Bon, notre chère Shanidar a raté deux des très bonnes émissions de ce cycle... je vais tenter de donner un petit aperçu de mes impressions
(s’il y a d’autres membres qui ont vu une ou plusieurs de ces reportages, n’hésitez pas de poster sur ce fil, cela peut donner envie à des lectures, même après les émissions
)
L'Autriche d'Arno Geiger, Robert Menasse et Josef WinklerAprès celle pour l’Allemagne, la deuxième émission que j’ai regardé en version allemande, toutes les autres, n’importe la langue, je les ai regardé en version françaiseArno Geiger, je ne connaissais que de nom. Et je dois dire j’étais agréablement surprise.
Je l’ai trouvé très sympa (bien qu’il me manquait cette belle mélodie que –presque- tous les Autrichiens ont pour parler… leur accent est l’un des plus jolis que je connais).
J’ai a-d-o-r-é sa ‘manie’ (il l’a nommé lui-même ainsi) de collectionner des anciennes photos.
Son roman qui parle de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer se trouve depuis cette émissions sur ma LAL.
Je connaissais
Robert Mensasse et je dois dire que j’avais une toute autre image de lui en tête.
Dans cette émission, je le trouvais énormément charismatique et il m’a fait une forte impression. Je vais reprendre un de ses livres qui se trouve sur mes étagères et que j’avais moyennement aimé dans le temps… avec les images en tête et ses propos, je pense que je vais avoir une autre approche.
Et finalement
Josef Winkler. Déjà le fait de l’entendre parler… sa voix trahit toutes les blessures qu’il a probablement reçu en tant que garçon/jeune homme.
J’avais toujours l’impression que Thomas Bernhard était l’Autrichien qui haïssait le plus son pays… il a trouvé un digne successeur dans la personne de Josef Winkler.
Et tout comme Bernhard, il ne peut pas vivre ailleurs. Bien qu’il a voyagé plus et certainement essayé d’oublier ses racines, il n’arrive pas. Il ne peut pas se priver de son pays natal… et d’écrire là-dessus.
Je pense que la majorité de son œuvre est en quelque sorte une thérapie pour surmonter ses expériences en grandissant dans la pampa autrichienne…
La Roumanie de Norman Manea, Gabriela Adamesteanu, Mircea Cartarescu, Florin LazarescuUne autre émission que j’ai beaucoup aimée et qui m’a donné plein d’envies de lecture.
Norman Manea, je pense que je n’ai pas besoin de parler plus de lui, il est si connu…
C’est marrant pour
Gabriela Adamesteanu, son livre
Une matinée perdue se trouve sur mes étagères et l’émission a confirmé que je veux la lire.
Ce qu’elle a dit lors de ses interventions m’a semblé honnête et sympa…
Tout de même pour
Mircea Cartarescu. Il était adorable. Malheureusement il écrit surtout des livres qui ne m’attirent pas trop (SF, peut-être quelque chose pour Shanidar).
Pour décrire une scène du reportage : l’équipe de tournage l’a suivi dans une rencontre auteur-lecteurs. Il se trouvait à une table, sur un podium… après qu’on l’avait présenté au public, il a pris son microphone et dit qu’il allait tout d’abord descendre de ce podium, il ne voulait pas parler aux gens en se trouvant ‘en hauteur’
Voilà tout pour me convaincre
Mon coup de cœur est pour
Florin Lazarescu. Un jeune talent qui jette plein de nouveaux yeux sur son pays.
Son roman
Notre envoyé spécial me semble d’après le résumé être une parfaite lecture pour aboutir ce pays.
En plus il est un sublime photographe… et après l’émission, j’avais trouvé un lien pour voir ses photos… que je ne retrouve naturellement pas maintenant !