Des murs : d’hier et d’aujourd’hui

eXPie a écrit:

shanidar a écrit:

mauvaise nouvelle !

le gouvernement grec a l'intention de construire un mur d'une douzaine de kilomètres pour empêcher l'immigration massive des turcs !

un article et un autre article !

Ils vont peut-être embaucher des Turcs pour faire le boulot ? Ca me rappelle les Américains avec le Mexique...
Mais, euh... la situation économique en Turquie n'est-elle pas meilleure qu'en Grèce ?

Ah, je comprends mieux maintenant. La mauvaise nouvelle est une ancienne nouvelle (peut-on alors encore l'appeler "nouvelle" ?), elle date d'un an...
Et, depuis, que s'est-il passé ? Faut-il que la Turquie construise un mur pour empêcher le Grecs d'aller bosser en Turquie ?

le mur est toujours d'actalité (je devais être un peu fatiguée hier et j'ai mis de vieux articles, sorry) voir cet article de la Libre Belgique annonçant le début de la construction cette semaine malgré le fait que la commission européenne chargée du dossier refuse de financer ce mur. J'ai pensé comme eXPie que les Turcs ne sont pas assez fous pour vouloir aller vivre en Grèce aujourd'hui, mais il s'agit surtout d'une porte d'entrée vers l'europe, l'Espagne et l'Italie ayant employées des mesures drastiques pour arrêter l'immigration clandestine, ils ne restent plus aux Turcs que la Grèce pour passer en Allemagne (seul pays qui doit rester attractif !).

Queenie a écrit:

Les 75 plus belles photos de Street Art (Subjectif mais y'a de très beaux trucs !

J'ai un gros coup de coeur pour celle-là !

Tu m'étonnes!
Elles sont toutes superbes. Merci pour le lien Constance.
Je récidive depuis Suchablog. On a envie qu'il y ait d'autres pages à tourner :

"Le Cochon de Gaza" -Sylvain Estibal : clic

Citation :

J'avais 16 ans quand j'ai fait intrusion sur une voie ferrée pour y écrire sur un mur les initiales d'un collectif de tagueurs (dont j'étais le seul membre). Ensuite, chose incroyable, il ne s’est absolument rien passé. Ni chiens aux trousses, ni foudres célestes, et ma mère n'a même pas remarqué mon absence. Cette nuit-là, j'ai réalisé qu'on pouvait taguer en toute impunité. C'était nuit-là, j'ai également découvert qu'au-delà du panneau ACCES INTERDIT, tout était plus intense. L'adrénaline affûte la vision, le moindre son prend de l'importance, le sens olfactif semble s'aiguiser, et les clochards défèquent partout.
Beaucoup de gens considèrent que le taggage est une activité criminelle. Pourtant, les 30 cm² de notre cerveau sont violés quotidiennement par des équipes entières de publicitaires. Le graffiti est une réaction proportionnée aux objectifs d'une société obsédée par la notoriété qui cherche perpétuellement à vendre l’inaccessible. C'est le spectacle d'une économie libérale déréglementée recevant l'art qu'elle mérite. Vous pouvez toujours dire que tout ça n'est qu'une énorme perte de temps, votre opinion n'intéressera personne si votre nom n'est pas écrit en lettres énormes sur un immense pont à l'entrée de votre ville.

Bansky 2010

Citation :

Pavel 183, le Bansky à la russe.

Il semblerait que le street artist Banksy ait son pendant en Russie, où sévissent les travaux d'un certain Pavel 183, aka "P183".
Comme Banksy, Pavel 183 a décidé de maintenir son identité secrète. Mais pour lui, la comparaison s'arrête là : il n'aime pas être comparé au street artist britannique, riche à millions.
A ses graffitis percutants au pochoir, Pavel 183 allie un certain goût pour la mise en scène. Il mélange de manière complexe dessin, musique, vidéo, voire feu. Ses travaux sont toujours pensés avec ce qui se trouve autour, comme une réécriture du lieu. Le résultat est spectaculaire.

Citation :

Pour ce travail, P183 explique : "La neige tombait, couvrant le square comme d'un grand papier blanc. Regardant par la fenêtre du plus haut étage, je n'ai pas pu m'empêcher de mettre du rêve dans la réalité. Au milieu de la cour se tenait un lampadaire qui ressemblait beaucoup à une branche de lunettes. La décision est venue tout de suite d'en faire une réalité.

Citation :

"Cette œuvre est dédicacée à ceux qui brûlent les ponts et abandonnent tout pour créer un nouveau monde." (Pavel 183)

Vidéo sur l'une de ses actions de résistance politique : ICI

Mesa en Algérie

Sept années de tournage dans le petit village de Bil'in (Cisjordanie).
Dès l'année 2000, Emad filme sa famille, ses voisins, les fêtes et évènements nécessairement liés à la résistance face au mur qui s'érige parallèlement à la colonisation israélienne.
Les manifestations sont pacifiques. Un cortège -hommes, femmes et enfants, est refoulé par les soldats lors de la cueillette des olives, sur une parcelle de terre qui est pourtant la leur. La frontière est d'abord invisible, puis les barbelés s'érigent...
Au fil de ces interventions pacifistes la caméra d'Emad sera brisée cinq fois. Cinq fois il la réparera et devra la changer.
Premier film.
Réalisateurs : Emad Burnat, paysan Palestinien. Guy Davidi, réalisateur israëlien.
Une salle comble hier après-midi au Cinéma du Réel, une voisine de droite qui pleurait, un silence pesant accompagnant la narration d'Emad et des applaudissements en fin de séance.

pas vérifié mais je ne crois pas que l'adresse soit déjà sur le fil :



cette lettre et beaucoup beaucoup d'autres photos sur artofthestate.co.uk

héhé, et nouveau lien :



unseenatl.tumblr.com

Mobstr Street Art

Citation :

Voici le travail très original et décalé du street artist anglais Mobstr qui, à l’instar de Banksy, détourne les affiches publicitaires et l’environnement public. Avec des pochoirs, il dépose lettre après lettre des formules percutantes sur les murs de Londres

pour voir plus

bien le premier !

les murs de Charlotte Mann :



aperçu sur : boredpanda.com

le décor sous la cage d'escalier me plait beaucoup

merci pour le lien Animal !

ah oui, le lien est extra, pas trop pour ces murs, mais j'ai découvert d'autres messages forts intéressants, merci pour le partage