Andreï Tarkovski

Coli, je te conseille également L'enfance d'Ivan, Andreï Roublev ou encore Solaris pour faire tes premiers pas avec Tarkovski.

Ca en fait du monde !

À vos tablettes numériques!
Le temps scellé (pdf)

Marko a écrit:

À vos tablettes numériques!
Le temps scellé (pdf)

sentinelle a écrit:

Marko a écrit:

À vos tablettes numériques!
Le temps scellé (pdf)

Je l'avais en livre papier, mais merci bien, Marko, je le stocke précieusement !

eXPie a écrit:

sentinelle a écrit:

Marko a écrit:

À vos tablettes numériques!
Le temps scellé (pdf)

je le stocke précieusement !

Moi aussi! Merci Marko!

A mon tour de te remercier Marko. J'en ai déjà relu quelques morceaux...

Première visualisation du film : Echec partiel, décrochage en début de route –c’est-à-dire au bout de dix minutes alors que le film en compte environ 170- et seul sursaut de conscience provoqué lors de l’apparition totalement gratuite d’un humanoïde rétréci.


Mais il paraît que le Solaris de Tarkosvski est le 2001, l’Odyssée de l’Espace de Kubrick… Et comme ce dernier figure dans les hauts rangs de mes films cultes, je ne peux m’empêcher de craindre d’avoir été négligente et d’avoir raté une merveille.


Un petit tour par les compléments du film, parmi lesquels figure une interview de l’actrice principale Natalya Bondarchuk, m’apprend que les longueurs inépuisables mais épuisantes du film résultent davantage d’un contexte politique que d’une véritable volonté du réalisateur. Le Tarkovski profond ne s’étale pas dans de longues scènes de conduite sur autoroute –par exemple- mais se dissimule dans de brefs passages, peut-être dans des dialogues qui ne durent jamais très longtemps, sauf lorsqu’il s’agit du procès rébarbatif de début de film.

Deuxième visualisation du film : Rien n’y fait, la solaristique de Tarkovski n’égale pas l’odyssée de Kubrick. Les faux-semblants ont peut-être trop bien réussi à voiler le véritable intérêt d’une histoire qu’il faudrait peut-être mieux lire que regarder… Les interrogations existentielles propres à l’être humain passent au second plan, rabrouées par une histoire d’amour qui dévore tout le reste et qui fait perdre une grande partie de la dimension morale et éthique du film.

On ne peut pas pardonner de telles longueurs lorsqu’en plus d’être ennuyeuses, elles nous ôtent tout espoir d’accéder à des promesses de réflexions qu’on avait imaginées somptueuses et hantées par la mélancolie.



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Revois le dans quelques années, il en vaut la peine. Pour l'anecdote Tarkovski détestait 2001. Ils n'ont effectivement pas du tout le même univers même si j'adore les 2. Je le reverrai bientôt pour revenir en discuter.

Ces deux films sont en quelque sorte comme des frères ennemis.
2001 est une projection externe et Solaris une projection interne.
Deux approches opposées, contraires mais où j'y ressent une complémentarité.
Plein de moments poétiques les rassemble...

Pour ça oui!!  

Marko a écrit:

Revois le dans quelques années, il en vaut la peine. Pour l'anecdote Tarkovski détestait 2001. Ils n'ont effectivement pas du tout le même univers même si j'adore les 2. Je le reverrai bientôt pour revenir en discuter.

Question d'années ou de sensibilité ?

colimasson a écrit:

Marko a écrit:

Revois le dans quelques années, il en vaut la peine. Pour l'anecdote Tarkovski détestait 2001. Ils n'ont effectivement pas du tout le même univers même si j'adore les 2. Je le reverrai bientôt pour revenir en discuter.

Question d'années ou de sensibilité ?

Il y a des films que je n'aimais pas à 20 ans et que j'adore maintenant (et réciproquement). On évolue et notre regard aussi. On appréhende aussi parfois mieux certaines oeuvres plus complexes parce qu'on a appris de nos expériences et aussi des autres. Tout ne peut pas nous être donné d'emblée. Je ne pense pas que notre sensibilité ou nos goûts soient acquis une fois pour toute ou que notre jugement sur une oeuvre soit d'emblée définitif. Heureusement d'ailleurs. Et Solaris est un film particulièrement riche et complexe qui peut laisser à la porte. Ceci dit rien ne me dit que tu l'aimeras davantage dans 20 ans   Je l'espère!

J'espère pouvoir en reparler d'ici 20 ans...

Juste pour dire que Le Temps Scellé est ressorti en avril 2014 (Editeur : Philippe Rey)