Les ours, les loups et les abeilles...

Commencé ce livre qui me semble secouer la poussière des vieux meubles occidentaux et aussi leurs
cerveaux.
Le sous-titre est nul mais c' est aléa d' éditeur.

dès que je lis le mot loup je dresse l'oreille, tu me diras tes ressentis Bix

Hier j'ai rencontré cette donzelle :


(cette photo n'est pas de moi)

Aujourd'hui, j'apprends son nom : Eristalis tenax (Eristale gluante).

Une sorte de mouche abeille.

Y'a pas que les humains qui font fi des genres !

Les mouches pollinisent aussi et les papillons et d' autres insectes dont le seul but est de se remplir
le ventre...

Celle qui devient abeille  . Dominique Sorrente.

Seule avec tous, sans mot d’ordre,
 elle se hâte en héritière de nos traces,
 noyau gonflé de miel.
 Sur les barres de fer du futur,
 de ses pieds libres et soulagés elle danse.
 Parfois elle s’amuse
 à ne plus du tout parler sur nos lèvres.
 Avec le quotidien
 qu’elle sculpte en son corps,
 elle fait silence.
 Silence
 à la nuit rousse des collines,
 dans les prémices de l’éclair.
 Et puis un jour, vous la voyez vraiment.
 Interminable et fugitive, c’est elle,
 l’abeille enceinte de l’été.

La Terre accoisée - Cheyne éditeur, 1998

donc ce n'est pas la main de Queenie !   

merci Swallow pour ce poème (l'abeille enceinte de l'été, quelle belle image) et contente de te revoir !

Mark Rowlands : Le philosophe et le loup. - Belfond

L' auteur de  ce livre adopte un louveteau de six mois. Il vivra dix années de sa vie avec le loup
devenu adulte. Prof de philo, il l' amènera à ses cours. Le loup l' accompagnera dans ses voyages.
Et mourra à ses cotés.
Evidemment, il  le déclarera chien. Pour sa sécurité et celle de l' animal.


Voilà bien un  livre qui se prete à tous les malentendus, les confusions, du moins si on se fie uniquement au titre.
La vie que mènera l'auteur sera en grande partie modifiée par la présence du loup. Perturbée souvent par le fait qu' il est un animal sauvage  et qui, suivant son instinct sauvage, détruit tout ce qu' il peut autour de lui.

Au début, en tout cas. Mais ces deux-là vont trouver un modus vivendi qu' on ne peut dire exemplaire
mais tout à fait unique.


Pendant des anées après la mort du loup, le philosophe va creuser diverses questions à mon avis,
revigorantes et plutot nouvelles.

Et, non, il ne bétifie pas, il ne fait pas de sentimentalisme. Mais il esaie de comprendre et d' agir en conséquence de ce qu' il observe et éprouve. Et s' il avoue à la fin que le loup a fait de lui un homme meilleur -en tout cas très différent de ce qu' il aurait pu etre. Et que sa vie affective et quotidienne  a été bonifiée, on le croit sur parole parce qu' il ne se se paie pas de mots.

Pas davantage le philosophe qu' il est, ne déveoppe un raisonnment ardu et et dont les conclusions seraient déjà contenues dans les prémices de son raisonnement.

Je vous dirai rien de  cette aventure hors norme, si ce n' est qu' elle remet en question pas mal de
lieux communs concernant les hommes et les animaux, qu' elle est pasionnante.
Et qu' elle est meme utile et nécessaire !

Quelques citations à suivre...

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"Cancer du sein et de la prostate : et si on parlait des perturbateurs endocriniens ?

Le Monde | 08.02.2014 à 12h09 • Mis à jour le 09.02.2014 à 16h25 | Par [url=/journaliste/stephane-foucart/]Stéphane Foucart[/url]


« Un éléphant dans le salon. » Les anglophones ont la chance de disposer de cette expression qui décrit à merveille les situations dans lesquelles un problème est trop important pour ne pas être remarqué et où, dans le même temps, se dégage une sorte de consensus tacite pour estimer sa résolution illusoire. Le pachyderme peut s'installer tranquillement dans le petit salon : les convives poursuivent leurs conversations l'air de rien, chacun feignant d'ignorer sa présence. Il s'agit de ne pas être l'idiot qui, le premier, proposera aux autres de procéder à la délicate exfiltration de l'animal.
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Il y a un peu de cela dans le plan cancer rendu public le 4 février. Bien sûr, il faut reconnaître que le texte a été largement salué pour ses ambitions premières : réduire les inégalités d'accès aux soins, améliorer les conditions de vie matérielles des malades, lutter contre le tabagisme (première cause de mortalité évitable), etc. Rompant avec un concert de louanges sans doute mérité, le Réseau environnement santé (RES) fait remarquer de son côté que deux éléphants sont bel et bien là, au milieu du salon.
Le premier est le cancer du sein, le second celui de la prostate. Ce sont les deux cancers les plus fréquents. Ce sont aussi ceux dont l'incidence (les nouveaux cas diagnostiqués par an) a le plus fortement augmenté au cours des dernières années, malgré la prise en compte du vieillissement de la population.
LA FRANCE EST LE TROISIÈME PAYS LE PLUS TOUCHÉ
Pour le cancer du sein, la France est le troisième pays le plus touché dans le monde. Pour le cancer de la prostate, notre pays réalise l'exploit d'occuper les première (Martinique) et troisième (France métropolitaine) marches de ce sinistre podium.
Pourquoi une telle épidémie de ces cancers hormono-dépendants ? L'exposition diffuse aux produits dits « perturbateurs endocriniens » (certains pesticides, matériaux au contact des aliments, solvants, etc.) est l'un des principaux suspects. Il n'y a bien sûr pas de preuve épidémiologique définitive de ce lien. Et il n'y en aura sans doute jamais, du fait de l'ubiquité et des subtils modes d'action de ces molécules – effets différés, action à faibles doses pendant la période périnatale, etc. Cependant, les éléments de preuve rassemblés en février 2013 dans le rapport de l'Organisation mondiale de la santé et du programme des Nations unies pour l'environnement justifient amplement des mesures de prévention.
Or de cela, relève le RES, le plan cancer ne dit rien ou presque. Il renvoie à la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, mais celle-ci, qui était attendue à l'automne 2013, n'existe toujours pas… Dommage.
Certes, les cancers du sein et de la prostate sont de mieux en mieux soignés. Certes, le tabac et l'alcool sont les principaux tueurs. Mais est-il juste que ceux qui ont décidé de ne pas prendre ces risques en courent d'autres, à leur insu ?"
foucart@lemonde.fr


Un article interessant du Monde, vient conforter les écologistes et les associations de consommateurs qui dénoncent l' action des perturbateurs endocriniens sur l' augmentation sensible des cancers du sein et de la prostate en France ces dernières années.
Ces pertubateurs,  contenus dans plusieurs produits liés à l' environnment, n' ont pour l' instant pas
inquiété outre mesure les autorités médicales.
Leur action, comme celle de l' irradiation nucéaire et de l' amiante ont des effets lents et donc improuvables dans l' immédiat.
Ce qui expliquerait l' absence de précautions préalables.

l'amiante passe par le désamiantage maintenant et d'autres sujets changent, par exemple : anses.fr

animal a écrit:

l'amiante passe par le désamiantage maintenant et d'autres sujets changent, par exemple : anses.fr

Merci pour cette doc complète !

Une photo de la guêpe maçonne, aussi appelée Sceliphron :

Tiens je ne l'avais jamais vu! Maçonne? Il y a une raison pour son nom?

Il y en a toujours une qui rôde autour de moi quand je suis dans le jardin. Je n'ai pas réussi à la photographier en vol, mais elle ressemble à un elfe avec de longues pattes qui pendent en-dessous du corps.

Pourquoi maçonne ? peut-être parce qu'elle s'embête à construire des nids individuels pour ses larves ?

Une photo sur Internet qui met bien en valeur son dard impressionnant :

Les Abeilles Solitaires

Boules de pollen et de nectar avec les œufs de l’abeille solitaire

L’abeille solitaire mâle (souvent avec la tête blanche) ne possède pas de dard