Quel est le personnage qui vous a tout à fait marqué?

Là, on se retrouve!

Queenie, la première fois qu'elle a recraché les noyaux d'olive au bar.

sylvain- a écrit:

colimasson a écrit:

- Ignatius dans la Conjuration des imbéciles

ah oui ! celui-ci aussi !
quel personnage

S'il existait en vrai ce serait mon petit copain.

Babelle a écrit:

Queenie, la première fois qu'elle a recraché les noyaux d'olive au bar.

Jsuis émue que tu t'en souviennes.

colimasson a écrit:

sylvain- a écrit:

colimasson a écrit:

- Ignatius dans la Conjuration des imbéciles

ah oui ! celui-ci aussi !
quel personnage

S'il existait en vrai ce serait mon petit copain.

un personnage qui doit prendre beaucoup de place et ce dans tout les sens du terme
je ne me souviens plus bien, mais je crois, outre ses théories d'un complot contre sa personne, il est systématiquement en train de manger des tartines et met des miettes partout, non ?

un roman que je devrais relire absolument !

sylvain- a écrit:

colimasson a écrit:

sylvain- a écrit:

colimasson a écrit:

- Ignatius dans la Conjuration des imbéciles

ah oui ! celui-ci aussi !
quel personnage

S'il existait en vrai ce serait mon petit copain.

un personnage qui doit prendre beaucoup de place et ce dans tout les sens du terme
je ne me souviens plus bien, mais je crois, outre ses théories d'un complot contre sa personne, il est systématiquement en train de manger des tartines et met des miettes partout, non ?

un roman que je devrais relire absolument !

Ah oui mais je suis sûre qu'on ne s'ennuie pas une seconde avec lui !
En plus, j'adore manger des tartines moi aussi, et je laisse des miettes dans toute la cuisine. On vivrait ensemble dans un taudis à tartines et on élèverait des poules qui se nourriraient de pain sec. Ah, ce serait la belle vie

Intéressant ce fil !

Les personnages qui m'ont marqué et dont je me souviens en ce moment ne sont pas les plus aimables :
- John Kaltenbrunner dans "Le seigneur des porcheries" : caractère insaisissable, qui va toujours au bout de ce qu'il veut, poursuivi par la malchance, incompris notoire - et difficilement compréhensible -, violent, rancunier -avec des raisons pour l'être -, "brut de décoffrage". On ne s'attache pas à lui, c'est lui qui ne vous lâche jamais.
- Puisqu'on en a parlé, Ignatius, c'est vrai, de "La conjuration des imbéciles"
- Le "défunt" Jack Parlabane, l'un des narrateurs dans "Les canards en plastique attaquent" : journaliste de seconde zone propulsé à la fois doyen honorifique de l'université Kelvin de Glasgow et, de ce fait, observateur de l'expérience cherchant à savoir si Gabriel Lafayette est un véritable spirite ou un escroc notoire.

Pour la BD, encore et toujours les "Watchmen"
- "Le comédien" Eddie Blake, ou le cynisme personnifié.
- "Rorsach", double du schizophrène Walter Kovacks, violent, aux pensées ultra-conservatrices (quasi-extrême droite), ayant perdu toute notion de sentiment.

Et également Marco, le photographe névrosé en manque d'inspiration dans "Le combat ordinaire"

Après Joseph ("Le temps où nous chantions") et Suttree je peux maintenant ajouter Marcel dans La Recherche du temps perdu. Jeanne dans "Une vie", Aliocha dans "Les frères Karamazov", Gérard dans "Visions de Gérard" de Kerouac (pas encore fini mais déjà un enfant inoubliable), Tante Martine chez Bosco, Hamlet, Joseph de Seul le silence, Maisie chez Henry James, EmmaBovary, Jane Eyre, Lucie dans L'enfant méduse, Lennie dans Des souris et des hommes... et tant dautres

Jeanne est en effet un très beau personnage de l'échec! Le seul rayon de soleil dans sa vie reste Julien.

Alors en vrac des héroïnes de théâtre : Antigone, Phèdre, Bérénice bon j'ai un faible pour Don Juan également.
Sinon Adam Pollo, Wang-Fô, Anna Karénine, Tereza, Jacques dans Jacques et son maître ... et plein d'autres que j'oublie!

Faut que j'y réfléchisse, mais d'emblée je citerais des russes : Anna Karénine, L'idiot de Dosto, Nina dans La mouette de Tchekhov, le héros du Manteau de Gogol, par exemple.

Taylor et Turtle dans L'arbre aux haricots et Les cochons au Paradis, de Barbara Kingsolver.

Deux êtres tout fendillés de partout, qui s'accrochent l'une à l'autre, qui se tiennent, et affrontent le monde. De beaux personnages plein de vérités, de douceur, de tendresse, de folie, de peurs, d'amour.

Si je les rencontre au détour d'une rue, je les adopte.

Alors pour ma part, je citerais Harry du Loup des steppes de Hesse, T-Bird du Bienvenue à Oakland d'Eric Miles Williamson et Agnès de Folie d'une femme séduite de Susan Fromberg-Schaeffer.

Le loup et le fou, dans la saga "l'assassin royal" de Robin Hobb.

Austerlitz dans le livre de SEBALD, Austerlitz, ainsi que le narrateur qui n'est autre que Sebald.