Nos lectures de mars 2015

Dreep a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Je m'aperçois que ma méthode de macération et d'attente de lectures porte fruit. Après avoir lu Céline, je retombe mieux dans l'univers de Robert Walser et Sur quelques-uns et sur lui-même. Ma liste se réduit depuis quelques temps, mais est toujours en processus de reconstruction perpétuelle. Denise Desautels fait partie de mes chantiers de lectures dans le domaine de la poésie en prose. Je devrais finir par revenir à L'homme sans qualités de Robert Musil et Jean-Simon Desrochers reprendra ses droits par après avec La canicule des pauvres et Processus agora.

J'ai plus ou moins la même impression, à tort ou à raison je ne sais pas, je suis sans doute un peu jeune. Robert Walser me fait depuis quelques temps envie, aussi, avec Les Enfants Tanner.

Il faut surtout du vécu, des connaissances, un goût, de la curiosité et pourquoi pas des études pour passer au-travers de tout ça...

Pour Les enfants Tanner, je ne me presse pas trop... La promenade étant déjà un graal en soi.

Pas sûr, je me suis toujours débrouillé en autodidacte.

Les connaissances et le goût se construisent toujours et n'ont heureusement jamais de forme définitive disons qu'elles se précisent où s'élargissent ("Ouvrir, ouvrir, toujours ouvrir") avec le temps et la curiosité.

églantine a écrit:

Je commence Trois couples en quête d'orages de Lionel Duroy .

Mouais , terminé ...très bof bof !
Mais il parait que ce n'est pas le meilleur ....donc je vais insister un peu puisque j'en ai d'autres dans ma LAL de ce même auteur et que j'étais très motivée pour lire son dernier "L'échappée belle" pour continuer dans l'univers d'Emil Nolde .
A suivre !

Refus de témoigner , de Ruth Klüger.
J'en suis à la page 30 et je suis séduite. Sur un tel sujet (Vienne en 1938, cette impertinence, cet humour , cette tendresse (pour son père qui va être déporté))!
Merci Armor !

je suis avec Lowry : Sous le volan et en ce moment les nouvelles Ecoute notre voix O Seigneur !

on dit que pour être belle il faut souffrir (ouais bon) et là pour lire une belle écriture, aussi !

Sous le volcan, sous la traduction de Jacques Darras ?

oui Dreep, mais ce n'est pas la traduction qui me fait souffrir c'est l'esprit de Lowry où je déambule (volontairement) comme dans un labyrinthe avec l'envie de trouver la sortie et le regret d' en sortir !

je ne sais si je suis claire là !

Jacques Darras reprochait à Stephen Spriel (l'autre traducteur de Under the Volcano) de se complaire dans "l'obscurité" et d'être finalement plus "obscur" que Malcolm Lowry dans la version originale. Je ne suis pas tout à fait d'accord. J'ai lu le livre dans les deux traductions (mais pas encore dans la version originale) et je trouves pas la version de Darras beaucoup moins obscure (si tant est que ce livre soit obscur, à mon avis, il ne l'est pas tant que ça) que celle de Spriel. En revanche, je trouves que la traduction de Spriel est meilleure à beaucoup de point de vue.

Mais c'est sans doute discutable.

Je l'ai dans ma PAL, va falloir que je me motive à faire un tour sous le volcan, un de ces 4. En attendant, je découvre John Cheever avec Insomnies, et j'ai p'tet trouvé un plan pour mettre la main sur Rabbit en paix, d'Updike...

je vais me remettre à avancer dans Goldberg Variations mais je vais garder des regrets pour quelques journées décousues qui m'ont certainement fait rater quelque chose de la construction. c'est bien dommage !

Dreep a écrit:

Pas sûr, je me suis toujours débrouillé en autodidacte.

Les connaissances et le goût se construisent toujours et n'ont heureusement jamais de forme définitive disons qu'elles se précisent où s'élargissent ("Ouvrir, ouvrir, toujours ouvrir") avec le temps et la curiosité.

De la manière que tu parles, Dreep, tu me sembles être de ceux qui privilégient l'esprit de la forme de l'essai. Tu devrais peut-être regarder de ce côté-là pour voir s'il y a des choses qui t'intéressent, si tu le fais pas déjà bien sûr.

A vrai dire, j'ai du mal à dissocier les deux. Mais j'ai peut-être pas très bien compris ce que tu entends par-là, pourrais-tu préciser ta pensée ?

Dreep a écrit:

A vrai dire, j'ai du mal à dissocier les deux. Mais j'ai peut-être pas très bien compris ce que tu entends par-là, pourrais-tu préciser ta pensée ?

Un essai dans la tradition lancée par Les essais de Montaigne, exemple, un essayiste littéraire de renom a pour nom Maurice Blanchot.

Je commence :

* B. de Saint-Pierre, Paul et Virginie.
* J. du Bellay, Les Regrets & Les Antiquités de Rome.

Je suis en train de lire Lark et Termite : Jaune Anne Phillips, et je peux d' ores et déjà vous le
conseiller. Comme l' écrivait  Marie, on y trouve de très belles personnes. Et une sensibilité proche
de Carson Mc Cullers parfois...