Quand l’imaginaire rencontre la réalité….. [INDEX 1ER MESSAGE]

Lee Miller dans L'oeil du silence de Marc Lambron

Citation :

" Une silhouette portant le treillis réglementaire de War Correspondent se tenait là, en conversation avec quelqu'un que l'angle dérobait à ma vue. Les slacks tombant sur les rangers de campagne, la ceinture serrant la taille, l'étoile blanche cousue sur la manche ne trompaient pas. C'était l'uniforme d'un journaliste ou d'un photographe accrédité auprès de l'US Army. Mais le relâché élégant, la forme blousée que prenait la vareuse à l'évasement, et surtout la chevelure blonde frôlant les épaules ne laissaient guère de doutes : une femme. Vue de profil, elle me parut très belle. Une lumière étrange venue du hall adoucissait ses contours. On lui aurait donné trente-cinq ans, peut-être moins. Ses gestes rapides, son sourire étaient plutôt d'une continentale : elle portait un uniforme américain, mais quelque chose en elle trahissait l'Européenne. A un mot de son interlocuteur invisible, elle rejeta la tête en arrière, comme pour rire, et sa main vint glisser dans la chevelure libre. L'éclairage, mais était-ce seulement l'éclairage, soulignait à distance une peau très blanche. Une blancheur de statue à jamais descendue du socle. Je ne pouvais entendre ce qu'elle disait, mais le mouvement des lèvres me parut correspondre à du français. "

Richard Francis Burton dans Le Collectionneur de mondes de Ilja Trojanow




Le fil de R.F.Burton se trouve ICI

James Baldwin dans Lettre à Jimmy de Alain Mabanckou

Citation :

Présentation de l'éditeur
Comme James Baldwin, qu'il tutoie dans cette lettre en forme d'hommage, Alain Mabanckou est noir et écrivain. En découvrant Greenwich village et le Paris Jazz, Baldwin a forgé une identité au-delà des communautarismes. L'acuité de son regard sur la société américaine est remarquablement mise en lumière par cet " expéditeur " complice, admiratif, et jamais complaisant.

kenavo a écrit:

L’homme qui voulait tuer Shelley de Giuseppe Conte

dans ce livre on rencontre aussi Lord Byron.. mais là il ne figure qu'au 2e plan.. ici il est au centre des évenements.. et l'auteur en est dans une trilogie (la 2e partie est sortie en anglais):



Lord Byron dans Imposture de Benjamin Markovits

Citation :

Présentation de l'éditeur
La carrière du jeune et talentueux docteur John Polidori prend son essor lorsque le célèbre poète Lord Byron lui demande de l'accompagner dans l'un de ses périples en Europe. Cet été, où Lord Byron rencontrera Mary Shelley, marquera l'histoire de la littérature. Pour Polidori, désireux de se lancer lui-même dans l'écriture, il sera l'occasion de mettre ses talents à l'épreuve. Trois ans plus tard, Polidori souffre de sa séparation d'avec Lord Byron qui l'a congédié. La publication du Vampire, un bestseller à la paternité énigmatique, puis sa rencontre avec Eliza, une inconditionnelle de Byron, précipitent le jeune homme au cœur d'un imbroglio psychologique et romantique, siège d'une réflexion ambiguë sur l'origine labyrinthique d'un texte littéraire.

je ne sais pas comment vous arrivez à résistez à de telles tentations - je ne peux pas

Arthur Rimbaud dans Rimbaud le fils de Pierre Michon

Arthur Rimbaud est IcI

Pierre Michon est IcI

que de titres ! merci à tous pour ces nouveaux espoirs de lecture.

je n'ai lu que le Désert de la Grâce , Danseur , l'allée du roi, le collier de la reine, la passion selon Juette.

André Le Nôtre dans Portrait d'un homme heureux : André Le Nôtre, 1613-1700 d'Erik Orsenna

Citation :

Quatrième de couverture
A Versailles, souvent je tends l'oreille, rêvant de retrouver une amitié, une conversation quotidienne et qui dura trente-cinq ans. Entre Louis XIV et André Le Nôtre. Le monarque le plus puissant à qui tout doit céder, même le temps. Et l'homme de la terre, le saisonnier, celui qui reste du côté de la nature, même s'il la force comme personne avant lui. Ensemble ils ont écrit le plus grand livre du monde mille hectares -, le roman du Soleil incarné. La seule histoire occidentale qui impressionnait Quianlong, l'empereur de Chine, le créateur du jardin de la Transparence parfaite.

lecture d'il y a trop longtemps.. cela me dirait bien de le relire

Paula Modersohn-Becker dans Paula, en profil perdu d'Anne Walter
(que je suis en train de lire et dont je vais faire un fil après)

kenavo a écrit:

Paula Modersohn-Becker dans Paula, en profil perdu d'Anne Walter

et quand on dit Paula Modersohn-Becker, lui il n'est pas trop loin:



Rainer Maria Rilke dans Paula, en profil perdu

quand j'ai présenté Rupert Brooke



sur le fil des voyages virtuels ICI je me suis dit - pourquoi personne ne s'intéresse à ce personnage si extraordinnaire... et voilà que Jill Dawson m'a entendu

Pour l'instant seulement en anglais


Great Lover

Citation :

Nell Golightly is living out her widowhood in Cambridgeshire when she receives a strange request: a Tahitian woman, claiming to be the daughter of the poet Rupert Brooke, writes to ask what he was like: how did he sound, what did he smell like, how did it feel to wrap your arms around him? So Nell turns her mind to 1909 when, as a seventeen-year-old housemaid, she first encountered the young poet. He was already causing a stir - not only with his poems and famed good looks, but also by his taboo-breaking behaviour and radical politics. Intrigued, she watched as Rupert skilfully managed his male and female admirers, all of whom seemed to be in love with him. Soon Nell realised that despite her good sense, she was falling for him too. But could he love a housemaid? Was he, in fact, capable of love at all? In a dazzling act of imagination, Jill Dawson gives voice to Rupert Brooke himself in a dual narrative that unfolds in both his own words and those of her spirited fictional character, Nell. A memorable tale of love in many guises, of heartbreak and loss, the novel brings Brooke vividly to life as it shows him to have been a far more interesting, complex and troubled figure than the romanticised version allows.

Théo van Gogh dans C'était mon frère de Judith Perrignon

Citation :

Editeur
« J'ai pensé dire quelques mots. Mais je n'ai pas pu, j'ai bafouillé des remerciements, rien de plus. Le docteur Gachet s'en est chargé. Il pleurait, lui aussi. Il a dit l'essentiel. Que tu étais un homme honnête, un grand artiste, qu'il n'y avait que deux buts à ta vie, l'humanité et l'art. Et que c'est l'art que tu chérissais au-dessus de tout, qui te ferait vivre encore. Moi, simple marchand des peintres morts et trop peu des vivants, je ne sais rien de ce présage. J'aurais voulu ajouter : c'était mon frère. »

Théo n'a pas survécu plus de six mois à la mort de Vincent... Au jeune frère, Judith Perrignon a emprunté sa voix et ses souvenirs pour écrire une histoire en forme de compte à rebours, un court moment où le nom de Vincent Van Gogh évoque un homme parmi d'autres et pas encore un mythe.

vient de paraître en poche:

John Ruskin et La tapisserie de Bayeux

dans L'Invention de la vérité de Marta Morazzoni,



j'en parle ici

J’ai déjà parlé de cet auteur sur ce fil :

kenavo a écrit:

Tourgueniev dans L’amour de toute une vie de Robert Dessaix

Citation :

Mon résumé: Ce livre n’implique non pas seulement Tourgueniev mais aussi ses romans et comment il y a introduit ses propres expériences – une lecture qui donne envie de lire Tourgueniev

Robert Dessaix voyage cette fois avec André Gide





Arabesques
Présentation de l'éditeur

Citation :

Robert Dessaix aime voyager " accompagné ". Après nous avoir entraînés à travers l'Europe sur les pas de Tourgueniev dans L'amour de toute une vie, il va nous conduire ici le long des itinéraires d'André Gide en Normandie, dans le sud de la France ainsi que, bien sûr, en Afrique du Nord, de la casbah d'Alger à Biskra, à Tunis, à Sousse... Il ne s'agit pas d'une biographie ni d'une étude de l'oeuvre de Gide. Non, c'est une série de promenades, de fascinantes flâneries dans le sillage de celui qui va devenir en quelque sorte son ombre portée et l'aider à formuler ses pensées sur l'amour, l'art, la religion - et les raisons de voyager. Riche d'anecdotes parfois très drôles, souvent émouvant, toujours brillant, Arabesques se dévore comme un roman d'aventures.

Louis Armstrong dans Souffler n’est pas jouer de Michel Boujut

Citation :

Quatrième de couverture
Eté 1934. Après une tournée harassante, Louis Armstrong coule des jours tranquilles à Bougival avec sa smala, dans une villa mise à sa disposition par la pétulante Bricktop, reine des nuits de Pigalle. Le géant du jazz vient de couper les ponts avec son imprésario mafieux qui ne l'entend pas de cette oreille et lance à ses trousses deux malfrats newyorkais, Lepinski et Di Maggio. A peine débarqués au Havre, ceuxci ne vont pas tarder à semer les cadavres derrière eux, au fil d'une grande vadrouille qui les mènera de Paris aux rives du Léman. C'est sur le rythme syncopé de la trompette d'Armstrong que nous entraîne ce récit picaresque dont les figurants s'appellent, entre autres, Joséphine Baker, Robert Desnos, Al Brown, Henry Miller, Howard Hughes, Hugues Panassié, et le jeune Boris Vian...

Flora Tristan et Paul Gauguin dans Le Paradis : Un peu plus loin de Mario Vargas Llosa

Citation :

Présentation de l'éditeur
Dans ce roman, Mario Vargas Llosa met en scène la quête du bonheur absolu de deux figures capitales de la culture française du XIXe siècle : Flora Tristan (1803-1844) et son petit-fils Paul Gauguin (1848-1903). À travers le portrait, attachant, de la première agitatrice et féministe française et celui, magistral, du grand maître du fauvisme, Le paradis – un peu plus loin raconte leurs rêves et leurs combats, leurs échecs et leurs réussites, avec la force imaginative des grandes utopies politiques et artistiques qui ont marqué le monde moderne. Entre les combats parallèles de Flora Tristan, petite-bourgeoise parisienne devenue passionaria éprise de liberté et de justice, révolutionnaire rêvant d'un monde où les femmes et les ouvriers cesseraient d'être des esclaves, et de Gauguin, à la recherche éperdue, jusqu'à son dernier souffle, d'un coin de Paradis sur terre où les notions de culpabilité, de péché et de bannissement seraient inconnues, Mario Vargas Llosa réussit une double biographie romanesque qui constitue un chef-d'oeuvre