Drôles d'oiseaux

Un pivert ?

Merci, je dois dire que ce nom d'oiseau je l'avais complètement oublié.
Je viens de me renseigner sur le net c'est peut-être aussi un pic cendré plus courant chez moi mais quand même en voie de disparition, faudrait que je l'observe avec les jumelles pour me faire une idée précise

Chouette j'ai pu le prendre en photo, il est joli avec son chapeau rouge
Cliquez 2 fois sur la photo pour le voir plus grand

Bon est-ce un pic cendré je le trouve un peu différent des photos qu'il y a sur le net des pics cendrés

Mais tu avais un zoom puissant ? parce que je les entends toujours de loin mais jamais pu en voir un d'assez près pour le prendre en photo

Non j'ai pas un appareil avec un gros zoom, j'étais planqué presque derrière un arbre en contre bas à environ 25 mètres de lui, il m'a fallu attendre un petit moment sans bouger et sans faire de bruit.
Et c'est vrai qu'on l'entend de très loin.

Pic épeichette, Rivela.
Je n' en vois jamais ici. Par contre le pivert oui, mais au sol, au moment de la reproduction, ils
sont à la recherche de vers et de protéines...

Merci Bix.

Une première contribution aornitho de ma part : pour vous aider à vous y retrouver !

Le Merle noir

C’est l’un des oiseaux les mieux connus. Omniprésent en France, et d’une manière générale en Europe et même dans une grande partie de l’Hémisphère Nord, en ville comme en zone rurale, en forêt comme dans le bocage, en plaine comme en montagne, au Nord comme au Sud…
Fiche signalétique succincte :
Nom français : Merle noir
Nom scientifique : Turdus merula
Nom anglais : Black bird (original, non ?)
Ordre : Passeriforme
Famille : Turdidé
Taille : 24 à 25 cm.
Le Merle noir s’observe classiquement au sol, sur une belle pelouse rase, attentif, le bec vers le bas. Il chasse. Il chasse les lombrics. Ses pattes, ultra sensibles, sont capables de détecter les vibrations du sol provoquées par les déplacements souterrains d’un ver de terre. Une fois localisé, le Merle procède au planté de bâton et saisie sa proie. Une fois tenu fermement, le Merle tire de dessus, parfois longuement.
Le mâle adulte, au plumage très noir, bec et cercle orbital orangés.
La femelle; au plumage terne dans les teintes marrons. Traces blancâtres sur la gorge. Bec sombre.
Le mâle immature (moins de 2 ans) : plumage marron comme la femelle, mais bec bien orangé, caractéristique du mâle. Au fur et à mesure que cet immature vieillira, son plumage s'assombrira de plus en plus pour devenir totalement noir après la seconde mue intervenant à lâge de 2 ans. C'est pourquoi, un Merle noir (mâle) pas tout à fait noir a obligatoirement moins de 2 ans.
Le lien vers sa fiche sur Oiseaux.net

rivela a écrit:

C'est pas évident de reconnaitre un oiseau d'après son chant moi j'y arrive pas trop sauf pour les moineaux plus 2 ou 3 autres espèces, hirondelles, mésanges, coucou, le rossignol je pense jamais l'avoir entendu
En ce moment il y a un oiseau avec son bec il frape contre un arbre, c'est joli il est régulier, toutes les 5-6 secondes il tape contre l'arbre comme un marteau piqueur quelques coup à toute vitesse et ça dure depuis plusieurs jours, il se fabrique un nid je pense, comment il s'appelle je sais plus.

Il est effectivement difficile de reconnaître tous les oiseaux à leur chant. J'ai mis des années (mais je suis un peu lent...)
C'est comme tout, il faut pratiquer !

Les oiseaux qui frappent les arbres :
Traditionnellement les Pics qui creusent leur cavité (il sont cavernicoles). Ils cherchent aussi leur nourriture sur l'écorce (fourmis...). Autre espèce : la Sittelle torchepot. Elle ramasse au sol un gland par exemple. L'emporte dans son bec, le coince entre deux morceau d'écorce et tape dessus pour l'ouvrir et le manger. Je l'ai vu faire avec une noisette un jour.

Jamais entendu le Le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos).
Une fois qu'on l'a entendu, on ne l'oublie jamais !

Quel artiste ce rossignol
Je trouve qu'il n'y a rien de plus apaisant que le chant des oiseaux, sauf les gueulées que poussent parfois les corneilles

rivela a écrit:

Quel artiste ce rossignol
Je trouve qu'il n'y a rien de plus apaisant que le chant des oiseaux, sauf les gueulées que poussent parfois les corneilles

Au temps 0:39 de la vidéo, on entend le chant explosif de la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti), un petit oiseau aux parties supérieures roux-acajou et qu'on trouve dans les zones humides tempérées (Sud de la France et façade atlantique). Elle fait régulièrement des incursions à l'intérieur (on en a un peu en Ile de France), mais est périodiquement décimée par les hiver froids. Puis regagne du terrain à la faveur d'un redoux et le cycle recommence.


Et au temps 0:51, vous aurez reconnu un Coucou gris (Cuculus canorus) au loin.

Merci pour ces vidéos, Harelde !

J' ai réussi à voir un rossignol de près l' an passé. Pas facile, leur aspect un peu terne
les met à l' abri du regard...
Il était aussi étonné que moi et j' ai pu l' observer à la jumelle...
Par contre, jamais vu de coucou et pourtant on les entend de loin !

chrisdusud a écrit:

Je vous invite à voir le blog de mon fils, 13 ans, passionné par les rapaces :

Beau travail que ce blog !
Offre lui le volume que Paul Géroudet a consacré aux rapaces. La version commentée par Michel Cuisin.





(comment mon message est-il arrivé dans ce fil. Je l'avais posté avec le blog du jeune homme )

Après mon petit topo sur le Merle noir et pour rester dans les turdidés, voici les 4 espèces de grives.

Pour rester en Europe occidentale, 4 espèces. Deux sont sédentaires* : la Grive musicienne et la Grive draine, qui se ressemblent beaucoup.
La Grive litorne niche aussi en France, mais se cantonne à l'Est du pays alors qu'elle est totalement absente à l'Ouest. Par contre, en hiver, des litornes arrivent en nombre (en novembre) et passent l'hiver chez nous.
La Grive mauvis, elle, est hivernante stricte. Elle ne niche pas et est relativement commune en France de fin octobre à mars.

* Quand je dis sédentaire, c'est l'espèce. Car l'espèce est visible toute l'année. Mais ce ne sont pas toujours les mêmes oiseaux. Les oiseaux français quittant le pays pour hiverner plus au sud et sont remplacés par des oiseaux venant du nord. Suis-je clair ?


La Grive musicienne :
L'une des deux petites grives, un peu plus petite que le Merle noir.



La Grive draine :
La plus grosse des 4 espèces. Nettement plus grosse que la musicienne, elle est aussi bien plus pâle. Elle est plus rare aussi et ne se voit pas dans les jardins (sauf les grands jardins à la campagne, peut-être). Elle adore le gui. Posée, elle se tient souvent plus droite, plus fière.



La Grive mauvis :
La plus petite des 4 grives. Immanquable avec son flanc très roux, presque rouge et son très fort sourcil. En automne et en hiver, on la voit dans les buissons se régalant de baies : sureau, aubépine, prunelle...



La Grive litorne :
Seconde grosse grive, bien supérieure à la musicienne et à peine moins grosse que la draine. Elle est, elle aussi, très typique avec sa calotte gris bleuté et sa poitrine ocre ponctuée de noir.