Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Les poètes américains

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Julien
Sorcière
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MessageSujet: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 13:55

Rares sont les américains qui peuvent vivre du métier de poète. Le milieu poétique, tant amateur que professionnel, est cependant très vivant aux USA, surtout dans les grandes villes.
Je propose d’ouvrir un sujet pour parler d’une de mes passions, la poésie américaine contemporaine (ou du moins très récente). J’y mettrai de petits échantillons en anglais et des traductions tentatives si les poèmes ne sont pas trop difficiles. N’hésitez pas à contribuer vos poèmes favoris !

J'ouvre le bal avec Billy COLLINS, qui jouit d’un grand succès aux USA. Ses poèmes écrits dans une langue simple, très orale, sont à la fois accessibles et touchants. Ses recueils les plus connus sont The Art of Drowning, Picnic, Lightning, et The Trouble with Poetry. A ceux que Billy Collins intéresserait, je recommanderais Sailing Alone Around the Room, qui est une sorte de ‘best of’ de ses poèmes publiés avant 2001.

Citation :

On Turning Ten
(1995, tiré de The Art of Drowning)

The whole idea of it makes me feel
like I'm coming down with something,
something worse than any stomach ache
or the headaches I get from reading in bad light--
a kind of measles of the spirit,
a mumps of the psyche,
a disfiguring chicken pox of the soul.

You tell me it is too early to be looking back,
but that is because you have forgotten
the perfect simplicity of being one
and the beautiful complexity introduced by two.
But I can lie on my bed and remember every digit.
At four I was an Arabian wizard.
I could make myself invisible
by drinking a glass of milk a certain way.
At seven I was a soldier, at nine a prince.

But now I am mostly at the window
watching the late afternoon light.
Back then it never fell so solemnly
against the side of my tree house,
and my bicycle never leaned against the garage
as it does today,
all the dark blue speed drained out of it.

This is the beginning of sadness, I say to myself,
as I walk through the universe in my sneakers.
It is time to say good-bye to my imaginary friends,
time to turn the first big number.

It seems only yesterday I used to believe
there was nothing under my skin but light.
If you cut me I could shine.
But now when I fall upon the sidewalks of life,
I skin my knees. I bleed.

Je propose une traduction très littérale, peu élégante mais qui permet de se faire une idée du poème. Bien sûr, toutes les subtilités n’y sont pas, mais j’ai fait au mieux content
Citation :

Avoir bientôt dix ans
(1995, tiré de The Art of Drowning)

Cette idée me donne l’impression
de couver quelque chose,
quelque chose de pire que n’importe quel mal de ventre
ou que les migraines après avoir lu dans l’obscurité
une sorte de rougeole de l’esprit,
d’oreillons de la psyché,
une varicelle de l’âme qui défigure.

Tu me dis qu’il est trop tôt pour regarder en arrière
mais c’est que tu as oublié
la parfaite simplicité d’avoir un an
et la belle complexité introduite par le deux.
Mais je peux m’allonger sur mon lit et me rappeler chaque chiffre.
A quatre ans j’étais un sorcier arabe.
Je pouvais me rendre invisible
en buvant un verre de lait d’une manière particulière.
A sept ans j’étais un soldat, à neuf ans un prince.

Mais maintenant je suis surtout à ma fenêtre
je regarde la lumière tardive de l’après-midi.
Jamais avant elle n’était tombée si solennellement
sur le côté de ma cabane dans l’arbre,
et mon vélo jamais ne s’était appuyé contre le garage
comme aujourd’hui
vidé de sa vitesse bleu sombre.

C’est le début de la tristesse, me dis-je
alors que je traverse l’univers dans mes tennis.
Il est l’heure de dire au revoir à mes amis imaginaires
l’heure d’atteindre le premier grand nombre.

Il me semble qu’hier encore, je croyais
qu’il n’y avait sous ma peau que de la lumière
que si on me coupait, je brillerais.
Mais maintenant lorsque je tombe sur les trottoirs de la vie
je m’écorche les genoux. Je saigne.
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Julien
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 15:25

J'ai du mal avec la poésie étrangère en général, surtout celle en vers, la traduction fait perdre les rimes.
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 16:26

bonne idée ce fil, moi qui cherchait mollement de ce côté après mes lectures de George Oppen et Paul Blackburn ! (j'ai du ouvrir des fils ?)

la rime est volontiers baladeuse avec ce genre de forme, plus un rythme propre à la langue qu'une rime proprement dite qui est retenue ?
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 16:34

Bonne idée en effet, mais il faut trouver des éditions bilingues !
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Sigismond
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 18:15

Belle initiative, Sorcière (@Bix: pour les éditions bilingues on se filera les tuyaux...).
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 19:28

Parmi eux, Emily Dickinson a sa place bien à elle, originale et humble. La poésie pour elle est une nécessité absolue. Et une manière
de vivre en accord avec la nature et sa présence constante. Elle n' a  pas  connu, mais les inquiétudes et l' obsession de la mort.
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bix229
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 19:33


Quelques poèmes traduits mais quand meme assez évocateurs.



Je me dis : la Terre est brève –



L’Angoisse – absolue –



Nombreux les meurtris,



Et puis après ?







Je me dis : on pourrait mourir –



La Meilleure Vitalité



Ne peut surpasser la Pourriture,



Et puis après ?







Je me dis qu’au Ciel, d’une façon



Il y aura compensation –



Don, d’une nouvelle équation –



Et puis après ?







Traduction Claire Malroux







On apprend l'eau - par la soif



La terre - par les mers qu'on passe



L'exaltation - par l'angoisse -



La paix - en comptant ses batailles -



L'amour - par une image qu'on garde



Et les oiseaux - par la neige







traduction Guy Jean Forgue







Les êtres d’Épreuve, sont Ceux



Que signale le Blanc –



Les Robes Étoilées, parmi les vainqueurs –



Marquent – un moindre Rang –



Tous ceux-là – ont Conquis –



Mais ceux qui vainquirent le plus souvent –



Ne portent rien de plus commun que la neige –



Nul Ornement, mais des Palmes –



La Reddition – est un genre inconnu –



Sur ce sol supérieur –



La Défaite – une Angoisse surmontée –



Remémorée, tel le Mille



Tout juste franchi par notre Cheville en fuite –



Quand la Nuit dévorait la Route –



Mais nous – chuchotant à l’abri dans la Maison –



Nous bornions à dire – « Sauvé » !







Traduction Claire Malroux







La distance que les morts ont prise



N'apparaît pas d'emblée ;



Leur retour paraît possible



Et consume mainte année.







Et puis, nous nous doutons plus qu'à moitié,



Que nous les avons suivis,



Tellement nous sommes devenus intimes



Avec leur chère mémoire











La tombe est la chaumière



Où m'activant pour toi



Je mets en ordre mon salon



Et prépare le thé de marbre.







Pour deux séparés, pas longtemps,



Un cycle, peut-être,



Que la vie éternelle mettra



Vraiment face-à-face.











Le seul Fantôme que j aie jamais vu



était vêtu de Dentelles - donc -



Il n'avait pas de sandales aux pieds -



Et allait comme flocons de neige -







Son Allure - inaudible, comme l'Oiseau



Mais rapide - de Chevreuil -



Ses manières, étranges, Hybrides -



Ou peut-être de Gui -







Sa conversation - rare -



Son rire - comme la Brise



Qui s'éteint en Fossettes



Dans les Arbres pensifs -







Notre entretien - éphémère -



Lui, par moi, rendu timide -



Et Dieu m'a interdit de regarder en arrière



Depuis ce Jour terrible !











Voici ma lettre au Monde



Qui ne M'a jamais écrit -



Les simples Nouvelles que la Nature disait -



Avec une tendre Majesté







Son Message est confié



À des Mains que je ne vois pas -



Pour l'amour d'Elle - Doux - compatriotes



Jugez-Moi avec - tendresse















Les Mourants se contentent de peu, Chère,



Un Verre d'Eau suffit.



Le Visage discret d'une Fleur



Pour habiller le Mur,







Un éventail peut-être, le Regret d'un Ami



Et la Certitude que quelqu'un



Ne verra plus dans l'Arc-en-ciel



Aucune couleur, quand tu seras partie.







Je suis personne! Qui êtes-vous ?

Etes-vous —personne —aussi ?

Alors nous faisons la paire !

Silence ! on nous chasserait —vous savez !

Que c'est pénible —d'être— quelqu'un !

Que c'est commun —comme une grenouille –

De dire son nom —tout au long de juin—

Au marais qui admire !

Quelques poèmes empruntés au magnifique site Esprits Nomades

A consulter pour les amateurs de poésie 
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 23:49

J’allais répondre que s’il existait des éditions bilingues, je ne me serais pas fatiguée à faire une traduction, mais en cherchant bien j’ai trouvé quelques traductions sur internet. Quelle quiche. Pas grave, ça me permet de présenter mes poèmes préférés de Collins malgré l’absence de traduction professionnelle.

Voici donc :

- Une traduction très fidèle de ‘Aimless Love’/’L’amour en flanant’ par Elizabeth Brunazzi, et deux traductions plus écrites par Maryline Bertolucci, Sonnet américain et Une histoire du temps
source : Recours au poème

- La traduction d’un petit recueil, The Apple that Astonished Paris/La pomme qui étonna Paris par Lise Willar.
Ainsi  qu’une traduction de ‘Forgetfulness’/Perte de mémoire par Saïdeh Pakravan.
source : Ecrits-vains, je sais pas ce que c’est que ce site mais il reste beaucoup de fautes d’orthographe dans les traductions…

Citation :
bonne idée ce fil, moi qui cherchait mollement de ce côté après mes lectures de George Oppen et Paul Blackburn ! (j'ai du ouvrir des fils ?)

la rime est volontiers baladeuse avec ce genre de forme, plus un rythme propre à la langue qu'une rime proprement dite qui est retenue ?
Je les aime beaucoup tous les deux !! Les poésies de Oppen et Blackburn sont plus musicales que celles de Collins (du moins je me rappelle, pour les deux, beaucoup plus de recherche au niveau des assonances), et ils pratiquent davantage l’ellipse grammaticale, ce qui donne un rythme plus dynamique que chez Collins. Je sais pas si je suis claire, mais les phrases complètes avec les conjonctions de coordinations là où il faut etc. ca fait très
Tatatatatata tatata
alors que chez Oppen et Blackburn ça explose dans tous les sens :
TA   ta
                                                               tata !
                                                         ta…)

Enfin oui du coup chez Collins il y a quelques jeux sur les sons, mais surtout une certaine musicalité en effet assez propre à la langue anglaise qui donne cet effet de pseudo-iambe ; je préfère, chez Collins, les rythmes les plus simples et proches des comptines.
Par exemple j’aime beaucoup celui-ci, qui est très TAtaTAtaTAta… avec des ruptures de rythme quand le haiku dont il est question se 'rompt'.

Citation :
Today I pass the time reading
a favorite haiku,
saying the few words over and over.

It feels like eating
the same small, perfect grape
again and again.

I walk through the house reciting it
and leave its letters falling
through the air of every room.

I stand by the big silence of the piano and say it.
I say it in front of a painting of the sea.
I tap out its rhythm on an empty shelf.

I listen to myself saying it,
then I say it without listening,
then I hear it without saying it.

And when the dog looks up at me,
I kneel down on the floor
and whisper it into each of his long white ears.

It's the one about the one-ton temple bell
with the moth sleeping on its surface,

and every time I say it, I feel the excruciating
pressure of the moth
on the surface of the iron bell.

When I say it at the window,
the bell is the world
and I am the moth resting there.

When I say it at the mirror,
I am the heavy bell
and the moth is life with its papery wings.

And later, when I say it to you in the dark,
you are the bell,
and I am the tongue of the bell, ringing you,

and the moth has flown
from its line
and moves like a hinge in the air above our bed.

Et ma traduction super experte (TAtaTA…)  rire
Citation :

Aujourd’hui je fais passer le temps en lisant
l’un de mes haikus préférés
et j’en répète les quelques mots encore et encore.

C’est comme manger
Le même beau petit raisin
encore et encore.

Je marche à travers la maison en le récitant
et laisse ses lettres tomber
dans l’air de chaque pièce.

Je me tiens près du grand silence du piano et le dis.
Je le dis devant une peinture de la mer.
Je bats son rythme sur une étagère vide.

Je m’écoute le dire,
puis le dis sans l’écouter.
puis l’entends sans le dire.

Et lorsque le chien lève la tête et me regarde,
Je m’agenouille sur le sol
et le chuchote dans chacune de ses longues oreilles.

C’est celui qui parle de la cloche d’une tonne dans un temple
et du papillon de nuit qui dort à sa surface,

et chaque fois que je le dis je sens l’atroce
pression du papillon de nuit
sur la surface de la cloche de fer.

Lorsque je le dis à la fenêtre,
la cloche est le monde
et je suis le papillon de nuit qui se repose là.

Lorsque je le dis au miroir,
je suis la lourde cloche
et la vie le papillon de nuit, avec ses ailes de papier.

Plus tard, lorsque je te le dis dans le noir
tu es la cloche
et je suis le battant de la cloche, sonnant en toi,

et le papillon s’est envolé
de son vers
et bouge comme une charnière dans l’air sur notre lit.
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyVen 2 Oct 2015 - 23:56

Merci Bix, Dickinson est un monolithe de la poésie américaine ! Les traductions de Claire Malroux, surtout, sont très, très bonnes.

J’ai un faible pour celui-ci :
Citation :

(341)

After great pain, a formal feeling comes –
The Nerves sit ceremonious, like Tombs –
The stiff Heart questions ‘was it He, that bore,’
And ‘Yesterday, or Centuries before’?

The Feet, mechanical, go round –
A Wooden way
Of Ground, or Air, or Aught –
Regardless grown,
A Quartz contentment, like a stone –

This is the Hour of Lead –
Remembered, if outlived,
As Freezing persons, recollect the Snow –
First – Chill – then Stupor – then the letting go –

Traduction de Claire Malroux :
Citation :

(341)

A une grande douleur, succède un calme solennel –
Les Nerfs ont un air compassé, de Tombes –
Le cœur gourd se demande si c’est Lui, qui a souffert,
Et si c’était il y a des Siècles, ou Hier ?

Les Pieds, en automates, vont –
Rigide ronde –
Au Sol, à l’Air, à Tout
désormais Inattentifs,
Un contentement de Quartz, de caillou –

C’est l’Heure de Plomb
Y survit-on, on s’en souvient
Comme des gens en proie au Gel, se rappellent la Neige –
D’abord – un Frisson – puis la Torpeur – puis l’abandon –
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptySam 3 Oct 2015 - 0:05

Je suis allé au plus court en "empruntant" les traductions françaises existantes. Mais l' avantage des dernières éditions de Dickinson
chez Gallimard est qu' elles sont bilingues. Je les ai et je les recommande.

Il y a des poètes immenses comme Juarroz ou Dickinson qui sont d' une simplicité étonnante et qui pourtant, traduits perdent une partie
de leur force, de leur suggestion, de leur musicalité.
Ceci dit chapeau à ces traducteurs qui ont consacré leur vie et leur intelligence, leur sensibilité à servir de passeurs.
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptySam 3 Oct 2015 - 0:08

très claire cette explication cheers

(et j'aime bien le coup des oreilles du chien).
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptySam 3 Oct 2015 - 9:08

bonne idée de fil... j'adore Billy Collins... et d'autres poètes américains...
puisque je lis en anglais, je n'ai pourtant pas de livres bi-lingues et ne pourrais pas contriuber à ce fil

mais je voudrais bien partager un de mes sites préférés (pour ceux qui lisent en anglais): The Poetry Foundation
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MessageSujet: Re: Les poètes américains   Les poètes américains EmptyMer 7 Oct 2015 - 6:29

Je profite du cadre de mon retour pour contribuer à ce débat et signaler la présence d'un ouvrage de Kenneth White sur Le gang du kosmos. poétique et politique en terre américaine, ouvrage d'analyse poétique qui porte sur les oeuvres et les contributions croisées de Walt Whitman, William Carlos Williams, Allen Ginsberg, Gary Snyder et Robinson Jeffers. Je vous donnerai des nouvelles sur la lecture de cet ouvrage si j'en ai le temps le moment venu. Il s'agit d'un livre publié aux éditions Wildproject. Je rappelle que j'avais présenté Kenneth White comme le tenant du courant de la géopoésie. J'ai toujours quelques réticences sur ce courant émergent. J'imagine qu'en traitant de poésie et d'univers référentiel Beat, je saurai me faire une meilleure idée.
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