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 Alejandro Jodorowsky

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animal
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MessageSujet: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyVen 6 Sep 2013 - 22:48

Alejandro Jodorowsky Alejan10
Citation :
Alejandro (ou Alexandro) Jodorowsky, dit « Jodo », né le 17 février 1929 à Tocopilla (Chili), est un artiste franco-chilien. Surtout connu comme scénariste de bande dessinée et réalisateur, il est également acteur, mime, romancier, essayiste, poète et auteur de performances au sein du groupe actionniste Panique, qu'il a créé avec Roland Topor et Fernando Arrabal. Au cinéma, il est l'auteur d'une poignée de films avec une forte symbolique spirituelle et syncrétique, et un aspect provocateur.
source et plus : wikipedia.org

Alejandro Jodorowsky La_dan10

La danse de la réalité

Un avis à chaud est il raisonnable ? Suis-je obligé de préciser que je suis content d'avoir lu de ses livres avant d'avoir vu ce film ? Et que j'apprécie ses autres films ? Cette autobiographie anormale mais limpide est assez déroutante.

Dans la pratique c'est du Jodorowsky assez sage bien qu'explicite (certaines scènes ...)  ou parce qu'explicite (on comprend ce qui se passe) ?

Dans la pratique il y a cette couche de couleurs de fête et ce passé reconstitué appliqués comme un écran devant un fond poussiéreux, moderne et tout autant usé que vivant de Chili d'aujourd'hui.

C'est aussi une entreprise familiale que ce film. C'est pour ces raisons qu'on peut imaginer que l'on s'écarte d'un ésotérisme forcené pour se contenter (si on veut) d'un mysticisme farceur et surréaliste. Couleurs et surprises ne veulent pas non plus dire que tout est rose. Et si la mère parle en chantant comme une cantatrice le père à pour modèle Staline et veut faire de son fils un homme un vrai, un dur. Ce n'est pas simple. Mais par les yeux de ce fils qui est aussi son grand-père (en quelque sorte) on va voir le père se battre, échoué mais peut-être réussir et surtout on va comme malgré nous assister aux métamorphoses plus subtiles que des renaissances qui sont chères à l'auteur réalisateur.

Handicapés, mutilés, nains, chiens errants et même quelques nazis la fresque étrange déploie une beauté rustique inattendue, pas là où je l'attendais en tout cas. Beau mais improbable décor de Tocopilla, procession dans le désert, intensité et crudité inattendues elles aussi de certaines scènes.

Très étrange film enfantin en forme de pas tout à fait pour les enfants et peut-être plus juste et touchant pour ça aussi. Sans trop en faire il y a quelques passages très beaux. Et puis ce processus de reconstruction dans la déconstruction de la figure du père à travers l'histoire familial et du pays mais autour de la figure non moins forte de la mère, c'est aussi solide que clair.

Si on ajoute que des deux heures on ne peut vraiment pas tout raconter ou recoller et qu'il ne faut pas oublier que le réalisateur se parle à lui-même enfant dans le film...

C'est toujours un obscur bordel ce qui se passe dans ce film, quand dans les autres, même en plus clair et avec quelques effets en images de synthèse. N'empêche que... la manière de mettre en œuvre cette mythologie personnelle (et familiale) ça interpelle. 

Alejandro Jodorowsky Realid10


Dernière édition par animal le Ven 7 Oct 2016 - 22:07, édité 1 fois
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Marko
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyVen 6 Sep 2013 - 22:58

Ah ! j'étais sûr que tu foncerais le voir dès que possible Very Happy  Il me tente bien celui-là même si la bande annonce me faisait un peu trop redouter un bric à brac surréaliste trop systématique. Mais ce que tu en dis me motive. Je l'ai aimé il y a quelques années. Et comme en plus il est fan de Nicolas Winding Refn dentsblanches 
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MessageSujet: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyVen 6 Sep 2013 - 23:01

possible que tu apprécies son onirisme forcené. Cool 

ça m'a rappelé La nuit d'en face (en "assez" différent).

il a aussi le droit d'en vouloir au cinéma si ça lui dit. et puis il a l'air gentil alors mdr2 
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyVen 7 Oct 2016 - 22:32

Alejandro Jodorowsky Poesc310

Poesia sin fin

Autobiographie métaphysique hallucinée et en famille, suite. Un film résolument flashy, avec de beaux moments mais le fait que dans la forme on soit à la fois proche du précédent et un peu en dessous ? m'a contrarié. D'autant plus que ça parlotte pas mal dans les aventures du jeune poète Jodorowsky et que c'est plus explicite que l'attendue métaphysique, poésie ? visuelle qu'on lui connait.

La transition à l'âge adulte est potentiellement rendue de façon plus sommaire aussi avec des questionnements qui vont plus directement recoupé ceux du Jodorwky vieux, celui qui fait le film et y intervient pour donner sa lecture de sa/la vie et pourquoi pas changer, réinventer, poétiser au passage.

J'aurais aimé accrocher plus mais je dois admettre que l'énergie dont il est capable, son élan vital de réinvention justement, de démonstration de force positive tendance new age où on passe pas mal de temps à poil et où les différences sont un embellissement, tout ce bric-à-brac réjouissant n'est jamais loin sous la mélancolie ou une béatitude manquant quelque peu de substance.

Positif, avec de beaux moments, vraiment, mais qui risque de laisser à distance.

En plus j'ai raté le début pour cause de gnangnantisme de bénévole trop cool de cliché de ce cinéma... et j'ai roupillé au milieu.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptySam 5 Nov 2016 - 18:23

Poesia sin fin

Deuxième opus de l'autobiographie du cinéaste. Nous sommes au Chili dans les années 40 et 50, à la sortie de l'adolescence le jeune homme se révolte contre la famille, et plutôt que de devenir médecin décide d'être poète. Il rejoint une société bohème colorée, vit ses premiers amours, et des amitiés essentielles.

Un grand bonheur, ce film, très inventif, rythmé, poétique sans être mièvre. Tout ce que l'adolescence peut contenir de rêve, d'imagination, de révolte. C'est tellement particulier, qu'il est difficile d'en parler, il faut le voir (l'image est très importante), entre absurde, tendresse, drôlerie. Une fin peut être un peu trop sentimentale pour moi, mais ce ne sont que deux ou trois minutes, dans un ensemble qui jusque là était quasi parfait.

Si vous avez l'occasion, ne le laissez pas passer.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptySam 5 Nov 2016 - 23:46

avais-tu vu le premier ?
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 10:12

Non, jamais vu un seul de ses films jusqu'à maintenant. Mais cela m'a donné envie.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 10:14

Ses plus connus genre El Topo sont plus "freaky", sans que ça les empêche d'avoir de belles choses. cat
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 10:28

Je vais peut être commencer par le précédent, pour rester dans l'ambiance, puis au hasard de ce que je trouve en médiathèque.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 10:31

ça semble une bonne option. il y a ses bouquins aussi qui peuvent être un mélange représentatif des deux je pense.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 14:35

Alejandro Jodorowsky 21002510

Je viens enfin de visionner ce film dont j'attendais beaucoup. Attiré par ce mélange de réalisme magique, de baroque et de surréalisme qui revisiterait un imaginaire poétique à la Fellini avec une dimension graphique héritée de la bande dessinée...

C'est bien ce qu'on voit à l'écran mais plusieurs choses m'ont gêné. A commencer par le numérique qui donne une image léchée et désincarnée permettant de belles couleurs lisses et contrastées mais créant aussi une distance émotionnelle avec paradoxalement un manque de magie alors qu'il cherche constamment cet émerveillement de l'enfance. Tsai Ming Liang utilise aussi le numérique dans "Les chiens errants" par exemple mais chaque plan a une vibration bouleversante. Ici, on voit une succession de chromos plus ou moins inspirés qui racontent de manière libre et ludique une forme de récit autobiograpique fantaisiste se voulant véhiculer une philosophie et une morale rendant hommage à l'esprit d'enfance et à la légèreté. Appel au rêve, à la fantaisie pour sublimer la dureté du monde (il est largement fait allusion dans le film à la dictature de Pinochet, à l'exclusion sociale, à la différence sexuelle...). Chercher une forme de spiritualité personnelle qui reviendrait à des valeurs fondamentales.

Le problème étant que cette fantaisie autoproclamée marche de façon très inégale. Il y a une invention et des trouvailles vraiment inspirées qui côtoient des moments plus convenus ou bricolés. Un côté saltimbanque et foutraque plutôt sympathique mais parfois ennuyeux. Il a malgré tout le mérite d'une certaine sincérité touchante contrairement à ce que je trouvais dans un registre approchant chez Leos Carax dans Holy Motors où il n'y avait plus que des intentions et des citations prétentieuses. Ici c'est irrigué d'un sang familial et fondamental qui lui donne une vraie nécessité.

C'est donc un film original qui n'exclut pas quelques fulgurances mais qui m'a laissé à distance, jamais complètement embarqué ou touché. J'avais souvent l'impression de voir des images vidéos du tournage et les "trucs" m'apparaissaient trop explicites alors que j'aime une magie qui m'échappe.

Dans les bonus du DVD on voit la présentation du film à Cannes avec l'hommage rendu par Nicholas Winding Refn qui dit rêver un jour de devenir un autre Jodorowsky sans oser y croire vraiment. Jodorowsky qui a d'ailleurs souvent proclamé son admiration pour le cinéaste danois en le présentant comme un fils spirituel. La modestie et la simplicité de Jorodowsky, qui partage ses réactions avec ses fils, rendent le personnage très sympathique.

Je pense que j'aurais préféré lire directement cette autobiographie imaginaire sous forme de récit tant les passages récités par le réalisateur lui-même s'adressant à son alter ego enfant sont d'une écriture superbe. Il reste un poète dont l'univers a une place particulière. Je préférais peut-être sa folie baroque des premiers films qui avaient une autre violence et une autre folie plus surprenantes peut-être. Ici c'est apaisé, solaire bien que sous-tendu par la mort et la terreur. Partagé donc (surtout sur la forme)...

Alejandro Jodorowsky Danza_10
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 16:13

j'avais certainement été content de lire des morceaux de cette autobiographie 'différente' avant de voir le film. ça m'a aidé à le voir en m'accrochant moins aux défauts que tu soulignes et qui m'ont par contre gêné dans le dernier.
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MessageSujet: Re: Alejandro Jodorowsky   Alejandro Jodorowsky EmptyDim 6 Nov 2016 - 16:19

animal a écrit:
j'avais certainement été content de lire des morceaux de cette autobiographie 'différente' avant de voir le film. ça m'a aidé à le voir en m'accrochant moins aux défauts que tu soulignes et qui m'ont par contre gêné dans le dernier.
C'est ce que j'ai vu en te lisant. Je le verrai quand même parce que ça reste intéressant. Mais peut-être en DVD. Je verrai bien.
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