Nos lectures de février 2016

bix229 a écrit:

églantine a écrit:

Les parents perdus : Magda Szabo

Ah tiens, je ne le connais pas celui-là ! Il a été traduit récemment ?

Oh non ! Edité en 1970 aux Editions du seuil .
(Trouvé à la bourse aux livres ) .

églantine a écrit:

bix229 a écrit:

églantine a écrit:

Les parents perdus : Magda Szabo

Ah tiens, je ne le connais pas celui-là ! Il a été traduit récemment ?

Oh non ! Edité en 1970 aux Editions du seuil .
(Trouvé à la bourse aux livres ) .

Terminé .
Très dur ,
Lu d'une traite .
Très différent de ce que j'ai pu lire d'elle avant !
 A Budapest dans les années 70 ,  l'histoire d'une jeunesse désabusée , cynique et cruelle , portant la souffrance de leur parents et grands parents qui ont vécu guerre , révolution , privation et perte d'identité  . En réaction  un groupe de jeunes mettra à exécution  un plan machiavélique pour se créer "une île" de liberté , loins des "croulants" , leurs parents , morts vivants à leurs yeux .
C'est très inconfortable et ça soulève pleins de questionnements sur le transgénérationnel .
Bon je vais essayer de trouver un Martine à la plage après ça .

églantine a écrit:

Bon je vais essayer de trouver un Martine à la plage après ça .

Magda Szabo, ça n'est jamais très bon pour le moral, je crois (c'était le cas pour les deux que j'ai lu) !

Moi aussi remuée par ma dernière lecture (les cinq premiers tomes de Gen d'Hiroshima, j'aurai les suivants dans quelques temps). Une force d'évocation qui remue au plus profond. Pudeur pour dire l'indicible. Et des images marquantes à jamais.
Je ne sais pas trop avec quoi enchaîner, je dois dire.

Armor-Argoat a écrit:

Moi aussi remuée par ma dernière lecture (les cinq premiers tomes de Gen d'Hiroshima, j'aurai les suivants dans quelques temps). Une force d'évocation qui remue au plus profond. Pudeur pour dire l'indicible. Et des images marquantes à jamais.
Je ne sais pas trop avec quoi enchaîner, je dois dire.

Martine et le petit-déjeuner magique?

topocl a écrit:

Armor-Argoat a écrit:

Moi aussi remuée par ma dernière lecture (les cinq premiers tomes de Gen d'Hiroshima, j'aurai les suivants dans quelques temps). Une force d'évocation qui remue au plus profond. Pudeur pour dire l'indicible. Et des images marquantes à jamais.
Je ne sais pas trop avec quoi enchaîner, je dois dire.

Martine et le petit-déjeuner magique?

Terminé Béante de Marie-Andrée Gill et Mon dinosaure de François Turcot. Je chemine toujours avec mes lectures poétiques en parallèle de mes lectures de Ma vie de Carl Gustav Jung et la biographie d'Hector de Saint-Denys Garneau signée Michel Biron. Je suis en train de lire Une vie ordinaire de Georges Perros et je dois dire que j'apprécie le lire jusqu'à maintenant.

jack-hubert bukowski a écrit:

Terminé Béante de Marie-Andrée Gill et Mon dinosaure de François Turcot. Je chemine toujours avec mes lectures poétiques en parallèle de mes lectures de Ma vie de Carl Gustav Jung et la biographie d'Hector de Saint-Denys Garneau signée Michel Biron. Je suis en train de lire Une vie ordinaire de Georges Perros et je dois dire que j'apprécie le lire jusqu'à maintenant.

Bravo de t' interesser à Perros ! En France, il n' interesse plus grand monde, je le crains. D' ailleurs, par la force des choses, il s' était
marginalisé de lui-meme, vivant en Bretagne et écrivant à contre courant. 
Tu devrait apprécier ses Papiers collés, 1 à 3, Gallimard/L' Imaginaire.

J'ai adoré lire les Papiers collés de Perros.

Sullien a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Bonne lecture de Gracq, je me délecte de cet auteur ! Je vais bientôt me plonger dans En lisant en écrivant, afin de le connaître encore un peu mieux, même si j'ai appris pas mal de choses déjà dans ses Entretiens.

Ce qui me fascine toujours chez Gracq, dans chacun de ses romans, c'est la coulée de ses phrases,
la manière dont s'agrège au fil des pages une sorte de pesanteur descriptive qui infuse tout l'univers
d'un imaginaire poétique très particulier, et qui aurait, peut-être, la senteur de la terre humide.
Peut-être est-ce moins entêtant dans Un balcon en forêt, d'ailleurs, que j'apprécie (un peu) moins que les autres.
En lisant en écrivant est un journal d'écriture et de lecture, d'une intelligence précieuse fondue dans une langue chatoyante. Bonne découverte !

animal a écrit:

Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. Je suis un peu craintif après les toutes premières pages mais on verra !

Je n'en ai pas gardé de souvenir profond, sinon d'une langue hors de son temps, presque une prose du XVIIe, très latine.
Je relirais bien les premières pages, s'imprégner de cette petite musique.
Bonne lecture !

Oui Gracq crée un univers tout particulier, onirique à souhait. J'ai fini Au château d'Argol, très bon. Pour l'instant mon préféré demeure Le rivage des Syrtes. Mais Argol et Un balcon en forêt très fort aussi.

J'ai un souvenir agréable des Mémoires d'Hadrien, même si je me souviens d'une lecture ardue, dense.

Je commence Les âmes mortes de Gogol.

C'est bien tout ce que vous dites sur Gracq ! Je n'ai lu que Le Rivage des Syrtes et si je devais en garder une odeur ce serait celle de la mer, une odeur saline et astringente un peu émoussée par celle des canaux limoneux, ensablés de la ville... En tout cas gros souvenir. En lisant des commentaires sur l'œuvre de Jacques Abeille, le nom de Gracq apparait régulièrement, non seulement parce qu'il avait apprécié le premier livre d'Abeille mais aussi pour l'atmosphère un peu semblable de leurs romans, une sorte de poésie aérienne, de prose venue de nulle part, anachronique et apaisante...

Quant à Mémoires d'Hadrien , il est dans ma ligne de mire...

bix229 a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Terminé Béante de Marie-Andrée Gill et Mon dinosaure de François Turcot. Je chemine toujours avec mes lectures poétiques en parallèle de mes lectures de Ma vie de Carl Gustav Jung et la biographie d'Hector de Saint-Denys Garneau signée Michel Biron. Je suis en train de lire Une vie ordinaire de Georges Perros et je dois dire que j'apprécie le lire jusqu'à maintenant.

Bravo de t' interesser à Perros ! En France, il n' interesse plus grand monde, je le crains. D' ailleurs, par la force des choses, il s' était
marginalisé de lui-meme, vivant en Bretagne et écrivant à contre courant. 
Tu devrait apprécier ses Papiers collés, 1 à 3, Gallimard/L' Imaginaire.

Tu fais bien d'en parler encore une fois, Bix. Nous n'avons pas de fil sur Perros. À mon sens, j'ai l'impression de trouver en Perros, un autre poète qui s'inscrit à contre-courant un peu comme Francis Ponge l'a fait. J'ai l'impression que de tels poètes traversent mieux les affres des époques successives et offrent plus de nouveauté dans l'expression d'un certain langage déployé et à l'oeuvre.

C'est peut-être injuste mais à mon sens, si Jaccottet poétise aussi bien, c'est qu'il a su reconnaître les meilleurs poètes. Toutefois, j'ai l'impression qu'il voisine Blanchot avec ses préoccupations sur la mort... :)

Un petit détour dans la Bande dessinée, je lis L'Ascension du haut mal, de David B., et c'est bien !

Tu peux ouvrir le fil sur Perros, Jack, et nous faire part de tes réflexions...