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| Peter Bogdanovich | |
| | Auteur | Message |
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Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Peter Bogdanovich Ven 1 Mai 2015 - 9:29 | |
| Peter Bogdanovich - Citation :
- Comme acteur, Peter Bogdanovich débute dans le mythique Les Anges sauvages de Roger Corman, événement de la contre culture où figurent Peter Fonda et Nancy Sinatra. Cinéphile averti et critique renommé, il se tourne vers la réalisation l'année suivante avec un documentaire sur Howard Hawks, et un an plus tard aborde le long métrage de cinéma. Il rend d'abord hommage aux anciennes gloires : Mamie Van Doren, avatar tardif de Mae West dans la science-fiction kitch, et surtout Boris Karloff à qui il offre son dernier bon rôle dans le suspense La Cible.
Bogdanovich apparaît dans ces premiers films et dans d'autres films qu'il réalise ensuite. Comme acteur (rare) de cinéma, il privilégie le cinéma d'auteur : Orson Welles, pour plusieurs collaborations, Agnès Varda, John Cassavetes, plus tard Sofia Coppola et Henry Jaglom. Pour l'heure La Dernière Séance, radiographie d'une ville perdue du Texas à travers sa jeunesse, fait un triomphe : le film révèle aussi Cybill Shepherd, sa compagne, jusque-là mannequin réputé, et Jeff Bridges. Tandis que Sheperd tourne la comédie Le Brise-cœur sous la direction de la scénariste Elaine May (plus inspirée que pour Ishtar), Peter remporte de grands succès avec les comédies On s'fait la valise, docteur ? où il forme le couple Barbra Streisand - Ryan O'Neal et La Barbe à papa (1973) avec la délicieuse Tatum O'Neal qui gagne à 10 ans l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Le cinéaste s'impose comme un héritier raffiné du burlesque hollywoodien.
Malheureusement les deux films qu'il offre à Cybill sont des échecs publics : le drame Daisy Miller d'après Henry James et la comédie musicale Enfin l'amour (avec Burt Reynolds) condamnent pratiquement la carrière de l'actrice. Bogdanovich convoque ensuite son équipe gagnante, Ryan et Tatum O'Neal, dans Nickelodeon, évocation nostalgique d'un cinéma enfui. Les deux films suivants, Jack le magnifique avec Ben Gazzara et Et tout le monde riait avec Audrey Hepburn, sont diversement accueillis. Il lui faut attendre l'original Mask pour retrouver la faveur du public. Pour son rôle de mère, Cher reçoit un prix d'interprétation à Cannes en 1985 (mais n'est pas nommée aux Oscars). Depuis le metteur en scène a dirigé cinq films (avec les participations de Rob Lowe, Michael Caine, River Phoenix, Sandra Bullock et Kirsten Dunst) mais seul Texasville (1990), suite de La Dernière Séance dix-neuf ans après, a suscité l'intérêt de la critique.
En 1998, l'acteur participe au tournage de Studio 54 de Mark Christopher. (Source : Wikipedia) Filmographie1968 : Voyage to the Planet of Prehistoric Women 1968 : La Cible (Targets) 1971 : La Dernière Séance (The Last Picture Show) 1971 : Directed by John Ford (documentaire) 1972 : On s'fait la valise, docteur ? (What's Up, Doc?) 1973 : La Barbe à papa (Paper Moon) 1974 : Daisy Miller 1975 : Enfin l'amour (At Long Last Love) 1976 : Nickelodeon 1979 : Jack le magnifique (Saint Jack) 1981 : Et tout le monde riait (They All Laughed) 1985 : Mask 1988 : Illegally Yours 1990 : Texasville 1992 : Noises Off... 1993 : The Thing Called Love 2001 : Un parfum de meurtre (The Cat's Meow) 2014 : Broadway Therapy | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Peter Bogdanovich Ven 1 Mai 2015 - 9:41 | |
| Broadway TherapyRetour remarqué à la mise en scène pour Peter Bogdanovich, avec un film en forme de cocktail euphorisant bourré de références. Entre Woody Allen et la screwball comedy des années 30, Broadway Therapy est un hommage au passé exprimant fraîcheur et enthousiasme. L'incursion d'une ex call-girl dans le milieu du théâtre new-yorkais est ainsi le prétexte à de multiples quiproquos et retournements de situation. Les couples se créent et se déchirent sans temps morts, les éclats de rire succédant en un instant à la colère. L'ensemble est très agréable à suivre, même si le scénario est un peu trop construit, à la recherche de sa propre efficacité. L'exercice de style, bien que séduisant, ne permet pas de dégager suffisamment de spontanéité et de personnalité pour représenter davantage qu'une parenthèse. | |
| | | | Peter Bogdanovich | |
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