José Guadalupe Posada [Dessinateur]

"José Guadalupe Posada (1852–1913) – «le Daumier mexicain»
José Guadalupe Posada naît à Aguascalientes, dans le nord du pays, le 2 février 1852. C'est un jour de fête au Mexique, el Día de la Candelaria (la Chandeleur), qui est ici aussi importante que la «Fête des Morts» en novembre. C'est sûrement un signe dans le destin de Posada. Cette époque est encore marquée par les luttes pour le pouvoir qui traversent le Mexique et qui suivent les guerres de la Réforme. Le pays est exsangue et profondément coupé en deux depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat imposée par Hidalgo."

Origine : Le site Encyclopédie sur la mort.

Après un apprentissage comme graveur, Posada commença une carrière de caricaturiste. A 19 ans il publie quelques numéros d' une
revue satirique.
Il devient ensuite imprimeur itinérant, illustrateur et une partie de son travail est publié dans des journaux à sensation évoquent des faits
récents.
Comme il n' hésitait pas à s' en prendre à la politique de son pays et à la religion, il connut la prison à plusieurs reprises.
Il travailla sans relache depuis le début de la Révolution mexicaine et jusqu' à sa mort en 1913.
De nombeux artistes mexicains ont témoigné de leur admiration pour Posada, sa profonde originalité, son humour noir.
Ce fut le cas de peintres comme Orozco ou Rivera, du poète Octavio Paz. Et également  André Breton.
Ils admiraient aussi le fait qu' il n' hésiat jamais à critiquer la répression d' un dictateur comme Porfirio Diaz.
Son style est caractérisé par une dramatisation extreme du tragique en prenant la mort comme personnage principal de son œuvre
graphique.
Un thème populaire s' il en est et que connaissent  les mexicains qui ont toujours représenté la mort sous la forme d' objets les plus divers.

Extrait de Wikipédia.

Calavera veut dire crane en espagnol. C' est le symbole du Jour des morts au Mexique. Par extension,  la calavera peut s' applqiuer
à des représentations de figurines en forme de squelette. Et dans le cas de lithogrphies illustrant de façon tragique et comique la vie
quotidienne ou plus tard la Révolution.
On y retrouve aussi une critique de la bourgeoisie bien pensante, des militaires et des puissants.

Quelques exemples :


Calavera "Catrina"



Calavera de Don Quijote



Posada et la Revolution



Le jour des morts