Cinemamuz

un film qui m'amuse absolument...


Mean Guns

de Albert Pyun... le fameux... ou pas. mais si vous avez suivi, vous savez maintenant qu'il est fortiche en film de traque. Là avec Christophe Lambert (multiples collaborations !) et Ice-T (pareil !) (et Tina Cote... pareil aussi !). "scénario" simple : hum...

Chef du syndicat du crime, Moon regroupe dans une prison une centaine d'assassins dont Lou, son pire ennemi. L'enjeu: le seul survivant empochera un pactole de 10 millions de dollars.

voilà. donc ça a un côté jeu (un peu dans le genre à la Battle Royal)... ça ruse, ça manigance, ça dupe... et ça orchestre et ça fait une fixation sur le mambo !

dans une unité de décor à la fois pratique et efficace (le mélange entre budget et savoir faire si vous voulez) vous vous prenez à sourire voir à jubiler. (seul regret : sur les dvd pas chers de chez nous, point de vo...)

bande annonce ! (<- clic !)

bon moment fait comme un bon petit divertissement sans prétentions... (ça aussi c'est bien).

Shoot'em up (2007)

Pour shooter, je dois dire que ça shoote ! A faire passer un film de John Woo pour un épisode de Louis La Brocante.
Un dur à cuire bien buriné (Clive Owen) se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Pas de chance...pour la vingtaine de types armés jusqu'au yeux qui cherchent des crosses à une jeune femme enceinte jusqu'aux dents. Heureusement pour elle, notre dur à cuire à une âme chevaleresque et un gros calibre. Les méchants, qui seraient plutôt pro-avortement express, tombent comme des mouches à merde sous le feu croisé, décroisé et entrecroisé, d'un homme seul qui en vaut justement vingt. Le compte est bon. Et quand la femme se met à perdre les eaux, notre héros, flinguant toujours à tout va, trouvera encore le moyen de l'accoucher sur place, le nouveau né dans une pogne, le flingue dans l'autre, le dit flingue servant d'ailleurs à sectionner le cordon ombilical d'une balle mais ça ne fait pas mal.
La maman passant tout de même l'arme à gauche - Clive Owen était trop occupé à droite - notre dur doux et dingue (mais surtout dur) s'improvise baby-sitter le temps de pouvoir le confier à une pute qui s'y entend justement pour talquer les fesses de ses clients, une chance ! Mais d'autres porte-flingues ne tardent pas à rappliquer pour récupérer le bambin. Résultat : quelques cadavres de plus pour finir la soirée et Clive est satisfait d'avoir rempli son quota du jour.
Un qui n'est pas très jouasse, par contre, c'est Paul Giamatti, le chef de la meute décimée. Lui, c'est un pro, un dur aussi, comme Clive. Les deux hommes entament une lutte qui finit par devenir une affaire très personnelle, question de réputation. Mais le commanditaire de toute cette béchamel, lui, n'a toujours pas compris que Clive n'est pas du genre à brandir la couche-culotte de la rédition sans comprendre le pourquoi du comment de toute cette histoire (mais je ne vous le dirai pas. Et puis ce n'est pas le plus important). Ce qui fait que le patron devra encore compter quelques défections parmi son personnel pour cause de mort subite. Oh pas beaucoup : une cinquantaine d'hommes à tout casser.

Je dois dire que j'ai passé un bon moment avec ce film car les scènes d'actions sont souvent inventives et tellement tellement énormes qu'elles en deviennent déconcertantes et donc ont le mérite de garder votre attention éveillée, contrairement à beaucoup d'autres films d'actions. Ce qui fait que même si l'essentiel du film se réduit à des fusillades multiples, je n'ai pas ressenti de lassitude (bon juste un peu au bout d'un moment mais pas trop). Et la présence des excellents Clive Owen et Paul Giamatti renforce encore cette impression.
De temps en temps, ce genre de film fait du bien.
Kiss kiss bang bang !

Réal : Mitchell Lichtenstein
Scénario : Mitchell Lichtenstein

Année : 2008
Genre : comédie horrifique

Avec : Jess Weixler - John Hensley (un acteur de nip/tuck (eh oui encore..))

Durée : 1h36
Pays : Etats-Unis



Dawn est un des porte-parole d'un groupe d'adolescents abstinents, se promettant de ne pas avoir de relation sexuelle avant le mariage. Seulement... elle rencontre Tobey et sent de fortes pulsions charnelles.
Il y a aussi qu'elle a l'impression de ne pas être normale, et elle commence à s'inquiéter de cette chose étrange qu'elle aurait entre les jambes.


Ce film est un vrai petit bonbon tout joyeux qui fond sous la langue. Sisi, je vous jure ! C'est bien simple, en quelques mots, on pourrait résumé Teeth ainsi : frais, léger, comique, caricatural pile ce qu'il faut, un peu sanguinolent (juste pour satisfaire ceux qui aiment le sang mais pas trop pour ne pas dégoûter ceux que celà rebute).

Les grimaces et les cris de Jess Weixler sont trop drôles : lorsqu'elle découvre qu'elle est une Vagina Dentata, et que le gynéco se retrouve les doigts coincés entre ses jambes, et qu'ils retombent découpés sur le sol ! c'est trop drôle !

Toutes ces petites pulsions d'ado qui se cherchent, essayent de resister à leurs désirs en se répétant "pureté" "pureté" entre deux baisers et deux caresses un peu osées, c'est marrant et en même temps tellement vrai.

Ce film serait un peu le pendant humoristique de l'éveil à la vie sexuelle.

Petit hommage aux films d'horreurs des années 50-60 (tous les membres de la famille de Dawn ne regarde que ça !), avec la présence de la centrale polluante (cette grosse peur du nucléaire de cette époque, nucléaire qui engendrerait des malformations et créerait des monstres).

Le scénario coule tout seul, un peu comme un conte de fée décâlé (un peu ce qu'aurait pû être Pénélope avec Christina Ricci...), on ne nous bassine pas pendant des heures sur les choses, et finalement on n'a pas une chute rose-bonbon écoeurante (même si la fin est un poil caricaturale aussi)

Mais ce qui est bien dans Teeth, c'est justement ce truc d'être toujours à la limite de l'humour facile, de la caricature grotesque, ça reste assez fin et on sent un plaisir à raconter sa petite histoire.

Les acteurs sont terribles, exactement les teenagers un peu moches, un peu malsains, un peu paumés.

les BA
BA 1 pour faire croire que ça fait peur


un chti extrait où on peut sentir poindre l'humour du film

Il m'avait beaucoup amusé quand je l'avais vu en 1991 :
Les secrets professionnels du Docteur Apfelglück


Le docteur Apfelglück, psychiatre, nous prévient: il va nous présenter ses patients les plus nuls. C'est d'abord Martineau, l'antiquaire qui ne pourra plus le consulter : il est en effet prisonnier d'une étrange auberge et de la non moins étrange "vieille" qui servait de souffre-douleur aux patrons avant de les occire. Jean-Luc, ensuite, acteur ringard qui s'échine sur un tournage minable où l'accessoiriste, Martinelli, s'obstine à tout faire rater. Quant à Martinez, lui, il a craqué lorsque l'ignoble Lebeurk raciste et graveleux, l'a ridiculisé et a triomphé dans le jeu débile "Bleu, Blanc, Rouge" qu'il animait à la télé. Alors que le pulpeuse Astrée, secrétaire d'Apfelglück, l'exaspère de plus en plus, Martini arrive. En l'écoutant, Apfelglück s'endort, se voit mourir et rêve d'un Paradis, copie conforme d'un lotissement de ville nouvelle, d'où pour un "oui" ou pour un "non" on est exclu. Retour à la réalité : Martini est encore là, dérisoire redresseur de torts qui cherche à piéger l'Escroc fabriquant les lunettes qui permettent de voir à travers les vêtements. Ca n'existe pas, voyons, affirme Apfelglück qui porte depuis peu d'étranges lorgnons.

Du grand délire, qui vaut peut-être, peut-être, un peu plus que le mal qu'on en avait dit à l'époque...

Queenie a écrit:

Réal : Mitchell Lichtenstein
Scénario : Mitchell Lichtenstein / Année : 2008
Genre : comédie horrifique

Je viens de voir les extraits, pas banal ce film, j'aimerais bien le voir mais sur DVD, je note.

Babelle a écrit:

Je viens de voir les extraits, pas banal ce film, j'aimerais bien le voir mais sur DVD, je note.

Oui, moi aussi! il m'a interpellée La BO accroche ...

il est fendard TEETH. Vrai de Vrai. une petite soirée toute rigolote en perspective pour ceux qui tomberont dessus.

Je viens d'en parler sur un autre fil - donc pourquoi ne pas vous en parler aussi ici.
Mon favori quand il s'agit des moments 'horreurs d'être une famille'....

Citation :

Pour Claudia, licenciée la veille et en butte aux problèmes d'adolescence de sa fille, le "Thanksgiving" qui arrive s'annonce comme une catastrophe. Elle fait appel à son frère Tommy pour qu'il la rejoigne chez ses parents à Baltimore. Et là, baignée dans le psychodrame familial ambiant, elle redécouvre enfin le goût de vivre et d'aimer...

Joyeuses funérailles (2007)
de Frank Oz.

Des funérailles, c'est toujours l'occasion idéale pour voir se ramener les membres d'une famille, et leurs problèmes avec eux. Daniel, écrivain raté, qui retrouve son frère Robert (un célèbre romancier, lui) dans l'ombre duquel il semble condamné à vivre. Martha, une cousine qui est sur le point de se marier avec un homme qui vient d'avaler par accident une préparation hallucinogène et créera une suite de catastrophes. Sans oublier un hypocondriaque patenté qui agace tout le monde, un ex-petit ami tout aussi importun, un vieux grincheux dans son fauteuil roulant et, cerise sur le gâteau, un inconnu "à la verticalité contrariée" (la version politiquement correct du nain) qui est détenteur d'un secret scandaleux.

:arrow: La comédie de l'année en DVD ! Bien que réalisé par un américain (Frank Oz, nettement plus inspiré que dans ses dernières productions), ce film a un humour 100% british : osé, décapant, ne respectant aucun tabou, il accumule les scènes d'anthologie (le fiancé sous acide qui débloque en pleine cérémonie et que l'on retrouve à poil sur un toit, le corps du défunt qui tombe de son cercueil aux pieds de sa veuve, un nain homosexuel qui fait chanter la famille, etc...). A côté de ce film, les dérapages d'une série comme Six Feet Under paraissent bien sages. Mais contrairement à la série d'Alan Ball, Joyeuses funérailles reste une pure comédie (avec ses limites), un brin potache, que certains trouveront sans doute d'un goût douteux mais qui bénéficie d'un bon scénario, d'une réalisation ryhmée et de personnages tous bien croqués.
En tout cas, il y a longtemps que je n'avais pas autant ri.

J'ai mentionné au bar de faire un 'house-switch' - et ce film présente les images ce qui peut se passer (seulement à Hollywood ) lors d'un tel échange...

Citation :

Résumé
En Angleterre, Iris (Kate Winslet) découvre que l'homme qu'elle aime depuis trois ans est sur le point d'en épouser une autre. Au même moment, à Los Angeles, Amanda (Cameron Diaz) rompt avec son compagnon qui lui a été infidèle. Au bord de la dépression et désireuses de changer d'air, les deux jeunes femmes se rencontrent via Internet et décident d'échanger leurs maisons pour les vacances de Noël... Spécialiste de la comédie sentimentale hollywoodienne pour le meilleur (Ce que veulent les femmes) et le pire (Tout peut arriver), Nancy Meyers explore inlassablement les états d'âme de la femme moderne, indépendante et immanquablement en mal d'amour. The Holiday en présente deux facettes opposées, la névrosée (Amanda) et la naïve (Iris). Si le film joue de manière éhontée avec les codes de la comédie romantique (à la manière du Love Actually de Richard Curtis), c'est pour mieux revendiquer son aspect roman-photo pour midinette (idée astucieuse, Amanda, conceptrice de bandes-annonces de cinéma à Hollywood, imagine sans cesse sa vie comme une bande-annonce). A la fois comédie romantique et conte de Noël, The Holiday vaut indéniablement plus que la mauvaise réputation que lui ont faite les critiques à sa sortie en 2006, ne serait-ce que pour sa distribution divine et sa bande-son brillantissime, signée Hans Zimmer, en clin d'oeil à Ennio Morricone. En outre, les cinéphiles seront comblés par l'hommage au cinéma (savoureux caméo de Dustin Hoffman) et plus particulièrement à l'âge d'or d'Hollywood, via l'émouvant vieux scénariste incarné par Eli Wallach. Un régal !

Un film idéal pour un dimanche après midi avec beaucoup de popcorn et pas envie de se faire trop de soucis concernant les plus grands problèmes du monde

Tien puisqu'on parle de Zombie (ailleur sur ce forum), un film que j'ai revu ce Week end et qui est un petit chef d'œuvre d'humour:

d'un autre coté je suis le cœur de cible de ce genre de film (je ne parle pas des films de zombie).

Un autre film que j'ai vu récemment sur le câble et qui fut une bonne surprise, assez inattendu.

Pourtant là le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas le cœur de cible, et j'avoue que si il m'arrive d'en regarder c'est uniquement pour m'en moquer. Mais là le film a beau ne pas avoir une once d'humour et reprendre les recettes ultracodé du slasher movie (après une première partie speleo assez efficace) et bien il fonctionne. Peut être est ce du au casting uniquement composé d'actrices très ... charismatiques, ce qui change agréablement des posts ado têtes à claques habituels.

Erik le viking

Citation :

Après avoir tué une jeune fille dont il était amoureux, Erik le viking prend conscience de l'inutilité de son existence faite de meurtres, pillages et viols. Il décide de cesser cela et demande conseil auprès d'une sorcière. Il devra traverser la mer occidentale, se rendre au bout du monde pour réveiller les dieux et leur demander de rétablir la paix dans les comportements des hommes. Mais il y a beaucoup de surprises en cours de route!

Bon moment qui se regarde de bon cœur et avec le sourire que ces aventures loufoques d'une bande de vikings rustiques et bras cassés menée par un Tim Robbins à l'air génialement benêt ! péripéties nombreuses et amusantes casting et costumes sympatoches, histoire simple et sympathiques, juste ce qu'il faut d'humour répétitif... humour monty pyhtonesque dans cette réalisation de Terry Jones (qui aréalisé les films des monty pythons)... qui tient aussi un petit rôle, on retrouve aussi John Cleese en méchant de service. Monty Pyhtonesque "mais pas trop"... pourra peut être séduire des âmes réticentes à leur humour !

gentil, marrant et efficace.

la bande annonce (en vo)

Pas envie de réfléchir cette semaine alors je me suis mis Dirty Dancing !

Sophie a écrit:

Pas envie de réfléchir cette semaine alors je me suis mis Dirty Dancing !

et t'a dansé le chacha ?