lien avec un atelier de prose poétique. C'est du costaud. 133 pages moins une trentaine ou quarantaine pour les illustrations... Denise Desautels maîtrise bien le genre de la prose poétique qui joue un peu des divers genres... et le résultat est un aboutissement en termes de densité et de contenu.

Comparativement, les Élise Turcotte et Daniel Leblanc-Poirier font figure d'esthètes minimalistes. Denise Desautels est à l'autre extrême esthétiquement parlant. Tout autant elle écrit beaucoup dans ses séries de proses successives et pratique l'art de la répétition compulsive, disons que le résultat est stupéfiant. Elle répète, mais c'est à peine si on s'en aperçoit dans une première lecture vierge.

darkanny a écrit:

Du côté de chez Swann de Marcel Proust

coucou copine !! j'ai fini le second tome de Du côté de Guermantes et j'ai Sodome et Gomorrhe qui m'attend pour dans quelques jours (je m'oblige à faire une petite pause parce que sinon je vais dévorer Proust trop vite et il risque en retour de me dévorer...).

bon je vais aller me renseigner sur les pelleteuses avant d'entamer un commentaire sur Sigmaringen d'Assouline !!

Silveradow a écrit:

Marcel Proust ... traumatisme à vie je pense

Bon ou mauvais traumatisme ?

Shanidar, darkanny : Dans ma relecture de Du côté de chez Swann, je suis rendu au chapitre Un amour de Swann, mon émerveillement est intact, et je me souviens que c'était encore "pire" au deuxième volume.

Dreep a écrit:

Silveradow a écrit:

Marcel Proust ... traumatisme à vie je pense

Bon ou mauvais traumatisme ?

Shanidar, darkanny : Dans ma relecture de Du côté de chez Swann, je suis rendu au chapitre Un amour de Swann, mon émerveillement est intact, et je me souviens que c'était encore "pire" au deuxième volume.

Quelle version avez-vous ? Avec ou sans notes ?? J'ai fait l'expérience des deux et préfère pour l'instant largement lire sans les notes car le texte est extraordinaire et le recours aux notes usant (mais j'imagine que pour une relecture les notes sont un plus intéressant).

J'ai les volumes de deux éditions différentes, ça alterne presque à chaque fois... Sinon, je n'ai lu les notes qu'occasionnellement, quand j'en avais envie. Mais sinon, pour ma relecture, je l'accompagne de sa correspondance de lettres choisies par un certain Jérôme Picon. (Pas toute sa correspondance du coup, elle est au moins en quinze volumes, je crois) et j'avoue qu'elle n'est pas du tout inintéressante.

Mais bon, c'est peut-être aussi bien pour les exégètes comme moi

Dreep a écrit:

J'ai les volumes de deux éditions différentes, ça alterne presque à chaque fois... Sinon, je n'ai lu les notes qu'occasionnellement, quand j'en avais envie. Mais sinon, pour ma relecture, je l'accompagne de sa correspondance de lettres choisies par un certain Jérôme Picon. (Pas toute sa correspondance du coup, elle est au moins en quinze volumes, je crois) et j'avoue qu'elle n'est pas du tout inintéressante.

Mais bon, c'est peut-être aussi bien pour les exégètes comme moi

Arf... la dernière fois que je suis allée en ville, j'ai vu chez un bouquiniste ses lettres à Mme Strauss et je me suis dit : ta, ta, ta, finis d'abord La Recherche et maintenant je regrette...

Tous les livres de janvier et février m'ont déçu... Je tente la correspondance de Flaubert... En espérant me guérir des Edith Warton, Volodine, Scohy, Franceus...

Celle de Picon est en tout cas assez réduite, et forcément peu exhaustive. Mais elle me permet de voir lesquelles de ses correspondances sont les plus potentiellement intéressantes dans leur intégralité. Celle à Mme Strauss l'est assez, je crois bien. Je suis pas encore rendu assez loin pour lire ses quelques lettres à Gide, mais je les présume aussi savoureuses.

Hanta a écrit:

Tous les livres de janvier et février m'ont déçu... Je tente la correspondance de Flaubert...  En espérant me guérir des Edith Warton, Volodine, Scohy, Franceus...

Ah... Volodine a été un peu une déception pour moi aussi (Songes de Mevlido) Même si je me réserve les autres sans a priori, lui laissant encore quelques chances. Et la correspondance de Flaubert, je veux la lire aussi...