Les écrivains américains dans la presse francophone

Marie a écrit:

Bonjour, Emyole! Ne t'en prive pas, Sentinelle n'a pas aimé, mais moi si

Marie a écrit:

Puisque nous sommes plusieurs à avoir lu ou à lire Les Disparus, voici quelques liens d'articles dans lesquels Daniel Mendelsohn parle de son livre:

ICI


ICI

ICI

etc....

Merci pour ces liens Marie !
J'aime beaucoup ce livre mais qu'est-ce que j'ai mal dormi à cause de lui cette nuit, je n'ai pas arrêté d'y penser
Je crois que j'ai un peu trop forcé la dose hier, je vais lever un peu le pied afin de laisser mon esprit se reposer

L''Amérique c'est aussi les exilés , les communautés ethniques et les exclus , de plus en plus nombreux, du système.
Un livre le raconte par la voix d'un immigré d'Ethiopie, Dinaw Mengestu.
Le titre est un extrait d'un vers de Dante: Les belles choses que porte le ciel.

On en parle ICI

ICI

LA

et ailleurs!

Norman Mailer n'écrira pas la suite de sa trilogie, il est mort samedi..
http://www.republique-des-lettres.fr/10166-norman-mailer.php

Oui, j'ai lu cela hier sur orange!

Toujours au sujet de la disparition de Norman Mailer, un article de Jean Louis Kuffer
ICI

Marie a écrit:

Toujours au sujet de la disparition de Norman Mailer, un article de Jean Louis Kuffer
ICI

Merci Marie...
C'est la première année que je prêtais quelque intérêt à cet auteur...Mais je ne me sentais tout de même pas encore l'envie de lire son dernier livre, Un château en forêt...

Citation :

C'est la première année que je prêtais quelque intérêt à cet auteur...

Je ne crois pas qu'il faille se baser sur Un château en forêt.....Norman Mailer était quand même un grand écrivain politique américain, un de ceux qui se sont élevés contre la guerre du Vietnam., et la politique de comment s'appelle-t-il déjà? GW Bush!
http://livres.lexpress.fr/portrait.asp/idC=13246/idR=5/idG=


Un écrivain dont on parle , parce que vient de paraitre en France son dernier livre, Central Europe, c'est William T. Vollmann -Encore faut-il avoir le temps de le lire....

L'avis de Chronicart ICI

Fluctuat.net:

ICI

Télérama
ICI

Paul Auster parle ICI des Etats Unis.
Bush, sept ans de régression...

Comme je viens de commencer L'année de la pensée magique de Joan Didion, livre qui me touche beaucoup et que je ne trouve pas aride ou froid comme certaines critiques l'ont avancé, je suis allée chercher quelques articles sur cet auteur très connu en Amérique mais peu traduit en France.

Articles trouvés dans :

Le magazine Lire

Le magazine Chronicart

Le site buzz litteraire

Bonne lecture et surtout bonne découverte !

"L'homme qui veut être enterré sur Mars" - Ray Bradbury

Citation :

- Le Monde : "-Dans Fahrenheit 451, on sauve les livres en les mémorisant. Les bibliothèques numériques peuvent-elles remplir ce rôle ?
Ray Bradbury : -La numérisation n'est pas la solution en soi, la question, c'est l'utilisation qui en est faite. Si ça encourage la lecture, c'est parfait, sinon, à quoi bon ? "

(Combien de temps restent-ils en ligne les articles du Monde?)

Des lettres de Jack Kerouac , traduites par Pierre Guglielmina:
ICI

Philippe Roth, encore.
Un entretien dans Telérama
ICI


J'en extrais :

En lisant Un homme, il est difficile de ne pas penser à Tolstoï et à La Mort d'Ivan Ilitch. L'aviez-vous en tête en écrivant ?

Je ne l'ai pas relu avant de me mettre au travail, mais oui, bien sûr, j'y pensais. En écrivant ce roman, je m'interrogeais : quels sont les grands livres dont le thème central est la maladie ? J'en ai trouvé très peu, et cela m'a surpris, tant la maladie est un élément important de la vie, de l'expérience humaine. La Mort d'Ivan Ilitch, La Montagne magique, de Thomas Mann, ou encore Le Pavillon des cancéreux, d'Alexandre Soljenitsyne, qui est un vrai grand livre. Mais une fois pris en compte ces trois monuments, je ne voyais plus rien. Il y a bien entendu des romans où la maladie est présente de façon accessoire, comme un thème secondaire, mais pas de livres où elle est le sujet majeur. Je ne m'explique pas pourquoi.

En France, la critique vous considère comme un écrivain majeur depuis Pastorale américaine et La Tache, qui vous ont fait connaître d'un large public. Qu'en est-il aux Etats-Unis ?

Je ne sais pas qui sont mes lecteurs aux Etats-Unis, ni combien ils sont. Je sais simplement qu'ils ne forment pas une vaste communauté. Et je suis pessimiste sur l'avenir de la lecture. Je ne peux pas parler pour d'autres pays que le mien, mais aux Etats-Unis, la lecture sérieuse, concentrée, intelligente, est une activité qui ne cesse de reculer. Face à l'écran et à son pouvoir hypnotique, la lecture de romans est un art désormais mourant. La forme romanesque, comme vecteur d'informations sur le monde et l'expérience humaine, et comme plaisir, est devenue obsolète. Cela ne me rend pas triste - c'est dommage mais c'est ainsi. Paradoxalement, l'écriture romanesque, elle, va très bien. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la fiction américaine est même en très, très grande forme. Tandis que leur lectorat diminue, les écrivains gagnent de moins en moins bien leur vie, mais ils ne sont pas découragés d'écrire. On n'écrit pas forcément pour toucher un grand nombre de lecteurs. Quand vous écrivez, le lecteur le plus important, celui qui compte, c'est vous-même.

Un article de Pierre Assouline qui parle de l'influence de Faulkner sur les écrivains francophones.
ICI

Par exemple, voici ce qu'a transmis Faulkner à Patrick Chamoiseau:
«Que la réalité est intransmissible, que les mots ne transmettent rien, que l’incertitude est la seule base qui tienne, que la matière humaine est une pulsation de conscience dans un chaos de haute complexité, que dévoiler n’est pas mettre à plat, ni raconter mais éclabousser d’ombres et d’éclats qui ouvrent toutes les portes mais ne se donnent pas, et qu’alors il nous reste la matière démesurée du langage et l’infini courage à mettre en œuvre pour tenter d’en faire un événement, c’est-à-dire de la littérature.»

Alors que va sortir ( est sortie???) l'adaptation de son dernier roman Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, on parle beaucoup du dernier livre de Cormac Mc Carthy, La route.
ICI
Télérama
Michel Schneider
ici aussi

En octobre, y'avait une édition spéciale du magazine Lire, spécial Etats-Unis. Je l'ai lue doucement, par manque de temps, et pour ne pas me précipiter dans des tas d'envies. J'ai essayé d'être draconienne dans mes choix pour ma LAL, c'est évidemment raté.
Des auteurs que j'avais déjà repéré par ici, d'autres dont j'ai découvert leur présence, et quelques-uns (rares!) qui n'ont pas encore de fils....
Et que de lectures en perspective !

Ma petite liste... ! [la classification Lire]

[Les Ténors]
Russel Banks, La réserve (et American Darling)
Jim Harrison, Les jeux de la nuit
Richard Ford
Tom Wolfe, Moi, Charlotte Simmons
Richard Price, Les seigneurs

[Les Talents Émergents]
Rick Moody, Purple America, Démonologie, Le script
Stewart O'Nan, Speed Queen

[Qui font L'actualité (en octobre 2010, hein. mais pas forcément les titres que j'ai retenu)]
Robert Goolrick, Féroces
Katherine Mosby, Sous le charme de Lilian Dawes
Colin Harrison, L'heure d'avant