[2016] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Pour discuter des films sortis cette année, c'est ici !
Un index sera tenu à jour dans ce message.

Merci de penser à vérifier si un fil réalisateur existe avant de poster une critique sur ce fil.  


Page 1
Mon maître d'école (Emilie Thérond)
Toto et ses soeurs (Alexander Nanau) (& page 2)

Page 2
Paris-Willouby (Quentin Reynaud, Arthur Delaire)
Le convoi (Frédéric Schoendoerffer)
Toto et ses soeurs (Alexander Nanau) (& page 1)
Deadpool (Tim Miller)

Page 3
La nouvelle vie de Paul Sneijder (Thomas Vincent) (& page 9 , 12 )
Zootopie (Byron Howard, Rich Moore)
Ce sentiment de l'été (Mikhael Hers)
Le géant de l'été (Dagur Kari)
Deux Rémi, deux (Pierre Léon)

Page 4
Epérdument (Pierre Godeau)
Sunrise (Partho Sen-Gupta)
Rosalie Blum (Julien Rappeneau)
Kaili Blues (Bi Gan)
Les Ogres (Léa Fehner)

Page 5
Mekong Stories (Phan Dang Di)
Théo et Hugo dans le même bateau (Olivier Ducastel, Jacques Martineau)
Chala, une enfance cubaine (Ernesto Daranas)
Dalton Trumbo (Jay Roach) (& page 6)
Alias Maria (José Luis Rugeles)
Le livre de la Jungle (Jon Favreau)
Maggie a un plan (Rebecca Miller)
Eddie the Eagle (Dexter Fletcher)
Braqueurs (Julien Leclerc)
La résurrection du Christ (Kevin Reynolds)
Captain America : Civil War (Joe et Anthony Russo)

Page 6
L'Académie des Muses (José Luis Guerin)
No Land's Song (Ayat Najafi)
Dalton Trumbo (Jay Roach) (& page 5)
L'ange blessé (Emir Baigazin)
Le discipline (Kirill Serebrennikov)

Page 7
Warcraft : le Commencement (Duncan Jones)
Harmonium (Kôji Fukada)

Page 8
The Happiest Day in the Life of Olli Mäki (Juho Kuosmanen)
La tortue rouge (Michaël Dudok de Wit) (& page 12)
Happy Times Will Come Soon (Alessandro Comodin)
L'origine de la violence (Elie Chouraqui)

Page 9
Bella et perduta ( Pietro Marcello)
Illégitime (Adrian Sitaru) (&page 10)
Un traître idéal (Susanna White)
Le lendemain (Magnus von Horn)
John From (Joao Nicolau)
The witch (robert eggers) (& page 10)
La loi de la jungle (Antonin Peretjatko) (& page 11)
Love and friendship  (Whit Stillman) (& pages 12, 13 )

Page 10
Tres Bellezas (Carlos Caridad-Montero)
La casa del fin delos Tiempos  (Alejandro Hidalgo)
Diamant noir (Arthur Harari)
L'outsider (Christophe Barratier) (& page 12)
Illégitime (Adrian Sitaru)
Les derniers jours du disco (Whit Stillman)
Insiang (Lino Brocka)

Page 11
Conjuring 2 (James Wan)(& page 13)
La forêt de Quinconces  (Grégoire Leprince-Ringuet)
La loi de la jungle (Antonin Peretjatko) (& page 9)
Sieranevada (Cristi Puiu) (& page 12)
Aquarius ( Kleiber Mendonça Filho)

Page 12
Diamond Island (Davy Chou)
The strangers (Na Hong-jin) (& page 15)
Love and friendship (Whit Stillman) (& pages 9, 13 )
Truman (Cesc Gay)(& page 14, 15)
Belladonna (Eiichi Yamamoto)

Page 13
Conjuring 2 (James Wan)(& page 11)
American Nightmare 3 : Elections (James DeMonaco)
Love and friendship (Whit Stillman) (& pages 9, 12)
Genius (Michael Grandage)

Page 14
Truman (Cesc Gay)(& page 12, 15)
Suicide Squad (David Ayer) (& page 16)
Parasol (Valéry Rosier)

Page 15
The strangers (Na Hong-jin) (& page 12)
Jason Bourne (Paul Greengrass)
Star Trek - Sans limites (Justin Lin)
La chanson de l'éléphant (Charles Binamé)

Page 16
Viva (Paddy Breathnach)
Suicide Squad (David Ayer) (& page 14)
Tarzan (David Yates)
Insaisissables 2 (John Chu)
Hotel Singapura (Eric Khoo)
Olmo et la mouette (Petra Costa, Lea Glob)
Moka (Frédéric Mermoud) (& page 18)
Divines (Houda Benyamina)

Page 17
The Lure (Agnieszka Smoczyńska)
Nerve (Ariel Schulman, Henry Joost)
Brooklyn Village (Ira Sachs)

Page 18
Moka (Frédéric Mermoud) (& page 16)

la question va être combien de semaine avant que je ne me sente obligé d'y remettre les coussinets.

J'ai vu le mois dernier dans un avion, The End of the Tour. Film de James Ponsoldt, à propos de David Foster Wallace. A priori, il n'est pas sorti en France, vu que je lis sur Allociné date de sortie inconnue.
Je l'ai trouvé pas mal, en tout cas ça m'a donné envie de lire encore du Wallace, même si je n'en avais pas plus besoin que ça. J'aime bien Jesse Eisenberg comme acteur (surtout dans The Social Network).
Bon si on aime pas Foster Wallace, c'est ptet moins alléchant.

ArturoBandini a écrit:

J'ai vu le mois dernier dans un avion, The End of the Tour. Film de James Ponsoldt, à propos de David Foster Wallace. A priori, il n'est pas sorti en France, vu que je lis sur Allociné date de sortie inconnue.

Pas sorti, et pas de date prévue... So on veut le voir en France, il faudra attendre le DVD (ou une VOD ?).

J'ai hâte !

Bon , il va falloir attendre un peu !
J'avais beaucoup aimé le roman !  

J'attends aussi cette adaptation avec curiosité, d'autant plus que l'écriture de Colm Toibin, fragile, sobre et nourrie d'introspection, est loin d'être évidente à saisir dans un langage cinématographique. En tout cas, le film a déjà eu une réception critique très positive.
L'échéance du 9 mars est bien calée dans mon agenda puisque ce sera aussi la date de sortie du dernier film de Hou Hsiao-Hsien (...dix mois après sa présentation à Cannes !).

J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd de Laetita Carton.

La réalisatrice donne des nouvelles du monde des sourds à son compagnon (lui-même sourd) mort depuis dix ans.

Ça m'étonnerait qu'il passe par chez nous mais si vous pouviez en dire quelques mots... Ça devrait intéresser jack-hubert bukowski et d'autres !!

Je viens de voir Un + Une hier, à la toute dernière séance prévue pour le film chez moi. J'ai trouvé que l'ensemble se tenait plutôt bien, une histoire intéressante et vraiment dépaysante à travers l'Inde. Certains aspects de la culture du pays sont très bien montrées, ce qui ajoutait pour moi à l'intérêt du film. Quelques scènes un peu cliché et sans grande utilité, mais j'ai quand même passé un assez bon moment !

J'ai plutôt aimé Bang Gang. Arriverai-je à en dire un mot. J'essaierai.

Mon maître d’école.. (Emilie Thérond)

Classé documentaire, perso je le classerai docu-film car il n’est pas loin d’un film dont les acteurs ne joueraient pas mais se contenteraient d’être. Car ils sont tous vrais : de Mr Burel instituteur à un an de la retraite, Maire d’un village du Gard qui enseigne depuis près de quarante ans à une classe de plusieurs niveaux dans sa mairie-école à la Pagnol. Instit’ débonnaire qui aide les enfants à grandir en leur enseignant les rudiments du vivre ensemble, la tolérance, l’acceptation de l’autre et le respect, toutes choses qui semblent d’une autre planète mais qui dans sa classe coulent de source au hasard d’une dictèe, de disputes d’enfants qu’il canalise avec son air bonhomme et tout cela donne de la joie, du plaisir d’aller à l’école et de la fraternité entre les enfants, des valeurs que bien des maîtres aimeraient atteindre je suppose. Cela donne un docu-film savoureux qui finit la larme à l’oeil filmé pendant un an par une ancienne élève devenue réalisatrice, un film sans ordi, sans portable, sans mobile, inutile de dire que j’ai adoré...

Pas vraiment adhéré à Carol, mais enthousiasmée par Toto et ses soeurs :

Arabella a écrit:

Pas vraiment adhéré à Carol, mais enthousiasmée par Toto et ses soeurs :

Et je te remercie pour ton enthousiasme sans lequel je serais passée à côté de ce film .



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J'y suis allée gaillardement . Ayant entreaperçu quelques images lors d'une séance ciné précédente , amusée aussi par le titre qui m'apparut comme une invite à une bonne partie de rigolade , rien ne m'aurait laissé présager la charge émotionnelle que ce film documentaire déclenche .
Toto ...Oui mais pas le Toto de nos blagounettes d'enfants ....Totonel de son vrai nom , un gosse rom parmi tant d'autres qui vit avec ses jeunes soeurs dans un taudis de Bucarest . La mère est en prison depuis 6 ans pour traffic de drogues , le père n'existe pas .Alors c'est en mode survie que cette enfance avance .Et Totonel s'endort sur un bout de canapé au milieu des seringues et des regards vides de ses oncles toxicos , Totonel en position de lotus attendant l'oeuf du repas qui cuit sur un réchaud de fortune , Totonel brindille roi du hip-hop , dans sa chemise blanche immaculée avant de retrouner au ghetto ....ou à l'orphelinat avec l'une de ses soeurs qui trahit la culture clanique par instinct de survie en quittant le repère pour bénéficier d'un peu de confort et de salubrité .
Mais ça fait pas tout le soi-disant confort : Le lavement des pieds de Toto dans la cuvette , c'était un sacré moment d'amour quand même et ça manque à l'orphelinat , on se sent bien seul quand on se brosse les dents en laissant couler dans le robinet : Alors on se serre un peu plus frère et soeur , si on pouvait ne faire qu'un , et on grimace face à la caméra pour exister encore plus fort ...
Il se dégage de ce documentaire une force de vie exceptionnelle . Vous savez la fleur qui continue à pousser en plein milieu du béton ? Alors on a envie d'y croire ...Parce-que c'est la seule solution pour le spectateur impuissant . Parce que l'éclat des regards et la vigueur de leur chevelure , nous pousseraient à croire en l'impossible ...
Je suis sortie du cinéma , j'ai ajusté mes écouteurs et me suis injectée une petite dose de smooth Jazz pendant que d'autres se font un petit shoot à l'héroine .
Documentaire exceptionnel . Aucun misérabilisme . Une caméra qui filme juste , à hauteur d'homme . Sans jugement , laissant apparaitre les moments de grâce dans le plus sordide d'un vécu .