Nos lectures d'avril 2016

Je viens de finir " Confession d'un masque" de Yukio Mishima, une oeuvre magistrale et remarquable surtout lorsque l'on sait qu'il l'a écrit à 24 ans. Tout y est déjà, ce que sera sa vie et aussi sa mort, j'ai noté de fortes similitudes avec " Les Désarrois de l'élève Törless" de Musil, notamment avec la recherche de soi bien sûr et l'ambivalence sexuelle présente chez Musil et Mishima. Ces deux oeuvres ont ça en commun aussi qu'elles sont d'un sadisme et d'une cruauté vraiment présent bien que différent: ( un sadisme physique chez Musil alors qu'il est est fantasmé et psychologique chez Mishima). Mishima a travers cette oeuvre, pose la question de son regard par rapport à l'altérité dans un japon impérial en pleine seconde guerre mondiale mais pour moi il va au-delà puisqu'il nous force nous lecteur à constater que plus de 70 ans plus tard rien n'a changé.

Je m'attaque à " Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain" par Edward Gibbon.

Itinéraire d'un salaud ordinaire, Didier Daenincks

Compagnons de route de Friedrich Gorenstein. Ca s'annonce très bien !

Michel Photios : Les Codices du merveilleux.

Je suis en train de lire D'une main sauvage de Virginie Beauregard D. et Corps simples de Sonia Cotten. Dans le cas du dernier recueil, il s'agit d'un bon recueil de lecture mais je n'ai pas nécessairement l'impression qu'il traversera les âges.Pour ce qui est D'une main sauvage, j'ai reposé ma lecture en cours de route... il y a plusieurs pages où la poésie est très brève pour ne pas dire mince... j'aime le style, mais c'est très rustique et pas nécessairement formaté par les maisons d'éditions plus traditionnelles et professionnelles... je ne suis pas sûr encore de vouloir faire un fil sur elle, comme je l'ai fait pour Rose Eliceiry, Daniel Leblanc-Poirier, Emmanuel Deraps et Shawn Cotton qui ont publié au sein de cette maison d'édition.

Petite pause après les 500 premières pages de Gibbon pour me plonger dans "l'Histoire des treize" de Balzac

Diogène a écrit:

Petite pause après les 500 premières pages de Gibbon pour me plonger dans "l'Histoire des treize" de Balzac

500 page en 2 jours, en bossant 14h par jour, Diogène, quel est ton secret ?

Pour ma part, j'en suis à 200 pages dans Ulysse. Un peu circonspect sur cette oeuvre. Perdu même. J'avance sans trop savoir ce que je lis. Je me laisse porter.

Je lis très vite et je lis la nuit.
Plus haut, tu as mon " commentaire" de Mishima si tu veux.

Diogène a écrit:

Petite pause après les 500 premières pages de Gibbon

C'est bien ? Je l'ai !

La nuit, je lis Joyce.
Le jour, Knausgaard, toujours admirable (pour moi).

ArturoBandini a écrit:

Pour ma part, j'en suis à 200 pages dans Ulysse. Un peu circonspect sur cette oeuvre. Perdu même. J'avance sans trop savoir ce que je lis.

J'y vais doucement aussi. Ca peut être 50 pages d'affilée, ou 4. C'est très curieux, comme sensation.

tina a écrit:

Diogène a écrit:

Petite pause après les 500 premières pages de Gibbon

C'est bien ? Je l'ai !

La nuit, je lis Joyce.
Le jour, Knausgaard, toujours admirable (pour moi).

C'est très complet et aussi très dense, il a fait autorité sur le sujet, même si il peut y avoir quelques remises en causes notamment sur son anticléricalisme, dans l'ensemble c'est vraiment très bien et à lire pour tout passionné de la période.
Tu as bien les deux volumes ?

J'avance toujours dans The Grapes of Wrath, sidéré par le génie et la maîtrise de Steinbeck. Et j'arrive bientôt à la partie en Californie qui on m'a dit est la meilleure.

Diogène a écrit:

Je lis très vite et je lis la nuit.
Plus haut, tu as mon " commentaire" de Mishima si tu veux.

Ok ... donc tu as résolu le problème du sommeil !

Sinon, n'hésite pas à mettre tes commentaires sur les fils des auteurs, car ici ça finit par se perdre. Content que ça t'ait plu.

Terminé D'une main sauvage de Virginie Beauregard D. Je relirai sans doute... Lu deux autres recueils dont celui de Thierry Dimanche (Le milieu de partout). C'est drôle car dans le cas du dernier recueil, j'ai commencé à le lire dans le métro et j'avais croisé le regard d'une dame qui s'était assise à côté... elle m'a demandé ce que je lisais... et elle m'a dit ensuite : «c'est de la poésie». Je lui ai dit oui... donc, ça fait chaud au coeur des fois de voir ça des gens qui s'y reconnaissent...

Diogène a écrit:

Tu as bien les deux volumes ?

Oui, oui.