Nos lectures de février 2016

Ah ?

A ton service...

Toujours dans mon Koontz...
Qui n'a décidément pas son pareil pour camper des personnages de marginaux, différents, étranges, un peu freaks, voire carrément flippants, dans une ambiance subtilement bizarre et décalée. Un peu comme dans un rêve, ou un cauchemar, qui ressemblerait beaucoup à la réalité. Mais pas vraiment.

Plus j' avance dans la lecture de  L' Archéologue de la mémoires : conversations avec Sebald, et plus je me rends compte de
originalité hors du commun de Sebald, de la cohérence de son projet. De la façon dont dont il a su intégrer dans  son œuvre tout ce qui l' a fait souffrir. Et qu' il a continué à exploré au prix de grandes souffrances. Et en faisant extrêmement attention de ne pas blesser les
survivants de l' holaucoste. Chose qu' il reproche à un certin nombre d' écrivains allemands du 20e siècle.
Comment il su reconstituer des destins frappés par la peste nazie. Qu' il a rencontrés réellement. Le nombre de coïncidences qui ont
croisé sa vie est vraiment troublant. Les fameuses images qu' il a jointes à ses textes sont souvent authentiques tout comme la plupart des histoires. Et cela ajoute au trouble que l' on ressent.
Quelle est la part de fiction et celle de la réalité ? Si l' on considère la part de l' imagination, alors, sans aucun doute, Sebald a écrit une
forme de fiction. Mais une fiction entièrement nouvelle.


 Et puis, il y a tout ce qu' il nous transmet en héritage sur l' histoire de notre époque.  Et qu' on n' a pas fin i de découvrir.
Et qui laisse finalement peu d' espoirs sur la nature humaine.
Sebald était vraiment de l' envergure d' un Kafka avec qui, d' ailleurs il a  pas mal de points communs.

J'ai comme l'impression que je vais enfin arriver à finir un livre : Grâce et dénuement d'Alice Ferney

Jamais lu Alice Ferney...

Je fais durer le plaisir (immense) avec Le Veilleur du jour de Jacques Abeille... grosse découverte, cet auteur !

Ya ya ya pour Alice Ferney... Je conserve le souvenir lointain de La conversation amoureuse.

shanidar a écrit:

Jamais lu Alice Ferney...

Moi non plus!

shanidar a écrit:

Je fais durer le plaisir (immense) avec Le Veilleur du jour de Jacques Abeille... grosse découverte, cet auteur !

J'ai les jardins statuaires dans mon sac de médiathèque, mais je ne suis pas sûre que ce soit le bon moment pour tenter...

jack-hubert bukowski a écrit:

Ya ya ya pour Alice Ferney...

Je suppose que Ya ya ya est un idiome canadien d’enthousiasme ou d’encouragement !

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

Jamais lu Alice Ferney...

Moi non plus!
.

Les autres pourrait peut-être ne pas te déplaire .
A l'époque où je l'avais lu , j'avais trouvé ça jubilatoire et bien dérangeant aussi .

La maison à Paris d'Elizabeth Bowen et Ce qui est arrivé aux Kempinski D'Agnès Desarthe. Deux bonnes découvertes!

Terminés :
Cour nord d'Antoine Choplin . Je retrouve peu ce qui m'a séduite dans son écriture même si j'ai quand même apprécié . ( surtout après l'avoir rencontré .... )


Quand le diable sortit de la salle de bain - Sophie Divry

J'ai bien gloussé . Mais bon ça ne fait pas tout .... Elle s'est probablement bien fait plaisir , elle égratigne allègrement tout le système social quand même au passage dans une histoire probablement assez auto-biographique et c'est peut-être ce qui m'a agacée . ( Quand elle nous raconte qu'elle au bord de l'inanition parce qu'elle n'a pas encore perçu son RSA etc.... avec une abondance de détails concernant cette faim qui la taraude constamment . Bon d'accord .)
J'ai pensé à ceux qui sont dans la vraie précarité , non pas choisie mais subie . Et là son bouquin me parait franchement indécent .


Mais je vais continuer à la lire car elle vient à ma médiathèque en Mars . Et qu'on sent quand même un talent qui se cherche .

églantine a écrit:

Quand le diable sortit de la salle de bain - Sophie Divry

J'ai bien gloussé . Mais bon ça ne fait pas tout .... Elle s'est probablement bien fait plaisir , elle égratigne allègrement tout le système social quand même au passage dans une histoire probablement assez auto-biographique et c'est peut-être ce qui m'a agacée . ( Quand elle nous raconte qu'elle au bord de l'inanition parce qu'elle n'a pas encore perçu son RSA etc.... avec une abondance de détails concernant cette faim qui la taraude constamment . Bon d'accord .)
J'ai pensé à ceux qui sont dans la vraie précarité , non pas choisie mais subie . Et là son bouquin me parait franchement indécent .
.

Ah ouais! Pas sûr que tu me pousses à partager sa baignoire!

pia a écrit:

La maison à Paris d'Elizabeth Bowen

Coïncidence, j'ai ramené cet ouvrage d'Emmaüs pas plus tard que samedi (quand je trouve un livre que je ne connais pas dans la collection "L'Imaginaire", je prends et je suis rarement déçu)

Je commence Lumière d'Août de William Faulkner, ça fait très longtemps que je tourne autour, je vais y aller tranquillement.

ArenSor a écrit:

pia a écrit:

La maison à Paris d'Elizabeth Bowen

Coïncidence, j'ai ramené cet ouvrage d'Emmaüs pas plus tard que samedi (quand je trouve un livre que je ne connais pas dans la collection "L'Imaginaire", je prends et je suis rarement déçu)

C'est vrai qu'elle est chouette cette collection.