Nos lectures de janvier 2016

Peyre a écrit:

Et aujourd'hui j'ai entamé Histoire de la violence d'Edouard Louis, qui est une grosse déception, une ouvrage particulièrement brouillon et au style épouvantable.

J'ai lu la critique dans Télérama qui est à genou devant, trouve que cet écrivain est un génie etc... d'une telle façon que je m'étais dit que je ne le lirais pas. Merci de me le confirmer!

topocl a écrit:

Peyre a écrit:

Et aujourd'hui j'ai entamé Histoire de la violence d'Edouard Louis, qui est une grosse déception, une ouvrage particulièrement brouillon et au style épouvantable.

J'ai lu la critique dans Télérama qui est à genou devant, trouve que cet écrivain est un génie etc... d'une telle façon que je m'étais dit que je ne le lirais pas. Merci de me le confirmer!

Il était invité à la Grande librairie hier soir, il ne m'a pas vraiment donné envie de lire son livre.

en attendant , mardi d'avoir les livres demandés à la bibliothèque, je lis le roi des ténèbres de Gustave Aimard

Son livre ne donne pas envie d'être lu. Je vais cependant essayer d'aller au bout et de vous en donner un avis un peu plus approfondi... même s'il est difficile d'être disert sur le néant.

un peu d'encouragement pour Peyre :

de mon côté je ralentis le plus possible ma lecture des Jardins statuaires de J. Abeille, je la dissèque, je la reprends et je la rêve pour l'empêcher de finir...

shanidar a écrit:

un peu d'encouragement pour Peyre :

Ohh, merci ♥

shanidar a écrit:

de mon côté je ralentis le plus possible ma lecture des Jardins statuaires de J. Abeille, je la dissèque, je la reprends et je la rêve pour l'empêcher de finir...

Que c'est bien dit ! Tu donnes envie de se plonger dans ce livre.

Peyre a écrit:

Son livre ne donne pas envie d'être lu. Je vais cependant essayer d'aller au bout et de vous en donner un avis un peu plus approfondi... même s'il est difficile d'être disert sur le néant.

Volontiers . Merci d'avance de t'y coller ! (ou peut-être qu'au final, ça sera une divine surprise !)

J'en suis à 20% du livre (je le lis sur liseuse) et c'est une catastrophe

Pour la première fois, je suis obligé de prendre des notes, pas pour noter mon admiration, mais parce que ma critique risque d'être négative et qu'il faut la justifier par des citations.
L'absence de réflexion poussée, les prises de positions farfelues, les diatribes pseudo-philosophiques et le risible de certaines situations où Edouard Louis est une caricature du petit-bourgeois flaubertien concourent à me donner un travail dont je me serais bien passé.

En avant-première, une de mes "réflexions" sur un extrait choisi de ce qui semble être le brouillon de la rédaction d'un collégien :

Citation :

Un policier déclare alors à propos de la tentative de rétraction d'Edouard Louis après le viol commis par Reda :
« "C'est à la justice maintenant que ça appartient." Je ne comprenais pas ce soir-là comment mon récit pouvait ne plus m'appartenir » suivi d'une longue litanie pseudo-intellectuelle sur l'inclusion et sur l'exclusion.
Edouard Louis affirme qu'il n'avait plus le droit de s'extraire de cette histoire. Il semble ne pas comprendre que Reda ne lui appartient pas, qu'il est un individu à part de lui, qu'il a commis un viol et qu'à ce titre il ne peut rester impuni, quand bien même la victime se serait amourachée de son bourreau. Le violeur peut agir de nouveau et la justice, la police, en tant que fonctions régaliennes ne sont pas simplement là pour vous protéger des autres mais pour protéger les autres de vous. Ainsi, en voulant se rétracter, le narrateur qui ne comprend rien, se fait le complice d'un potentiel récidiviste. Si la faiblesse humaine est pardonnable, la faiblesse de l'État ne l'est pas. Ni celle de l'apprenti-sociologue, de l'apprenti-intellectuel qui, en se transformant en complice d'un violeur, nie le droit des individus à être propriétaire de leur corps.

ne t'oblige pas pour autant, Peyre!

shanidar a écrit:

de mon côté je ralentis le plus possible ma lecture des Jardins statuaires de J. Abeille, je la dissèque, je la reprends et je la rêve pour l'empêcher de finir...

et après cette lecture, une petite excursion dans le monde des images

Je ne suis pas vraiment un fan de John Irving mais comme j'aime bien me faire raconter l'histoire de vies extraordinaires, j'ai entamé " Avenue of Mysteries ".

Maline a écrit:

Je ne suis pas vraiment un fan de John Irving mais comme j'aime bien me faire raconter l'histoire de vies extraordinaires, j'ai entamé " Avenue of Mysteries ".

Tu nous en diras des nouvelles. C'est un conteur. J'en ai ramassé à la pelle des Irving. Bien envie de m'en lire un autre bientôt.

Je délaisse un peu Céline et ses pleurnicheries pour plonger dans la Renaissance.
Pantagruel de Rabelais
Et la poésie de Marot, et d'autres.

Pas évident l'ancien français, faut s'accrocher. Mais c'est marrant ce saut dans le temps.

La Nuit du bûcher de Sándor Márai

animal a écrit:

c'est parti pour de la fiction historique vieille sauce avec Un ciel pour bombardiers de Len Deighton (historique du dernier vol d'un bombardier de la RAF sur l'Allemagne, dans la nuit du 31 juin 1943) .

La construction est mécanique mais ça se grignote très bien et c'est bien plus intéressant pour ce que j'en connais que du Ken Follet ou du Jack Higgins. Pour je ne sais quelle raison il court donc beaucoup moins les étagères mais avis aux explorateurs de bacs de bouquinistes en quête de poches vieillots et de saveurs démodées qui valent le détour...

topocl a écrit:

Peyre a écrit:

Et aujourd'hui j'ai entamé Histoire de la violence d'Edouard Louis, qui est une grosse déception, une ouvrage particulièrement brouillon et au style épouvantable.

J'ai lu la critique dans Télérama qui est à genou devant, trouve que cet écrivain est un génie etc... d'une telle façon que je m'étais dit que je ne le lirais pas. Merci de me le confirmer!

Bon, tout ça ne donne  pas envie de le lire; pourtant j'avais beaucoup apprécié " En finir avec Johnny Bellegueule", peut-être parce que c'était en partie autobiographique.