Daniel Mendelsohn

j'ai beaucoup aimé Les disparus, ce livre m'avait tellement touché que j'en avais rêvé, c'est dire
A ne pas rater donc, surtout s'il va paraître en poche

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

C'est vrai que cette couverture est magnifique.

d'autant plus subtile parce que je trouve que la couverture française travaille plutôt avec le grand marteau pour faire passer le message du livre

coline a écrit:

Je ne sais pas ce que vaudra L'étreinte fugitive mais j'ai envie de de dire que Les disparus fut une de mes lectures majeures l'an dernier.

pas eu le temps jusqu'à présent pour Les Disparus - et c'est bien, puisque ce livre-là consiste en quelque sorte la première partie.. donc

Moi qui voulait lire "les Disparus"... Ce sera l'occasion de démarrer par ce premier volet.

Marko a écrit:

Moi qui voulait lire "les Disparus"... Ce sera l'occasion de démarrer par ce premier volet.

je suis aussi très curieuse ce qu'il en a fait..

kenavo a écrit:

L’étreinte fugitive est la première partie d’un triptyque, dont Les Disparus est la deuxième partie…[/size]

L'étreinte fuitive ne semble pas avoir bcp de liens avec Les disparus. Curieuse cette façon de les relier de manière artificielle alors que ce premier livre, dont on n'avait jusqu'à présent jamais entendu parler, sort en France... (marketing ?)

Stella a écrit:

kenavo a écrit:

L’étreinte fugitive est la première partie d’un triptyque, dont Les Disparus est la deuxième partie…[/size]

L'étreinte fuitive ne semble pas avoir bcp de liens avec Les disparus. Curieuse cette façon de les relier de manière artificielle alors que ce premier livre, dont on n'avait jusqu'à présent jamais entendu parler, sort en France... (marketing ?)

j'en ai essayé d'en parler un peu plus longement dans mon premier post sur ce livre - ICI - et si tu as la possibilité - tu peux lire tout l'article dans le nouveau LIRE
Ce n'est pas la maison d'édition qui fait le lien, ni un marketing - mais l'auteur lui-m'eme!!
C'est lui qui dit que c'est un triptyque - et naturellement à cause du contenu de ce premier livre - homosexualité - les éditions étrangères n'étaient pas trop intéressés - après le succès des Disparus ils profitent de sortir ce livre.. mais il est paru en anglais en premier - et Daniel Mendelsohn nous promet un 3e

Oui j'ai lu l'extrait que tu as posté.
Je ne suis pas vraiment d'accord quand il dit que Les disparus n'est pas un livre sur la shoah. C'est un livre sur la shoah, et uniquement sur la shoah, à travers le prisme de ce qu'à vécu sa famille à ce moment là.
Et ce n'est pas parce que c'est l'auteur qui le dit, et non l'éditeur, que ce ne peut pas être un argument marketing. Aux USA tous les écrivains ont des agents et ils défendent très bien leurs intérêts.

Stella a écrit:

Oui j'ai lu l'extrait que tu as posté.
Je ne suis pas vraiment d'accord quand il dit que Les disparus n'est pas un livre sur la shoah. C'est un livre sur la shoah, et uniquement sur la shoah, à travers le prisme de ce qu'à vécu sa famille à ce moment là.

Oui...J'ai lu le même livre que toi Stella...
C'est aussi un livre sur les proches des Disparus, ceux qui ont échappé à la Shoah...

Je vois mal, moi aussi, le lien avec ce premier ouvrage, L'étreinte fugitive, qui sort maintenant...

Citation :

C'est un livre sur la shoah, et uniquement sur la shoah, à travers le prisme de ce qu'à vécu sa famille à ce moment là.

Un des livres qui m'a le plus marquée l'année dernière, mais je n'ai pas eu la même lecture que vous, Stella et Coline! Pour moi, c'est d'abord un livre sur la famille, une enquête familiale. Déclenchée par la réaction qu'entrainait l'aspect physique de Mendelsohn dans sa famille, car il ressemblait à l'oncle disparu. Et plus précisément, par les rapports entre frères , jalousies, mésententes, etc, qui sont finalement à la base de la tragique histoire de l'oncle et de sa famille. D'ailleurs, Mendelsohn évoque souvent ses propres frères, et les rapports entre eux, et réfléchit beaucoup ( et nous fait participer à la réflexion) sur le pourquoi de certains évènements familiaux à un moment donné.
Le "secret de famille" ( qu'il essayait d'analyser dans Les disparus) semble beaucoup intéresser Daniel Mendelsohn!

Marie a écrit:

[Pour moi, c'est d'abord un livre sur la famille, une enquête familiale. Déclenchée par la réaction qu'entrainait l'aspect physique de Mendelsohn dans sa famille, car il ressemblait à l'oncle disparu. Et plus précisément, par les rapports entre frères , jalousies, mésententes, etc, qui sont finalement à la base de la tragique histoire de l'oncle et de sa famille.

Ce qui est à la base de la disparition de son oncle et de sa famille c'est l'Holocauste. C'est bien le thème du livre.
Le reste, la mésentente entre frères, est anecdotique.
A travers l'histoire ce ce qu'à vécu sa famille, c'est l'histoire de toute la communauté juive ashkenaze qui est racontée par Mendelsohn, l'histoire de cette région tour à tour autrichienne, polonaise, ukrainienne, le comportement des ukrainiens pendant la guerre etc...... c'est là qu'est l'intérêt du livre.

Stella a écrit:

Et ce n'est pas parce que c'est l'auteur qui le dit, et non l'éditeur, que ce ne peut pas être un argument marketing. Aux USA tous les écrivains ont des agents et ils défendent très bien leurs intérêts.

un argument marketing aurait été de publier alors d'abord les Disparus qui était certainement un sujet fait pour attirer plus de lecteurs.. il a sorti en Amérique l'Etreinte fugitive avant les Disparus
Mais n'importe - je veux faire connaissance avec cet auteur et vais lire son premier livre..

kenavo a écrit:

il a sorti en Amérique l'Etreinte fugitive avant les Disparus

Est-ce qu'on sait si, en Amérique, L'étreinte fugitive a eu le même retentissement que Les disparus?

coline a écrit:

Est-ce qu'on sait si, en Amérique, L'étreinte fugitive a eu le même retentissement que Les disparus?

puisque je ne me suis pas trop intéressé pour cet auteur jusqu'à présent, je n'ai pas du tout 'suivi' son succès en Amérique
un petit indice qui dit à mon avis assez: le poche des Disparus est classé chez amazon.com à la place 20.521 des ventes et l'Etreinte fugitive à 78.980.. je pense que là-bas l'intérêt était aussi plus grand pour le sujet de son deuxième livre

Citation :

Ce qui est à la base de la disparition de son oncle et de sa famille c'est l'Holocauste. C'est bien le thème du livre.
Le reste, la mésentente entre frères, est anecdotique.

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Oui, bien sûr Stella que

Citation :

c'est l'histoire de toute la communauté juive ashkenaze qui est racontée par Mendelsohn, l'histoire de cette région tour à tour autrichienne, polonaise, ukrainienne, le comportement des ukrainiens pendant la guerre etc...... c'est là qu'est l'intérêt du livre.

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Mas pour moi, pas le seul, et la mésentente, anecdotique... je ne sais pas.
C'est simplement un autre aspect-intéressant- du livre. Qui parle de tous ceux qui auraient pu fuir et ne l'ont pas fait, pour des raisons diverses. Et du secret de cette famille. Pour moi, cela n'a rien d'anecdotique quand une mésentente, justement, conduit à une telle catastrophe familiale, en raison des circonstances. Les lettres sont là pour témoigner des appels à l'aide !Non entendus, refusés?

Rencontre-dédicace avec Mendelsohn au Virgin Megastore Champs-Elysées (Paris 8ème) le lundi 26 janvier à 18h30.

Dans toute critique, il faut une note discordante. Je ne partage pas du tout votre enthousiasme et cela me laisse d'ailleurs fortement perplexe.

J'ai trouvé ce livre, arrêté à la page 150 et quel effort pour y parvenir, fortement ennuyeux, mal écrit, brouillon. Vous allez crier au scandale, et pourtant je suis sincère.

J'ai toujours lu énormément sur la Shoah. Tous les livres m'ont passionnée. Tous, sauf celui-là. Je ne comprends pas cet engouement général.

Les phrases sont hyper longues. L'auteur n'a pas une pensée suivie. Le style est davantage parlé qu'écrit. Les répétitions sont nombreuses.

La manière de traiter cette quête est originale certes, sous forme d'une enquête minutieuse. Mais pouquoi ne pas écrire en 200 pages ce que Mendelsohn met si longtemps à dévoiler ? Bref, un profond ennui et les secondes s'écoulent tellement lentement que ce livre devient un calvaire.