Andreï Tarkovski

Je me rends compte qu'on parle de Nostalghia à 2 endroits en même temps (digression sur "Echappées littéraires...") Il est temps de revenir à la source...


J'avais mis cette belle photo de Nostalghia en disant que Kusturica avait piqué l'idée de la femme en lévitation pour Le temps des gitans et Underground (en fait c'est une image du Miroir)



Et pour Coline: Le Miroir

Et le merveilleux travelling arrière à la fin de Nostalghia:

http://fr.youtube.com/watch?v=RXYhLF2z_NM&feature=related

Heureux que le fil Tarkovski s'épaississe.Je compte y revenir bientôt tant ce cinéaste peu prolifique est passionnant.

Il faut le lire aussi... Son journal est d'une telle richesse





" Tous mes films, d'une façon ou d'une autre, répètent que les hommes ne sont pas seuls et abandonnés dans un univers vide, mais qu'ils sont reliés par d'innombrables liens au passé et à l'avenir, et que chaque individu noue par son destin un lien avec le destin humain en général. Cet espoir que chaque vie et que chaque acte ait un sens augmente de façon incalculable la responsabilité à l'égard du cours général de la vie. "Andrei Tarkovski, Le Temps scellé

Oh!!! Je viens de trouver cette photo en rapport avec mon avatar:

A mesure de croiser ci et là sur le forum son nom, je suis à un rien d'attraper moi aussi cette frénésie.
On commence par prendre curieusement le boitier en magasin ou médiathèque pour finir par l'y laisser, mais une fois le pas sauté, dur de demeurer si raisonnable

Le Sacrifice et Nostalghia m'attendent fraîchement commandés (choix pas si innocent, puisqu'ils ces deux ci n'en sont pas , dès fois que )

Très heureux de trouver un fil sur mon cinéaste préféré. Sauf le premier film de fin d'étude, j'ai vu tous les autres, toujours ébloui aussi bien par la photographie que par "le"message".

Si on peut se heurter comme occidental à une certaine lenteur de certains plans, je préfére toute fois cela à la vitesse d'un film d'action américain. Ici on se meut ailleurs. Et c'est cet "ailleurs" qui semble être si important pour Tarkovski. Tous ses films témoignent, pour moi, d'une profondeur de vue sur le monde et la vie..., c'est tout simplement prodigeux! Après avoir vu l'un ou l'autre film, on peut croire à la beauté, ou, si on veut l'exprimer un peu pathétiquement, au salut possible...

coline a écrit:

Quelques images:

Le Miroir: ICI

Stalker: ICI

Andreï Roublev: ICI

Ohlala...Comme je suis heureuse de voir remonter ce fil que j'ai ouvert il y a longtemps et laissé à l'abandon...Continuez...Continuez...Je vous rejoins dès que possible...

coline a écrit:

Le Miroir: ICI

Génialissime!!! Immense! Tellement beau!

C'est étonnant de voir combien Zviaguintsev a puisé dans ce film pour Le Bannissement (je me répète mais il faut absolument voir ce film sublime)


Marie Bonnevie dans le Bannissement

markofr a écrit:

coline a écrit:

Le Miroir: ICI

Génialissime!!! Immense! Tellement beau!

J'ai trouvé le trailer...
Le miroir

ouhaaaa ça donne des frissons! Donc la femme en lévitation c'était là et pas dans Nostalghia??? J'ai le trouble maintenant! Faut les revoir! De toutes façons il y a des lévitations dans pas mal de ses films

Nostalghia:


Ruines à Eldena de caspar Friedrich:

En écho à mon passage à L'Ermitage:

Le retour de l'enfant prodigue de Rembrandt et sa transposition dans le Solaris de Tarkovski.



Images tirées de l'excellent livre, et bien illustré, Andrei Tarkovsky, Elements of cinéma" de Robert Bird (en Anglais)

Et pour les passionnés: un article très riche sur le thème de la Nostalgie dans l'œuvre de Tarkovski:

La nostalgie : rêve d’enfance, mal du pays, quête spirituelle
http://edel.univ-poitiers.fr/licorne/document.php?id=628


Kenavo nous informe sur un autre fil d'un rétrospective au Luxembourg: ICI

vu hier Andreï Roublev.

j'avoue qu'il me manque uen poignée de liens ou de points de référence : pas tout tout compris, m'enfin des morceaux quand même. Plutôt intéressant, ces blocages des personnages, et très juste, beaucoup. Un peu surpris par la forme, que j'attendais plus "large", alors que çà papote pas mal mais bien et avec des placements de folie. C'est bizarrement magnétique comme résultat, et puis les belles choses avec l'eau...

j'ai accroché c'est indéniable mais il me manque un petit truc encore pour déconnecter complètement (pour me rapprocher de l'effet d'un Coeur de verre par exemple.

c'est un film qui s'installe dans les mémoires, le besoin de recoller la vie réelle avec le principe... les arrangements... ! (et l'atmosphère).

merci les parfumés