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| John Irving | |
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Auteur | Message |
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odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: John Irving Dim 6 Fév 2011 - 21:39 | |
| - Oreiller a écrit:
- Je suis actuellement en plein milieu de L'Œuvre de Dieu, la part du Diable. Il faut avant tout savoir qu'Une prière pour Owen est un de mes meilleurs souvenirs de lecture et que Le monde selon Garp m'a valu quelques nuits blanches. On retrouve ici ce qui m'avait passionné dans ses deux autres romans que j'ai lu, à savoir des personnages hauts en couleur, attachants et crédibles, un "univers" délicatement et méticuleusement construit le tout allié à une prose très agréable. Pourtant, le roman ne me touche pas autant que les deux autres, peut être car je ne l'ai pas fini mais plus probablement car je me suis fait à son style et que le plaisir de la découverte est moins présent, je suis ici en territoire familier, il n'y a guère de différence stylistique majeure ce qui n'est en aucun cas un défaut vu la qualité proposée; c'est tout simplement très bon et je n'ai pas grand chose à ajouter à cela.
Moi, c'est le contraire. J'avais bien aimé Le monde selon Garp mais sans plus, par cotre je suis rentrée à fond dans L'oeuvre de Dieu, le part du diable. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Irving Mer 9 Fév 2011 - 21:26 | |
| Dernière nuit à Twisted River...
Fini. Enfin. C'était loooong. Parce que répétitif. Parce qu'il parle trop de la "pauvre condition d'écrivain célèbre" : les paparazzi, les galères à trouver le bon mot, la bonne phrase (encore que ça, c'est intéressant), et surtout, il passe du temps à nous parler des livres qu'il écrit, des histoires, de leurs différences avec la vraie vie de l'écrivain... et c'est complètement inutiles de creuser aussi loin. C'est redondant.
Et si c'est en effet bien politisé à casser du sucre sur le gouvernement américain, c'est tout de même facile, superficiel, et n'apporte pas bien grand chose. Juste que ça met en avant un état d'esprit de l'intello bobo de gauche... mou politique mais pacifiste du fond de sa hutte.
Une écriture qui reste fluide, ce qui permet de ne pas ronchonner pendant la lecture, mais qui n'est pas assez à creuser quelque chose pour accrocher réellement... et vu que l'histoire se rabâche, ça devient insuffisant pour "se lire tout seul".
Dommage. Parce qu'on trouve des tas d'éléments qui font qu'Irving est un auteur qui plaît : humanité, chouettes histoires, des personnages vite identifiés, un peu originaux, brutaux mais attachants. Un peu de folie (mais vraiment pas trop trop comparé aux premiers livres).
Ici c'est surtout triste, mélancolique, nostalgique. Il se fait vieux Irving. Il ne parle que de gens qui meurent, qui partent, qui disparaissent. De deuils, d'espoirs perdus. Et je trouve qu'il n'est pas très doué là-dedans. Ça fait limite le vieux grand-père qui te radote ses vieilles histoires, qui les mélangent entre elles, et qui essayent de s'accrocher à ses souvenirs alors qu'ils lui échappent. Et une soirée, c'est sympa le papi, un week-end de coupure avec le monde, ça passe encore, mais après plusieurs jours, ça donne envie de hurler : mais fait quelque chose !
Un vrai gros bof, donc, au final, qui me dit que vraiment : Irving, c'était mieux avant.
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| | | Ouliposuccion Envolée postale
Messages : 236 Inscription le : 06/09/2011 Localisation : ouzbekistan
| Sujet: Re: John Irving Mer 28 Déc 2011 - 17:54 | |
| Je te retrouverai Seuls depuis la fuite de William, un organiste qui collectionne les conquêtes féminines et les tatouages, Alice et son fils partent pour l’Amérique. L’enfant grandit entre les filles à matelots, chastes institutrices et imprésarios douteux. A vingt ans, Jack Burns brille au firmament de Hollywood et collectionne les femmes. Pour autant, rien ne remplace jamais le regard d’un père … Après m’être régalée avec « Dernière nuit à Twisted river » « Le monde selon Garp » « L’œuvre de dieu la part du diable », au tour de « je te retrouverai » Une chose est certaine, c’est que je n’ai pas retrouvé Irving durant une bonne partie du livre. Aussi je le divise en deux étant donné que mes sentiments divergent grandement au cours de cette lecture. Je m’y suis prise à deux fois pour lire ce roman ayant eu beaucoup de mal à rentrer dans ce récit bien trop répétitif à mon goût. Dans la première partie, seuls les lieux de l’action changent, pour le reste, une perpétuelle recherche d’un père dans diverses églises et des descriptifs de tatouages. On se dit que la deuxième sera surement la bonne et qu’enfin la trame de ce roman va voir le jour. Malheureusement non, les longueurs qui sont souvent attribuées à cet auteur ne font pas défaut à cette réputation, bien au contraire, elles sont lassantes, et c’est bien la première fois qu’il m’ennuie. Irving nous noie dans un univers soporifique dans lequel chaque chapitre évoque le petit Jack dans le personnage d’une pièce de théâtre. Comble de la lassitude, Jack, enfant de 9 ans , obnubilé par le sexe est présenté comme le sex symbol des adolescentes de terminale qui n’en veulent qu’à son corps, quand ce n’est pas les mères de famille …La raison invoquée étant qu’il a hérité des gènes de son père , coureur notoire et poursuivra donc ses frasques … Bon, on est à deux doigts de refermer ce livre et de se dire que vraiment c’est un manqué, mais j’ai tenu bon, curieuse de l’aboutissement malgré les lenteurs et mon scepticisme même si ce roman se veut largement autobiographique parait-il. A noté que nous en sommes déjà à quasi 300 pages, même si le livre en comporte 1000 … J’avoue avoir du mal à me dire qu’ Irving me déçoit. J’ai cru un temps que le tatouage d’un cœur brisé en couverture était une prémonition, une sorte de message subliminal, je te retrouverai…Oui peut-être un jour. Mais « la fille de persévérance » n’est pas qu’une tatoueuse, la preuve … Et ça paie enfin… Lors de la troisième partie, les personnages prennent des couleurs et nous avec, on sort de sa léthargie et la brume obscure s’efface pour laisser place à un sursaut d’intérêt. Irving revient alors que je pensais l’avoir perdu avec des personnages bien vivants, une écriture toujours aussi méticuleuse nous transportant dans son monde. Cette histoire devient séduisante et les pages tournent bien plus vite et avec plus de délectation. On se régale du duo Jack Burns acteur travesti /Emma auteur à succès et tout ce melting pot d’individus décalés qui gravitent autour d’eux, le tout parsemé de références cinématographiques et une pointe d’humour chère à Irving. On ne s’y trompe pas, on apprivoise les personnages qui ont dorénavant une certaine saveur. Au final, on est happé, on suit Jack Burns replongeant dans son enfance à la suite d’un événement dramatique, on le sent se débattre de l’emprise de ces femmes qui ont forgé ce qu’il est, ce qu’il tente d’oublier depuis toujours par des rôles de composition. Mais le masque de la comédie s’effondre devant la tragédie de l’âme, Saint Hilda, école aux mille souvenirs, le mensonge d’une mère. Ultime retour en arrière et flashbacks imprécis, la vérité doit voir le jour. Une enfance vole en éclats au milieu des aiguilles de tatouages qui brisent des cœurs… Paradoxalement le mien s’emballe par cette lecture, Irving sait troubler, possède ce don de mener son lecteur dans l’ombre afin de mieux lui faire percevoir l’éclat d’une trame qui resplendit par sa virtuosité. C’est avec brio qu’il décrit les tourments ravageurs d’un esprit blessé qui trouvera le souffle au travers d’une violence interne d’aller au bout de sa recherche. En refermant la dernière page, je me suis félicitée de ne pas avoir abandonné ce livre, chose que j’aurais surement faite si je n’avais pas eu de premières approches avec cet auteur auparavant. Conclusion, il restera pour moi un très bon livre aux débuts périlleux mais qui vaut vraiment la peine de s’y attarder. Jack Burns…Un personnage que je n’oublierai pas. Quant à John Irving , je le retrouverai. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Irving Mer 28 Déc 2011 - 18:05 | |
| Tu peux déjà te plonger dans L'Hôtel New Hampshire !
J'ose plus rien tester d'Irving. Ce que tu racontes pour Je te retrouverai me fait penser à ma lecture de Dernière nuit à Twisted River... Il manque vraiment un vrai quelque chose sur la longueur. | |
| | | Ouliposuccion Envolée postale
Messages : 236 Inscription le : 06/09/2011 Localisation : ouzbekistan
| Sujet: Re: John Irving Mer 28 Déc 2011 - 18:19 | |
| Je n'ai pas eu ce sentiment de longueur dans "Dernière nuit à Twisted river" je suis rentrée de suite dans l'histoire , mais je t'assure que "je te retrouverai" , au final vaut vraiment le coup de s'y interesser ^^ | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: John Irving Mar 31 Jan 2012 - 16:07 | |
| Fait chier cet Irving...
J'ai eu entre les mains Dernière nuit à Twsited River et le petit pitch de résumé m'avait presque donné envie... Mais là. Après le commentaire de Queenie, je crois que je vais définitivement abandonner Irving et rester sur mes 2 délicieuseries de lui.
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| | | krys Sage de la littérature
Messages : 2093 Inscription le : 06/09/2009 Age : 65 Localisation : sud ouest
| Sujet: Re: John Irving Sam 3 Mar 2012 - 22:43 | |
| Dernière nuit à Twisted River
Les romans de John Irving sont comme des symphonies : au fil du récit, les thèmes apparaissent, parfois légers, ténus, puis reviennent avec force pour emporter le lecteur, submergé d'émotion. Tout commence dans le New Hampshire, près d'une rivière, dans un coin sauvage où travaillent les bûcherons. C'est là que Dominic, le cuisinier, vit avec son fils Dany. Un accident les contraint à fuir pour échapper à la vindicte du shérif local. Au travers de leur périple, ils garderont l'amitié de Ketchum, leur ami fidèle, une force de la nature à l'esprit frondeur. Malgré un début un peu laborieux, on est vite entraîné dans les aventures de ces personnages attachants et sensibles, qui se succèdent sur trois générations. Superbe. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: John Irving Ven 6 Avr 2012 - 23:14 | |
| Une veuve de papier
Un roman d'Irving très inégal....trop long sans doute, car la première partie est très belle dans ses élans romanesques et révèle des personnages d'une émouvante fragilité. Ces vestiges du passé s'incarnent par le poids des images, des instantanés qui transcendent des souffrances et des regrets. Malheureusement, le passage du temps ne permet pas de conserver la force d'une sensibilité, et je trouve que les développements de la seconde moitié cherchent à retrouver un état de grâce sans parvenir à faire vivre le récit. Irving crée une frustration, jusqu'à un final plutôt bâclé dans son ambition réconciliatrice. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Irving Dim 8 Avr 2012 - 19:25 | |
| Un roman très inégal, il est vrai, principalement dans la deuxième partie. Mais quelle première partie délicieuse |
| | | petitepom Envolée postale
Messages : 155 Inscription le : 25/06/2012 Age : 59 Localisation : Corrèze
| Sujet: Re: John Irving Lun 25 Juin 2012 - 17:27 | |
| Une prière pour Owen C’est la première fois que je finis un livre de john Irving et que j’aime, le personnage d’ Owen est hors du commun, je suis tombée sous son charme comme tout les personnages qui l’entourent.
Ce n’est pas seulement le personnage d’Owen qui m’a intéressé dans ce livre, c’est le regard de l’Amérique dans ces années 50/60 :
-tout d’abord, la façon dont vit la famille de John, malgré les différences de classe, il y a une communication et une entraide, les barrières sociales s’effacent peu à peu et réunit tout le monde avec la modernité ; l’arrivée de la télé en est l’exemple flagrant.
-l’école est aussi le modèle de celle d’aujourd‘hui en Europe, comme l’arrivée des Psychologues pour régler les problèmes ; là encore l’école évolue, efface les différences et apportent d’autres méthodes d’enseignement.
L’amitié entre John et Owen est très fusionnelle, Owen est le moteur qui fait avancer John. Cela est très prenant et fait la richesse de ce livre.
J’ai beaucoup aimé ce récit, sans aucun moment d’impatience comme ce fut le cas à la lecture de « une veuve de papier » et « la quatrième main » ; comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter sur une mauvaise impression.
J'ai tenté "le monde selon Garp", dès le premier chapitre, j'ai encore du mal, je le reprendrais de temps en temps, on m'en a dit tellement de bien que je persiste.
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Irving Lun 25 Juin 2012 - 20:38 | |
| Si tu parcours ce fil tu verras que l'on est beaucoup à avoir trouvé qu'Irving fait des livres plutôt moins bons depuis une bonne dizaine d'années. Il vaut mieux s'attarder sur les anciens pour parvenir à l'apprécier ! D'où ta déception pour La quatrième main et La veuve de papier.
Pour Le monde selon Garp, c'est un côté loufoque masculin qu'il y a dans d'autres livres d'Irving (L'épopée du buveur d'eau par exemple) que je trouve très bon, mais qu'il vaudra peut-être mieux que tu évites.
Par contre, si tu as aimé à ce point Une prière pour Owen, tu aimeras à coup sûr L'oeuvre de Dieu, la part du diable. | |
| | | unmotbleu Sage de la littérature
Messages : 1329 Inscription le : 08/03/2013 Age : 65 Localisation : Normandie Rouen
| Sujet: Re: John Irving Sam 9 Mar 2013 - 14:54 | |
| la lecture, ça doit être comme les souvenirs... on se souvient des bons avec nostalgie. un plaisir fou à découvrir "le monde selon Garp" je n'ai pas lu Irving depuis longtemps et à voir vos commentaires ce n'est peut être pas plus mal. il était un écrivain vigoureux, aurait il mal vieilli? | |
| | | unmotbleu Sage de la littérature
Messages : 1329 Inscription le : 08/03/2013 Age : 65 Localisation : Normandie Rouen
| Sujet: Re: John Irving Ven 12 Avr 2013 - 21:47 | |
| Le monde selon Garp
c'est mon préféré de J IRVING pour l'originalité et le style. des personnages hors du commun et l'ambiance US | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: John Irving Sam 13 Avr 2013 - 7:41 | |
| - unmotbleu a écrit:
- Le monde selon Garp
c'est mon préféré de J IRVING pour l'originalité et le style. des personnages hors du commun et l'ambiance US je m'y étais tellement ennuyée! Où était le punch de L'oeuvre de Dieu, la part du Diable et de l' Hotel New Hampshire? Et au vu de ton avatar, bat, je crois bien que le nouveau Denis Lehane est une espèce de suite de Un pays à l'aube. Chic! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Irving Sam 13 Avr 2013 - 10:35 | |
| - bat97 a écrit:
- J'ai commencer Le monde selon Garp je trouve cela bien pour l'instant.
Je l'ai commencé il y a quelques jours également ! - topocl a écrit:
- unmotbleu a écrit:
- Le monde selon Garp
c'est mon préféré de J IRVING pour l'originalité et le style. des personnages hors du commun et l'ambiance US je m'y étais tellement ennuyée! Où était le punch de L'oeuvre de Dieu, la part du Diable et de l'Hotel New Hampshire?
On y retrouve beaucoup de l'ambiance de ces deux livres, je trouve, mais c'est vrai qu'il me paraît un chouia plus... mou, plus pataud.
Dernière édition par Queenie le Ven 13 Sep 2013 - 18:12, édité 1 fois | |
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