Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Albert Camus

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lekhan
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MessageSujet: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 16:26

albert camus - Albert Camus Fe7ee8fc1959cc7214fa21c4840dff0a-2
(07.11.1913, Mondovi, Algérie - 04.01.1960, Villeblevin, France)

Je relisais hier soir La chute , ce qui me rappelait dans certains aspect l’étranger (que j'ai lu il y a maintenant déjà un certain temps), jusque là rien de surprenant.
Alors me voilà lancé à commenter mon narrateur bavard et Ô surprise, on avait oublié Camus alors que Sartre à fait débat (je m'en repens).


Réparation wiki:

Citation :
Lucien Camus, père d'Albert est d'origine alsacienne et travaille dans un domaine viticole, près de Mondovi, pour un négociant de vin d'Alger. C'est dans ce département de Constantine que l'écrivain voit le jour. Lucien Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. De son père, Albert ne connaîtra qu'une photographie et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. Sa mère, d'origine espagnole, est sourde. La famille s'installe à Alger. Albert y fait ses études, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche- et, auparavant l'instituteur Louis Germain qui fera en sorte qu'il puisse aller au Lycée. Il gardera une grande reconnaissance à celui-ci et lui dédiera son discours de Prix Nobel. Il déclame dans celui-ci un mot qui restera célèbre : "Ma patrie, c'est la langue française." Il commence à écrire très jeune et ses premiers textes paraissent dans la revue Sud en 1932. Après le baccalauréat il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie. Mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation.

En 1935, il commence l'écriture de L'Envers et l'endroit, qui sera publié deux ans plus tard. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal et influe pour qu'Albert Camus ne trouve plus de travail. Il s'installe à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1944). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque P. Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après l'attaque sur Hiroshima dans un éditorial resté célèbre, dans Combat[1]. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char. Son œuvre littéraire se poursuit avec la production du « cycle de la révolte », qui comprend un de ses romans les plus connus, La Peste (1947), mais également deux pièces de théâtre et un essai tout aussi célèbres : L'État de siège (1948), Les Justes (1949) et L'Homme révolté (1951).

La rupture avec Jean-Paul Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément statique ». En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il faut noter qu'il a été méconnu de son vivant par ses compatriotes, les Pieds-Noirs en Algérie et, après l'indépendance, par les algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Interrogé par un Algérien à Stockholm, il dira : « Je crois à la justice, mais pas avec les bombes. Entre ma mère et la justice, je préfère ma mère », ce qui lui sera souvent reproché. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le Prix Nobel de littérature.

Le 4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de circulation à bord d'une Facel Vega FV3 conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. La voiture quitte la route et percute un arbre qui la borde. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (130 km/h), un malaise du conducteur ou l'éclatement d'un pneu, mais René Étiemble affirme : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel-Vega était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article… »


Bibliographie

Citation :
Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder aux pages)

1936 Révolte dans les Asturies  essai de création collective,
1937 L'Envers et l'Endroit essai,
1938 Caligula), pièce en 4 actes, Pages 2, 4
1939 Noces recueil d'essais et d'impressions  Pages 4
1942 Le Mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde, Pages 3, 5,  
1942 L'Étranger, Pages  2, 3, 4, 5, 6,
1944 Le Malentendu, pièce en 3 actes,  Pages 4
1947 La Peste, Pages 1, 2, 6,
1948 L'État de siège, Spectacle en 3 parties,
1949 Les Justes, pièce en 5 actes, Pages 4
1950 Actuelles I, Chroniques 1944-1948,  
1951 L'Homme révolté , essai,
1953 Actuelles II, Chroniques 1948-1953,
1954 L'Été , essai,
1956 La Chute , récit, Pages 1, 4, 5,
1957 L'Exil et le Royaume nouvelles (La Femme adultère, Le Renégat, Les Muets, L'Hôte, Jonas, La Pierre qui pousse)  Pages 2, 5
1957 Réflexions sur la peine capitale,  en collaboration avec Arthur Koestler, Réflexions sur la Guillotine de Camus,
1958 Actuelles III, Chroniques algériennes, 1939-1958,
1971 La mort heureuse, Page 5
2003 Nouvelles Jonas ou l'artiste au travail, suivi de "La pierre qui pousse", Pages 3

Citation :
Mise à jour le 31/12/2013, page 6

On a fait une Lecture en commun pour cet auteur


Alors quand je pense à Camus, je pense d'abord à une récurrence dans son œuvre " il n'y a qu'un seule problème philosophique vraiment sérieux c'est le suicide". Mais chez Camus les personnages continuent, existent un peu plus loin, même s'ils s'amenuisent, même s'ils finissent.
Chose faite, on notera la fin similaire à celle de Nimier, ironie de l'engagement, de l'histoire.
Homme d'engagement, au côté de Sartre mais en opposition, et assez franche s'il en est sur les questions de libertés, de mauvaise foi, et autres néant.

La Chute.

La Chute. Roman ou plutôt récit, éclairé par la quatrième de couverture. Un acte déterminera tous les autres, un acte extérieur au personnage. Personnage avocat mais avant tout acteur et Juge-pénitent. En dehors de son être, observant ses effets, vaticinant sans fin.
Un personnage prophète sympathique, léger collage. Souvenirs et inventions, voilà sa prophétie, voilà comment il met les hommes face à eux même, sans jugé, ni absoudre. Absoudre, ce mot revient sans cesse dans le roman.
Comme une confession, un narrateur bavard parle à un personnage invisible. On est à Mexico-city . Pied de nez, c'est un bar d'Amsterdam, on le comprend dans un quartier plutôt mal famé, plutôt s'approchant des enfers.
Pourtant on verra des signes de vie. On y boit, on y est malade. Et sans cesse l'invisible revient écouter notre homme.
On reste là, pris dans une ville qui aurait put être une autre, dans une atmosphère sordide, glauque. Et puis on fini, en face d'un tableau volé, celui qui a fait la trace sur le mur de Mexico-city . On n'est pas très bien, les juges nous observent.

Impedimenta d'après lecture:
Une impression bien plus forte qu'à la première lecture, je pense un peu survolée. J'ai rarement vu un narrateur si bavard a part chez des Forêts, ou Salvayre.
On sent beaucoup de rancunes et de scepticisme face à l'idée existentialiste.
On devient externe, enserré dans l'observation de ce personnage sans nom (il ne fait que s'en donner un faux).
On est en face d'un pape, en face d'un prophète, en face de l'engagement. L’engagement contre la résignation, le préconçu, le déjà pensé. Sensation étrange de position "méta". On est plongé dans une méta-observation, on voit la scène, on ne la vit pas. On est pris dans du décharnement, nous sommes juges, tableau.

Purgatoire.

Je dois dire que je me réjouis d'avoir, hier soir, retrouvé Camus.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 16:57

Je n'ai pas les mots ni le temps pour le dire en ce moment, mais pour moi, et je pèse mes mots: Camus est un génie!

Cohérence, clarté, une vie et une oeuvre d'égale hauteur. Sûrement un des plus grands écrivains que la France ait connu.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 17:40

Pour le coup je serais vraiment plus que d'accord.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 18:03

Lu deux fois l'étranger : magnifique (c'est d'une banalité affligeante que de dire ça, mais c'est néanmoins vrai), le personnage de Meursault me fascine. J'ai aussi été éblouie par Caligula.
Par contre, la peste ne m'a pas passionnée plus que ça, il faudra que je le relise...
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 19:03

J'ai une grande admiration pour l'intelligence et l'honnêteté d'Albert Camus.
Extrait du Discours de Suède, dédié à un instituteur, Louis Germain :
ICI
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 19:26

Fantaisie héroïque a écrit:
Lu deux fois l'étranger : magnifique (c'est d'une banalité affligeante que de dire ça, mais c'est néanmoins vrai), le personnage de Meursault me fascine.

Idem pour moi. la première lecture de l'Etranger a été un choc à l'époque où je l'ai lu...fascinée oui, par le personnage de Meursault. Impossible d'oublier les premiers mots du livre. Le genre de rencontres qui frappent à vif et ouvrent des voies nouvelles. Incontournable en tout cas Idea


Dernière édition par le Mar 15 Jan 2008 - 22:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 22:29

Marie a écrit:
J'ai une grande admiration pour l'intelligence et l'honnêteté d'Albert Camus.
Extrait du Discours de Suède, dédié à un instituteur, Louis Germain :
ICI
intéressante lecture, merci !

pour faire original, j'ai lu l'Etranger "pour l'école", bon souvenir que je qualifierai dans le lointain de quelque peu autre...

ça me démange "en tâche de fond" depuis, d'y revenir, de lire autre chose.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMar 15 Jan 2008 - 23:41

Je re-développe un peu:

Pour ma part, contrairement à 90% des gens, je n'ai pas découvert Camus avec l'Etranger, mais avec La Peste. Une lecture pour la classe à la base (j'avais un bon prof cette année-là).
La Peste, ça a été une révélation, cette écriture de Camus, si juste, si belle et sans fioritures (on est à des lieux de deux autres de mes préférés, Chateaubriand et Gracq... comme quoi, les goûts...).

Après, il y a eu l'Etranger, une autre claque dans la gueule: On pouvait donc écrire un chef-d'oeuvre en à peine plus de 100 pages! Et ces mots du début, gravés à jamais "Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas."

Puis après, ce furent La Chute, Caligula, Les Justes, le Mythe de Sisyphe... Ceci dit, c'est vrai qu'hormis l'Etranger, je n'ai pas lu de livres de Camus depuis longtemps. Le prochain achat sera sûrement un volume en Pléiade, histoire de tout avoir sous la main!
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyJeu 24 Jan 2008 - 22:21

Pour ma part L'Etranger et La Nausée de Sartre ont été 2 livres très forts.

J'aime beaucoup le non dit dans Camus, j'ai du reste fait ma maîtrise de Lettres sur L'incommunicabilité dans le théâtre de Camus Wink
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyDim 24 Fév 2008 - 14:05

Qu'on le veuille ou non, Camus est un incontournable. Dans mon cas, encore plus, car il est Algérien français... Qui de plus est, a été une inspiration dans l'oeuvre d'Hubert Aquin. Mais Camus a définitivement une oeuvre profonde, même si ses phrases sont légères, mystérieuses. Mais les arcanes de son identité complexe m'entichent beaucoup à l'étudier, vu que j'ai une identité semblable, étant Sourd Québécois. Du reste, si on a un comparable dans la société québécoise, c'est Dany Laferrière, non pas du point de vue du style, mais de la complexité de l'identité, Laferrière étant Noir pour ceux qui ne le savent pas encore.

Récemment, je découvrais en plus des Discours de Suède, qu'un livre sur ses Chroniques algériennes avait été publié... à surveiller définitivement.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyMer 28 Mai 2008 - 20:12

Je reprends sur Camus... Sa mère fut étrangère et sourde, d'où une partie de l'intérêt et de la vocation littéraire-politique de ce dernier. Après avoir perdu son père à moins d'un an, il est clair que la figure maternelle a déteint sur Camus.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptySam 7 Juin 2008 - 15:21

jack-hubert bukowski a écrit:
Je reprends sur Camus... Sa mère fut étrangère et sourde, d'où une partie de l'intérêt et de la vocation littéraire-politique de ce dernier. Après avoir perdu son père à moins d'un an, il est clair que la figure maternelle a déteint sur Camus.

D'ailleurs la figure maternelle est présente dans plusieurs de ses oeuvres: premièrement dans La Peste, où la mère de Rieux reste aux cotés de son fils, et prend en affection le personnage de Tarrou (qui d'ailleurs meurt: signe que Camus détruit le modèle classique Familial) et bien sûr dans L'Etranger avec cette fameuse première phrase: " Aujourd'hui Maman est morte..."
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyJeu 17 Juil 2008 - 16:35

La Peste:

Dans les années 1940, Oran, ville sans soucis, commence à devenir un véritable calvaire pour ses habitants. En effet, se déclare une épidémie de peste, qui s'observe d'abord par la prolifération de rats morts jonchant les rues. Certains résidents sont eux aussi contaminés par la maladie. Le docteur Rieux, omniprésent dans le récit, essaie de faire comprendre à ses confrères qu'il est urgent de mettre en quarantaine cette catastrophe, qu'importe le nom qu'on lui donne (peste ou fièvre de croissance). Le docteur Castel, quant à lui, sait parfaitement qu'il s'agit de la peste. Ayant fait ses études en Chine, il sait que même si cette maladie a disparu en Occident, elle n'est pas encore éradiquée de la surface du globe. La mairie décide alors de fermer l'accès à la ville, condamnant ainsi certains à vouloir tenter de s'enfuir par le port.

J'ai mis un moment à comprendre pourquoi ce livre était un chef d'oeuvre. Pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre. Pourquoi c'était, avec L'étranger, LE livre de Camus.

En fait, j'imagine que c'est parce que ce livre synthétise parfaitement le style d'écriture de l'auteur : neutre, impersonnel.

Mais ce que j'ai surtout trouvé intéressant là-dedans, c'est l'idée de la révélation de l'humanité par elle-même, une fois libérée de toute fioriture et de tout faux semblant, lorsque réduite à la nécessité de la survie.
En effet, le fléau qui s'empare de la population, rendant nécessaire le cloisonnement de la population n'est peut-être qu'un prétexte, pour rechercher ce qui peut bien rester du genre humain et des rapports sociaux que les hommes entretiennent entre eux, lorsqu'ils se trouvent devant l'essentiel : leur propre survie.
Doivent-ils continuer à vivre par automatisme, comme poussés par la force de l'habitude, comme si rien n'avait changé ? Ou au contraire, remodeler totalement le sens de leur existence, désormais conscients de la tournure plus qu'illusoire qu'a pris leurs vies ?

Ce livre serait donc, plus qu'un roman, le théâtre d'expérientations nouvelles, concernant l'homme et sa place dans la société. Enfin c'est du moins ce que j'en ai dégagé, après...
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MessageSujet: Source   albert camus - Albert Camus EmptyDim 28 Sep 2008 - 17:26

Hier on m´a dit qu´un avocat ( Henri Leclerc) au cours d´une emission de TV avait cité Camus, pour conclure son discours:
"Ceux qui jugent ont besoin des gendarmes comme les tiques ont besoin des chiens".
Le "mordant" de la phrase me plait. Quelqu´un saurait-il dans quelle oeuvre de Camus, je pourrais retrouver la phrase, afin de la lire dans son contexte?
Merci.
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MessageSujet: Re: Albert Camus   albert camus - Albert Camus EmptyDim 28 Sep 2008 - 20:00

Je ne peux malheureusement pas t'aider... jypeurien
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