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| Andrei Zviaguintsev | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Andrei Zviaguintsev Mer 23 Juil 2008 - 10:34 | |
| Bio (Source Wiki et Allocine) - Citation :
- Andreï Zviaguintsev est un cinéaste russe né le 6 février 1964 à Novosibirsk, en Union soviétique (désormais Russie).
Lycéen, Andrei Zviaguintsev a une vocation: il veut devenir acteur de théâtre. Il joue dans plusieurs spectacles, mais quitte sa Sibérie natale à 22 ans pour s'installer à Moscou. Là, il intègre une prestigieuse école de comédie, et monte des pièces expérimentales.
Au début des annès 90, Zviaguintsev découvre L' Avventura, son premier grand choc cinématographique, puis les films de Orson Welles, Luchino Visconti ou Eric Rohmer. Il se passionne alors pour le Septième art, tout en poursuivant son activité de comédien sur les planches.
Ses premières réalisations sont des spots publicitaires, et, en 2000, trois épisodes d'une série télévisée. C'est le producteur de cette série qui lui demande alors de faire un long-métrage. Le Retour, qui conte les retrouvailles d'un père et de ses deux fils, obtient en 2003 le Lion d'Or à la Mostra de Venise. Trois ans plus tard, il signe son deuxième film, Le Bannissement, qui est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes, en 2007. La prestation de l'acteur principal Konstantin Lavronenko est remarquée par le jury, qui lui décerne le Prix d'interprétation masculine. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages
2000 : Black Room, série télévisée en 3 épisodes 2003 : Le Retour (Возвращение) Pages 1, 22007 : Le Bannissement (Изгнание) Pages 1, 2, 32012 : Elena (Елена) Pages 4, 5 - Citation :
- mise à jour le 22/04/2013 à la page 5
(je trouve étrange qu'il n'existe pas de fil existant sur ce film en cerclage..) LE RETOUR Année : 2003 Durée : 1h46 Pays : Russie Ivan et Andrei, deux frères, voient leur quotidien bouleversé par le retour d'un père qu'ils n'ont pas connu. Après 12 ans d'absence celui-ci revient et décident de partir quelques jours avec eux en voiture. Seulement entre la rancoeur dûe à son absence, l'incertitude d'avoir réellement affaire à leur père, la joie simple de vouloir croire à cette figure paternelle, et tous les mystères que ce "père" laisse plâner autour de lui, le voyage va s'avérer périlleux, trouble, tendu. Loin de retrouvailles faciles et guillerettes. Je ne dirais pas que ce film m'a excessivement plu. Je n'ai pas de réel reproche à faire à Le Retour, sauf que bizarrement, il ne m'a ni ému, ni tellement intéressée. Il est assez classique dans son scénario et l'interprétation des comédiens est juste (et c'est épatant venant d'enfants qui souvent sont un peu limite question interprétation). La réalisation met en avant un travail photographique vraiment sublime : tout est dans des teintes grisées et bleutées, donnant l'impression de quelque chose d'assez doux et onirique tout en étant froid. Peut-être est-ce ce souci d'images superbes qui m'a laissé un peu à distance. Ce film se regarde un peu trop souvent comme une magnifique carte postale. Avec son lot de mélancolie et de poésie, et d'éloignement. Un film pour le plaisir des yeux, c'est déjà pas mal, mais pas suffisant pour me laisser un souvenir impérissable.
Dernière édition par Queenie le Jeu 28 Juin 2012 - 11:59, édité 4 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Dim 24 Aoû 2008 - 15:50 | |
| - Queenie a écrit:
- Peut-être est-ce ce souci d'images superbes qui m'a laissé un peu à distance. Ce film se regarde un peu trop souvent comme une magnifique carte postale. Avec son lot de mélancolie et de poésie, et d'éloignement. Un film pour le plaisir des yeux, c'est déjà pas mal, mais pas suffisant pour me laisser un souvenir impérissable.
Bon alors il est temps qu'on développe un fil sur ce réalisateur! "Le Retour" comme "Le Bannissement" sont conçus comme des paraboles philosophiques ou bibliques intemporelles avec une forte dimension mystique et surtout fantastique, parfois psychanalytique. On est vraiment dans un univers de conte un peu maléfique, toujours envoûtant. Menace d'un père christique, dans "le Retour", qu'il faut tuer symboliquement pour grandir et pour affronter ses peurs (superbes séquences sur le plongeoir), fantasme du pêché originel,dans "le Bannissement", (le flash back nous fera réviser cette version) et malédiction familiale avec transmission de la violence de père en fils. L'esthétique est suffoquante de beauté mais pas esthétisante, en tout cas totalement non académique. C'est du tarkovski en plus magnétique, plus accessible aussi. Ces textures lisses (ces eaux de plomb dans le retour! ) et contrastées crèent un univers à la frontière de l'onirisme. C'est du pur cinéma en ce sens que le travail même de l'image est langage et ne pourrait pas s'exprimer en mots (peu être en musique). C'est de la poésie visuelle, on peut rester à distance mais on peut aussi entrer en transe et je choisis cette option! (c'est pareil chez Hou Hsiao Hsien dans "les fleurs de Shangaï" ou dans "2046" de WKW) La bande son comme chez Tarkovski a un aspect expérimental presque futuriste qui contraste avec ces images hors du temps en accentuant la perte des repères. Je vais essayer de développer une analyse du Bannissement mais il faut d'abord que je comprenne comment importer des images! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Lun 25 Aoû 2008 - 10:09 | |
| - markofr a écrit:
- C'est de la poésie visuelle, on peut rester à distance mais on peut aussi entrer en transe et je choisis cette option! (c'est pareil chez Hou Hsiao Hsien dans "les fleurs de Shangaï" ou dans "2046" de WKW)
Tiens, ben j'ai du mal avec Wong Kar Wai... (je n'ai pas vu de film de Hou Hsiao Hsien)... alors si tu trouves qu'ils ont des similarités, c'est qu'il y a une cohérence dans mes goûts cinématographiques... J'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi j'ai pas plus accrochée à ce film... beau et bien joué... c'est agaçant. Vraiment. - Citation :
- La bande son comme chez Tarkovski a un aspect expérimental presque futuriste qui contraste avec ces images hors du temps en accentuant la perte des repères.
Tiens je n'ai pas du tout tilté pour la bande son... (une occasion de revisionner un film de Zviaguintsev?) | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mar 26 Aoû 2008 - 9:45 | |
| (je vous recopie ce message 2 en 1 du rattrapage dvd :) - Stell_A a écrit:
Le retour Russie. Premier film d'Andreï Zviaguintsev Lion d'Or à Venise - 2003
- Citation :
- Synopsis :
La vie de deux frères est soudainement bouleversée par la réapparition de leur père, dont ils ne se souvenaient qu’à travers une photographie vieille de dix ans. Est-il vraiment leur père ? Pourquoi est-il revenu après tant d’années ? Les enfants chercheront les réponses à leurs questions sur une île lointaine et isolée, voyageant avec cet homme dont ils ne savent rien. La beauté austère des lacs et forêts du Nord ajoute une dimension particulière au drame qui se déploie sous nos yeux.
« Pendant le tournage, je ne voyais pas l’intrigue comme une histoire de tous les jours, ni même comme une histoire sociale. A beaucoup d’égards, le film s’apparente à un regard mythologique intentionnel sur la vie humaine. C’est probablement ce que j’aimerais que les spectateurs gardent à l’esprit avant d’entrer en salle de projection. » (Andreï Zviaguintsev) Les retrouvailles manquées d'un père avec ses deux fils. Le prix remporté au festival de Venise est amplement justifié, c'est superbement tourné, comme un conte, à la limite du fantastique et dans des décors naturels magnifiques (forêts et lacs du Nord de la Russie, lac Ladoga..) A voir !
Un extrait video, qui rend bien compte de l'atmosphère du film et de la beauté des images. c'est quelque chose. c'est fort. image un peu bleue tendance mais.... incroyable, unité visuelle et de principe. personnages, visages... incroyables, gamins inclus. pas facile les films avec des gamins très présents. z'ont pas l'air bête ou... des frères en plus (les personnages du film) c'est assez rude. très peu de musique ou très discrète. bruit de l'eau beaucoup, film flottant... ça se regarde un peu hébété. il fait passé des trucs de gamin, des trucs, des émotions constituantes de gamin d'une manière remarquable. j'en suis un peu traumatisé et sur mon derrière de panda de cet espèce de conte initiatique qui refuse les simplifications. pas près de l'oublier. gros gros merci Stell_A | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mar 26 Aoû 2008 - 14:32 | |
| Extrait d'une analyse psychanalytique du film très pertinente: site internet http://www.freud-lacan.com/articles/article.php?url_article=cprimard040204
"Le Retour", film de Andreï Zviaguintsev
Catherine Primard - 04/02/2004 Le retour, non celui du fils prodigue mais du père que l'on n'attendait pas, accueilli avec admiration et soumission par le fils aîné et suspicion, angoisse et révolte par le cadet. Retour qui joue à la fois sur ce père qui revient, douze ans après être parti du foyer familial sans que les fils en connaissent les raisons et qui en revenant, toujours sans explications, octroie à ses fils le droit d'être adultes. Retour d'un père, dont le souvenir s'entretient de vieilles photos, seuls liens qui figent une origine imaginaire mythique et sont autant de traces d'un passé révolu, photos qui deviendront les témoins du passage également entre un hier et un aujourd'hui et seront les preuves d'une réalisation symbolique lorsque le père, dans l'après-voyage, figurera finalement par son absence.
Ce film n'est pas sans analogie biblique, parfois à contre-pied. Le premier repas, ouverture du périple, évoque la Cène, le père trônant dans le silence et partageant le vin, symbole du sang qui sera versé. Puis, figure d'Abraham, ce père prodigue, apparemment riche, qui veut faire offrande à ses fils d'une victime expiatoire, piètre voleur à ses heures, mais que les fils refusent de punir. Le naufrage ou la dérive qui n'a pas lieu quand l'esquif, qui transporte les trois exilés du monde de la gynécée, tombe en panne au milieu de nulle part et la dernière image du père sans vie, allongé dans la barque à l'instar du Christ mort de Mantegna. Ce père, compromis entre Noé et Moïse, qui apportant la loi, distribue les gratifications et marque le plus souvent les limites, sera l'instigateur, sur ses propres traces, d'un nouveau chemin pour ses fils. Ce cheminement commun fera passer les enfants par les trois dimensions : imaginaire, symbolique et réel.
Ce père mutique, avare de confidences, se révélera donc celui de la transmission. Ces images d'un père, économe en paroles mais dispensateur d'actes et de connaissances pratiques, peuvent être lues selon la théorie freudienne. Ce film met en effet en scène le meurtre du père. Le père de la horde primitive, susceptible de convoiter des femmes observées dans le rétroviseur de la voiture, ce père, qui peut être le rival à qui l'on dérobe le couteau, est celui qui transmet le phallus à ses fils, symbolisé par cette tour dont l'ascension se révélera fatale pour lui, mais qui sera une révélation pour le cadet. Le Retour s'achève sur la disparition du père, sa mission accomplie, seul moment où ses deux fils, à l'unisson, l'invoquent comme tel.
Ce film fonctionne en boucle, en retour, clôturant le cycle de l'enfance pour ouvrir sur l'âge de la virilité, la mort du père en étant le sacrifice. Désormais les deux enfants pourront faire la route, seuls. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mar 26 Aoû 2008 - 14:36 | |
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mar 26 Aoû 2008 - 14:40 | |
| ah ouais, forcement ça prend une autre dimension... j'ai du rater pas mal de sens caché à ce film moi.. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mar 26 Aoû 2008 - 14:46 | |
| Attends de voir le Bannissement! J'y travaille | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Le Bannissement Mer 27 Aoû 2008 - 16:00 | |
| Le Bannissement de Andreï Zviaguintsev Résumé du film ( zéro de conduite.net, je n’ai modifié que la dernière phrase qui en disait trop long) : Dans le cadre d’une Nature aussi belle que désolée se noue une tragédie conjugale qui se hissera jusqu’au métaphysique. Alex et Vera s’installent à la campagne avec leurs deux enfants Kir et Eva, dans la vieille maison paternelle. Vera avoue à son mari qu’elle attend un enfant "qui n’est pas le sien". Le cinéaste multiplie les références à la Bible (des enfants qui construisent un puzzle représentant l’Annonciation, une gravure au mur où l’on devine Adam et Eve séparés par l’arbre de connaissance, la lecture d’un extrait des Evangiles qui dit l’absolue nécessité de vivre dans l’Amour…), tout en construisant lentement mais sûrement un récit dont la puissance de suspens est savamment entretenue. Le retournement final apportera la réponse de l’énigme et plongera le spectateur dans une surprise médusée et une réflexion sans fond. Après “Le Retour”, Andrei Zvianguintsev poursuit son exploration des liens familiaux en s’inspirant très librement d’une nouvelle de William Saroyan (écrivain américain célèbre durant la période de la Grande dépression), “Matière à rire”, et en la transposant dans un univers intemporel à la géographie indéterminée (le film a été tourné en Belgique, dans le Nord de la France et en Moldavie). J'ai trouvé le film d'une perfection plastique incroyable, presque hypnotique. Cela contribue à donner une dimension de parabole spirituelle et biblique de grande beauté. Evidemment dès qu'un artiste a recours à ce type de maîtrise stupéfiante de l’image la plupart des critiques lèvent leurs boucliers et n’y voient que maniérisme et prétention. Carlos Reygadas avec son superbe “Lumière silencieuse” a lui aussi été éreinté à Cannes, recevant néanmoins le prix du Jury. Mais qu'importe! Le Bannissement fait partie de ces oeuvres inépuisables qui peuvent s’apprécier à des niveaux de lecture très divers. On peut être totalement ignorant de sa symbolique religieuse, complexe et souvent détournée et ambiguë, et apprécier la profondeur psychologique de cette histoire familiale où le récit nous tient en haleine jusqu’au retournement final qui oblige à une relecture complète de ce qui a été vu et compris, lui donnant une force vraiment sidérante. C'est un magnifique voyage élégiaque, envoûtant et mystérieux, sur l'angoisse primordiale d'exister et de perdre, la dépression et le deuil, le cycle de la vie et de l'amour. Les symboles récurrents sont essentiellement: L'arbre comme métaphore de la condition humaine, écartelé entre matériel et spirituel. La maison comme lieu de transmission et de malédiction (il est question de transmission de la violence de père en fils et d'un passé familial douloureux). L'eau comme source de vie et de renaissance (cette idée donne droit vers la fin du film à une séquence très puissante). Et les hommes chassés du paradis originel, bannis. On retrouve évidemment des réminiscences d’Andrei Tarkovski, notamment “Le Miroir”, la très belle actrice Maria Bonnevie (vue dans “Reconstruction” de Christoffer Boe) ressemblant étrangement à Margarita Terekhova. C'est un des plus beaux films que j'aie pu voir, autant dans la forme que dans le fond. Et quelle histoire bouleversante avant tout! Je ne peux que recommander de ne le manquer sous aucun prétexte. Il devrait bientôt sortir en DVD à défaut de le voir en salles.
Dernière édition par Marko le Dim 30 Nov 2008 - 20:23, édité 1 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 16:14 | |
| Etant donné que le fil réalisateur existe, je fusionne ton message à celui-ci. | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 17:41 | |
| Je suis réconnaissant de trouver ici un fil pour un tel cinéaste! Quand j'ai vu "Le Retour" j'étais vraiment très touché. C'est une histoire si profonde qu'on pourra sans doute la voir plusieurs fois. Oui, l'image est très soigné, mais je trouve quand même pas qu'il est aussi "éstethisant" comme Kar Wai, par exemple. Ici l'image sert une histoire beaucoup plus mystérieux encore, car si il y a bien un retour (du Père), on saura pas trop d'où. Si il y a un rejet par un fils et apparemment l'amour de l'autre, c'est toujours le Père qu'il faut et qui fait défaut. Si il y a bien un espèce de trésor sur cette île, on saura pas tout et si le Père emporte avec lui ce "trésor", il va même couler sans avoir été découvert des fils et des autres.
Tant d'images, d'allusions qui donnent à penser... Tant de mélancolie aussi véhiculée par l'atmosphère de ce film - magnifique continuité de description d'un monde russe et... universel!
Du très grand cinéma!!! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 18:05 | |
| Merci pour ce topo sur Le Bannissement. J'avais vu la bande annonce au moment où il allait sortir au ciné, mais n'ai pas trouvé le temps d'aller le voir, et en plus, je crois qu'à ce moment là je n'avais pas fait le lien avec le réalisateur du Retour (voir peut être même que je n'avais pas encore vu le Retour). Je pense que toutes les références bibliques me passeront à côté (enfin moins, maintenant que tu m'en donnes quelques clés) étant donné que je n'ai vraiment aucun savoir religieux (des fois ça manque, mine de rien...), mais rien qu'à voir les images que tu nous laisses, et mon attirance pour les histoires de famille enfermées et s'auto-détruisant, je pense qu'il devrait vraiment me plaire. ... alors reste à attendre le dvd... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 18:53 | |
| - Queenie a écrit:
- Je pense que toutes les références bibliques me passeront à côté
Idem pour moi mais dans le film elles apparaissent davantage comme des métaphores et des leurres...C'est ce qui est fascinant parceque tous les symboles qu'on pense comprendre et l'interprétation morale qui en découle se révèlent à la fin complètement caduques. Et une fois cette révélation faite, le film décolle et prend vraiment une dimension extraordinaire. Je vais tenter un "spoiler" à lire après avoir vu le film: - Spoiler:
Le film introduit à la fin un flash back qui se présente d'abord, si on n'y fait pas attention, comme une scène de "résurrection" tétanisante (Ah ce travelling avant vers Vera qui s'oppose au travelling arrière de la résurgence de la source! C'est vraiment fabuleux). Puis on comprend la nature du flash back (non ce n'est pas une histoire d'adultère) et le film nous raconte alors autre chose beaucoup plus subtil et profondément émouvant
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| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 20:30 | |
| Je suis sidérée par vos connaissances cinématographiques étendues! Vous avez réussi à titiller ma curiosité au sujet de ce cinéastes russe | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev Mer 27 Aoû 2008 - 22:16 | |
| ah, une bande-annonce
qui me donne envie de voir de belles images et m'amène une question "comme ça", ça a quel goût mettons... par rapport à du Ferrara ? (01:02 à 01:05 pour le passage qui a provoqué le rapprochement) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Andrei Zviaguintsev | |
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| | | | Andrei Zviaguintsev | |
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