John Steinbeck

spissy a écrit:

jusqu'au jour où vivant aux USA et n'ayant rien a me mettre sous la pupille, j'ai plongé dans un Steinbeck en VO, j'ai eu un profond coup de coeur et j'ai découvert Steinbeck sous un autre angle, j'adore Tortilla Flat(chouchou 1er), Sweet Thursday(chouchou bis), Cannery Row(chouchou ter), the Red Pony, Easdt of Eden, c'est tellement riche et puissant comme écriture, et ces personnages attendrissants et farfelus, bref je suis fan a fond ! ....Voilà

J'ai lu La Perle en anglais, le texte est vraiment beaucoup plus beau et plus poétique qu'en français... C'est comme Des Souris et des Hommes, il y a un parler dans le texte d'origine qu'il est très difficile de rendre en français.

eXPie a écrit:

spissy a écrit:

jusqu'au jour où vivant aux USA et n'ayant rien a me mettre sous la pupille, j'ai plongé dans un Steinbeck en VO, j'ai eu un profond coup de coeur et j'ai découvert Steinbeck sous un autre angle, j'adore Tortilla Flat(chouchou 1er), Sweet Thursday(chouchou bis), Cannery Row(chouchou ter), the Red Pony, Easdt of Eden, c'est tellement riche et puissant comme écriture, et ces personnages attendrissants et farfelus, bref je suis fan a fond ! ....Voilà

J'ai lu La Perle en anglais, le texte est vraiment beaucoup plus beau et plus poétique qu'en français... C'est comme Des Souris et des Hommes, il y a un parler dans le texte d'origine qu'il est très difficile de rendre en français.

Je considère toujours qu'une traduction ne permet pas de rendre l'athmosphèrel lié à la langue. Comment traduire du Dard, du Céline, du Hugo. La forme sera rendue, mais difficile pour le fond. Dommage.

J'ai rencontré Steinbeck, comme beaucoup ici, au collège avec Des souris et des hommes. Je n'avais pas accroché mais accroche-t-on vament avec la littérature quand celle-ci est décortiquée, dépecée, auscultée dans le cadre d'un cours de français ?
Je ne suis revenu à Steinbeck que cette année soit presque vingt ans après. Les raisins de la colère déniché pour une misère, c'en était presque gênant, et là, la claque.
Un roman qui m'a pris au ventre, une critique lucide du capitalisme débridé avec ses conséquences désastreuses comme la mise en compétition dez hommes ou bien l'immigration utilisée afin de laminer les acquis sociaux. Un livre de combat particulièrement efficace. L'appel à ce qui reste aux hommes quand ils ne sont plus perçus que comme des variables ajustables, à savoir des petits lueurs d'humanité qui prennent la forme d'un repas partagé quand on a plus rien, du don désintéressé.
Cela m'a donné envie de poursuivre un bout de route avec l'auteur et j'ai attente, En un combat douteux. Autre roman de combat social.
Le goût des raisins ne me quittera plus.

Bonjour Botany, contente de te revoir

botany a écrit:

Cela m'a donné envie de poursuivre un bout de route avec l'auteur

ah oui, c'est bien de me rappeler qu'il me reste aussi un livre de lui dans ma PAL.. je vais le remonter

botany a écrit:

J'ai rencontré Steinbeck, comme beaucoup ici, au collège avec Des souris et des hommes. Je n'avais pas accroché mais accroche-t-on vament avec la littérature quand celle-ci est décortiquée, dépecée, auscultée dans le cadre d'un cours de français ?

Exact!

C'est pour ça que je l'ai relu quelques années plus tard. Et le verdict n'est pas le même. As tu vu le film? moi pas...

Je te conseil aussi, A l'est d'Eden. Excellent. T'arrive pas à le lacher

botany a écrit:

J'ai rencontré Steinbeck, comme beaucoup ici, au collège avec Des souris et des hommes. Je n'avais pas accroché mais accroche-t-on vament avec la littérature quand celle-ci est décortiquée, dépecée, auscultée dans le cadre d'un cours de français ?

OUi, j'ai découvert plein d'auteurs grâce à mes profs de français dont Steinbeck avec Des souris et des hommes.

Je n'ai jamais lu Steinbeck et ça me tente beaucoup.

Est-il vrai que ses phrases sont interminables ?

FrançoisG a écrit:

Je n'ai jamais lu Steinbeck et ça me tente beaucoup.

Est-il vrai que ses phrases sont interminables ?

Euh, non, je n'ai pas le souvenir de phrases interminables (ou alors ça ne m'avait pas frappé ? )

FrançoisG a écrit:

Je n'ai jamais lu Steinbeck et ça me tente beaucoup.

Est-il vrai que ses phrases sont interminables ?

Je les ai terminées sans aucun problème.

Ce qui caractérise aussi Steinbeck, c'est qu'il décrit beaucoup sa Californie, le mode de vie de ses habitants, il en ressort une atmosphère typique qui est loin d'être désagréable;

FrançoisG a écrit:

Je n'ai jamais lu Steinbeck et ça me tente beaucoup.

Est-il vrai que ses phrases sont interminables ?

Mais qui a bien pu te dire un truc pareil? Au contraire, Steinbeck a une écriture très accessible, c'est un auteur "facile" à lire. Il ne faut surtout pas hésiter à se lancer.

La Perle

Kino, jeune père de famille, autochtone d’un pyus colonisé, vit avec sa femme et leur bébé dans une misérable hutte d’un village de pêcheurs. Au matin, le bébé est piqué par un scorpion. On ne peut s’empêcher d’y voir un fort mauvais présage. D’abord, le médecin refuse de voir l’enfant : il ne soigne pas les indiens, trop pauvres, indigents, loqueteux : déshonorant ! Grace à l’intervention à propos de la mère, l’enfant semble tiré d’affaire.
Dans le courant de cette même journée, Kino pêche la plus belle et la plus grosse perle jamais vu dans la région : la perle du monde ! Une chance inouïe. A moins que ce ne soit le début d’un cataclysme : le calme précédent la tempête. Et effectivement, tout s’effondre. Passée l’euphorie de la découverte, Kino, qui a toujours vécu en paix, devient tout à coup inquiet, soupçonneux. Son regard change et crois voir briller la convoitise dans les yeux de ses tous ses voisins. A la ville, les acheteurs ayant eu vent de la trouvaille, se sont déjà entendus pour dénigrer la perle en espérant l’avoir pour une bouchée de pain. Mais ils pêchent par excès et le vendeur quitte leur échoppe en les injuriant. Et sans avoir monnayé son trésor.
Tous les ingrédients sont désormais en place pour que se déchaine l’ouragan. Cupidité, rancœur, haine, envie sont exacerbées : dans la nuit, la hutte de Kino est attaquée et brûlées. Le pêcheur a tué pour se défendre. Il fuit en famille mais est rejoint par des pisteurs. Le drame trouve son épilogue, terrible.
Le court roman de Steinbeck s’adapte aisément à d’autres lieux, d’autres circonstances. Toujours dramatiquement d’actualité, le lecteur est forcé d’y voir la lutte inégale de tous les petites-gens opprimés par les puissants aux rênes de nos sociétés de profits maximums.
Très sombre et bouleversant !

Rue de la sardine

John Steinbeck nous dépeint les activités quotidiennes des habitants de la rue de la sardine.

Tous ces mauvais garçons forment une bande de copains. L’homme est foncièrement bon pour Steinbeck et les personnages apparaissent meilleurs lorsqu’ils vivent en groupe.

Pour l’auteur, le groupe est plus fort pour affronter les vicissitudes de la vie, lesquelles sont donc moins durement ressenties.

Steinbeck peut ainsi ôter toute gravité aux événements qui se succèdent et nous livrer un récit optimiste et rafraîchissant. Et cette sérénité est renforcée par la douceur du climat Californien qui baigne la vallée de Salinas que le romancier aime tant et qu’il décrit si bien…

Coup de coeur !

Steinbeck a narré les aventures d'un groupe de joyeux clochards dans :

- Tortilla Flat
- Rue de la sardine
- Tendre Jeudi

merci de ton commentaire François, je lirai certainement ce livre et ceux dont tu parles.

(j'ai ramené de la bibliothèque l

le règne éphémère de Pépin IV de Steinbeck (seul disponible)

Je l'ai terminé ; il m'a bien amusé. L'écriture est différente des livres lus j'usqu'à présent. L'auteur se moque gentiment de la gouvernance de la France en imaginant le retour à la royauté et le bref règne de Pépin IV.
L'auteur s'est servi de la diversité et briéveté des gouvernements qui se sont succédés pendant la IV république en France pour écrire ce "pastiche". Il n'est pas en reste puisqu'il égratigne aussi au passage les USA.
Ce conte philosophique est plaisant à lire.