Arnaldur Indridason [Islande]

krys a écrit:

à grands coups de pied ?

alors l'Islande ne me fait pas du tout rêver, sauf dans les romans d'Indridason... je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand il est question du temps, c'est presque toujours du froid, du brouillard, de l'humidité... à apprécier quand on est blotti devant sa cheminée, ou allongé au soleil.

Hum, tu n'as pas tort pour le temps. Il a plu aujourd'hui à Reykjavjik, température maximale 15°...

Pour la porte, Steven : en soufflant ? En utilisant un courant d'air ou bien encore la télékinésie...

krys a écrit:

à grands coups de pied ?

alors l'Islande ne me fait pas du tout rêver, sauf dans les romans d'Indridason... je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand il est question du temps, c'est presque toujours du froid, du brouillard, de l'humidité... à apprécier quand on est blotti devant sa cheminée, ou allongé au soleil.

ben oui, c'est quand même pas très loin du Groenland. J'y suis allée au mois d'août, il faisait 15° à Reykjavik. Mais c'est beau!!! Les paysages sont justes hallucinants.

odrey a écrit:

krys a écrit:

à grands coups de pied ?

alors l'Islande ne me fait pas du tout rêver, sauf dans les romans d'Indridason... je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand il est question du temps, c'est presque toujours du froid, du brouillard, de l'humidité... à apprécier quand on est blotti devant sa cheminée, ou allongé au soleil.

ben oui, c'est quand même pas très loin du Groenland. J'y suis allée au mois d'août, il faisait 15° à Reykjavik. Mais c'est beau!!! Les paysages sont justes hallucinants.

Il faut que je pense à prendre ma petite laine, alors

eXPie a écrit:

Il faut que je pense à prendre ma petite laine, alors

Et un imperméable surtout !

traversay a écrit:

eXPie a écrit:

Il faut que je pense à prendre ma petite laine, alors

Et un imperméable surtout !

C'est vrai, ça ! Déjà que mon parapluie nippon avait résisté moins de 10 secondes aux coups de vents de Stockholm, en juin...

traversay a écrit:

eXPie a écrit:

Il faut que je pense à prendre ma petite laine, alors

Et un imperméable surtout !

Non mais prend vraiment des vêtement chauds parce que quand le vent souffle tu te pèles grave. Et je ne sais pas si tu as prévu d'aller dans le Landmanalaugar (plus très sûre de l'orthographe) mais je me souviens qu'il a fait tellement froid une nuit, que le refuge a fait rentrer les gens qui dormaient dans le camping.

odrey a écrit:

traversay a écrit:

eXPie a écrit:

Il faut que je pense à prendre ma petite laine, alors

Et un imperméable surtout !

Non mais prend vraiment des vêtement chauds parce que quand le vent souffle tu te pèles grave. Et je ne sais pas si tu as prévu d'aller dans le Landmanalaugar (plus très sûre de l'orthographe) mais je me souviens qu'il a fait tellement froid une nuit, que le refuge a fait rentrer les gens qui dormaient dans le camping.

Ah oui, quand même...
C'est vrai que le vent accentue l'effet de froid. Il faut que je revois le circuit prévu (là, je n'y vais pas comme ça, les mains dans les poches et le nez à l'air), mais en tout cas j'apporterai la quantité de ce qu'il faudra pour me réchauffer (à plus de la Brennevin ).

La cité des jarres

En prenant hier soir en main ce livre, j’avais 4 raisons :
• m’extraire, pour un temps du moins, d’une lecture pas très exaltante mais dont il faut que je vienne à bout.
• Passer un bon moment, et si possible que ce livre soit un coup de cœur
• Avancer dans mon challenge Partage-lecture qui patine un peu, il est vrai
• Faire preuve de bonne volonté en diminuant ma pile à lire qui grossit telle un sumo en devenir.

Je peux dire que mes 4 objectifs de la soirée ont été atteints. Ce polar m’a prise par la main toute la soirée durant, et le lendemain.
Il s’agit de mon premier livre d’Indridason, et j’en avais choisi le premier mettant en scène le commissaire Erlendur.
Nous sommes en Islande, il y fait froid, gris, humide ; Les noms de lieux et de personnes sont imprononçables, un peu comme le volcan qui mis la moitié de la planète en émoi, il y a peu. Mais, cela fait partie du folklore. J’aime l’exotisme.
D’emblée nous sommes au pied du mur : il y a un mort, une scène de crime, un commissaire qui ne tarde pas à arriver, C’est parti, l’enquête peut commencer, cela bouge. Le passé ne tarde pas non plus à être déterré, comme les morts d’ailleurs. J’aime bien. Un bon point pour la scène à la morgue.
"L’odeur de la mort emplissait ses sens et imprégnait ses vêtements, l’odeur du formol, des produits de nettoyages et de la puanteurs terrifiante des corps morts qui avaient été ouverts."
Que voulez vous, la vue des pièces opératoires, des corps ouverts, ne m’a jamais fait blêmir…..

L’enquête est bien menée, se disperse, mais le suspens, pour peu qu’on ne lise pas la fin avant, se tient, et nous tient.
Et puis il m’est sympathique ce commissaire. C’est en fait un type un peu comme les autres ; il a ses soucis, ses travers, ses peines de cœur. Un type comme vous et moi, qui va travailler avec ses valises à porter, et qui cahin -caha, fait avec. Un type humain, sensible.

"Mais il n’y a pas plus de distance que de carapace. Personne n’est suffisamment fort. L’horreur prend possession de ton être comme le ferait un esprit malin qui s’installe au fond de ta pensée et te laisse en paix seulement lorsque tu as l’impression que ce bourbier est la vie réelle car tu as oublié comment vivent les gens normaux."

La Femme en vert

Un polar aux belles couleurs nordiques. Comme dans L’Homme du Lac, c’est l’Islande elle-même qui est l’héroïne de ce livre dépaysant. Je rejoint la liste des Parfumés l'ayant beaucoup aimé !


Sur les hauteurs de Reykjavik, dans les fondations d’une maison en construction dasn un nouveau quartier, un squelette est découvert : il patientait sous terre depuis 5, 6 ou 7 décennies. Il va plonger les enquêteurs dans l’Islande de la seconde guerre mondiale : qui est enterré là ? Pourquoi et en quelles circonstances a-t-il trouvé la mort ? Les questions se pressent dans l’esprit d’Erlendur, flic et écorché de la vie qui se demande que dire à sa fille dans la coma.
Par un récit très prenant, Indridason distille ses indices au compte-goutte. Les pièces du puzzle trouvent leur place lentement mais de façon régulière, entretenant un suspens constant et empêchant le lecteur de poser son livre autrement qu’à regret. Savoureuse, tendre, mais aussi bouleversante et terrible, cette seconde enquête de l’auteur scandinave n’est certainement pas la dernière que je lirai.

Seul bémol : une traduction parfois hasardeuse induisant des syntaxes parfois des plus curieuses. La traduction d’Eric Boury paraît peu soignée, du moins au début dans les premiers chapitres. Un défaut qui ne m'aura, finalement, pas gêné plus que ça.

Hiver arctique


Un jeune garçon d’origine asiatique a été retrouvé poignardé. Une enquête douloureuse attend le commissaire Erlendur, toujours entouré par sa fidèle équipe. Les personnes originaires de la Thaïlande ne semble pas bien acceptés par les Islandais, et on a pu noter de violentes réactions, ceci même de la part d’un enseignant de l’école où allait la jeune victime.
Une ambiance toujours pesante dans ce roman, mais je n’y ai pas retrouvé le charme habituel. Très bonne enquête cependant, sur fond de réflexion sur l’intégration…

Hypothermie

Je suis très déçue par la découverte de cet auteur. Je trouve le style très fade, l'histoire policière peu intéressante et trop lente et l'ambiance du Nord peu présente.

Je ne sais pas si je vais lire jusqu'au bout, je m'ennuie...

Cachemire a écrit:

Hypothermie

Je suis très déçue par la découverte de cet auteur. Je trouve le style très fade, l'histoire policière peu intéressante et trop lente et l'ambiance du Nord peu présente.

Je ne sais pas si je vais lire jusqu'au bout, je m'ennuie...

J'ai ai lu deux, normalement ses meilleurs, et franchement, je partage ton opinion... Son succès planétaire est un mystère pour moi.
Ceci dit, il vaut quand même mieux les lire dans l'ordre, je crois (pour mieux suivre sa vie privée... pour ceux qui accrochent aux malheurs de sa fifille, qui semble concentrer les clichés).

Mais ça Expie, c'est parce que tu n'as toujours pas trouvé comment il faisait pour "refermer la porte immédiatement", sans avoir le temps de "lever le petit doigt" Quand tu l'auras trouvé, tu pourras être pénétré par l'esprit d'Indridason !

Plus sérieusement pour le succès planétaire, il peut s'expliquer : une lecture facile, un dépaysement exotique, un auteur juste assez connu, mais qui permet encore de frimer aux soirées de l'ambassadeur en le citant. Et, je ne sais pas qui le dit plus haut, ce ne sont pas vraiment des romans policiers.

Steven a écrit:

Mais ça Expie, c'est parce que tu n'as toujours pas trouvé comment il faisait pour "refermer la porte immédiatement", sans avoir le temps de "lever le petit doigt" Quand tu l'auras trouvé, tu pourras être pénétré par l'esprit d'Indridason !

Plus sérieusement pour le succès planétaire, il peut s'expliquer : une lecture facile, un dépaysement exotique, un auteur juste assez connu, mais qui permet encore de frimer aux soirées de l'ambassadeur en le citant. Et, je ne sais pas qui le dit plus haut, ce ne sont pas vraiment des romans policiers.

Bon, on est bien d'accord!

Steven a écrit:

Plus sérieusement pour le succès planétaire, il peut s'expliquer : une lecture facile, un dépaysement exotique, un auteur juste assez connu, mais qui permet encore de frimer aux soirées de l'ambassadeur en le citant. Et, je ne sais pas qui le dit plus haut, ce ne sont pas vraiment des romans policiers.

C'est vrai, ça, Steven !
Et ne pas oublier de se plaindre à Monsieur l'ambassadeur en trouvant son vrai nom, Indriðason, beaucoup plus beau que celui adopté pour l'exportation !