Edvard Munch [peintre/graveur]

Autoportrait à la cigarette, 1895

Citation :

A priori, l’artiste se présente de façon traditionnelle, faisant de lui-même le sujet central du tableau. Geste anodin, celui d’une main au premier plan qui tient la cigarette ? Sans doute, mais la fumée bleue qui forme une auréole autour de la tête de Munch se voit prolongée par les couleurs qui se meuvent sur toute la surface de cette toile sans profondeur. La figure et l’environnement sont conçus en une unité picturale inséparable, l’un pénétrant l’autre.

Autoportrait dans une chambre sur le continent II, 1906


Autoportrait avec Rosa Meissner, plage de Warnemünde, 1907

Citation :

Pour Munch l’autoportrait, plus que tout autre sujet, reste un terrain d’expérimentation privilégié. Ce thème, où l’artiste est simultanément sujet et objet, offre la disponibilité inévitable du modèle, la subjectivité du regard posé sur soi ou encore l’absence des contraintes de la commande. Ainsi, entre dédoublement et déguisement, confession intime et mise en scène, il revient sans cesse et se décline sous toutes les coutures dans la production de Munch.

BAM

Autoportrait avec une infirmière, 1908


Autoportrait à la clinique, 1909

Citation :

Inséparable du destin de son créateur, l’autoportrait reste le lieu de l’intime ; les traits singuliers et changeants d’un visage font surgir des sentiments à fleur de peau, captés à la fois par le double regard de l’artiste et du spectateur. A sa façon, Munch reprend la tradition d’un Dürer ou d’un Rembrandt qui tentaient de transformer leur effigie en monument, en « mortrait » face aux lents progrès de l’usure et de la dégradation du visage.

BAM

Autoportrait à Bergen, 1916

« Au sein de cet évènement purement spatial qu’est le tableau, [Munch] est parvenu à désamorcer l’opposition des forces de conservation et de destruction. »
Rainer Maria Rilke

Autoportrait avec la grippe espagnole, 1919

Citation :

[…] le sol penché en avant de la pièce, la position mal assurée de l’artiste qui peine à tenir debout sont autant des signes de déséquilibre physique et mental. Ironie cruelle, le désordre touche l’organe même de la vision, l’instrument de travail du peintre : ses yeux.

BAM

Autoportrait, Entre l’horloge et le lit, 1940

Citation :

[…] dans une pièce étroite et exiguë, le peintre se dresse avec une certaine rigidité (qui tranche avec ses vêtements dépouillés) comme s’il allait prononcer une déclaration solennelle. Nous sommes dans la maison de l’artiste, comme le témoigne le lit situé sur sa gauche. Un détail se détache dans le cadre prosaïque où vit Munch : une horloge mutilée, sans aiguilles. Arrête du temps, qui annonce déjà « l’image au futur antérieur » (Jean Clay) et laisse s’infiltrer la mort. En d’autres termes, cette dernière représentation est aussi une vanité, mais une vanité laïque qui ne promet aucune rédemption.

BAM

Autoportrait, le Noctambule, 1923

« Quand j’allume une lampe, je vois soudain mon ombre immense… et dans le grand miroir au-dessus de la cheminée je me vois moi-même, mon visage de spectre. »
Edvard Munch

Autoportrait, Deux heures et quart du matin, 1940

Autoportrait V, 1930

Edvard Munch dans son atelier à Ekely, 1943

Vente historique pour "Le Cri" de Munch, qui atteint 119 millions de dollars

Citation :

Une version du Cri, du peintre norvégien Edvard Munch, a été adjugée mercredi soir 119,92 millions de dollars (91 millions d'euros) à New York, devenant l'œuvre d'art la plus chère jamais vendue aux enchères. La vente dans la salle comble de la maison Sotheby's n'a duré que douze minutes, les enchères grimpant parfois de plus de 10 millions de dollars en une minute. Dans une ambiance électrique, sept acheteurs se sont âprement disputé cette œuvre-phare, qui avait été estimée à 80 millions de dollars.

Le pastel, réalisé en 1895 et représentant un homme criant, les mains sur les oreilles, sur fond de ciel ensanglanté à Oslo, était la seule des quatre versions du Cri encore détenue par un particulier. La vente s'est terminée sous des applaudissements nourris alors que le commissaire-priseur Tobias Meyer annonçait "un record mondial". Aucun détail n'a été donné sur l'acheteur, au centre de nombreuses discussions après la vente, mais le vendeur, l'homme d'affaires norvégien Petter Olsen, s'est dit "très content" d'être devenu l'homme d'un tel record, lors d'une brève conférence de presse.

QUATRE VERSIONS

Entre 1893 et 1910, Munch, peintre expressionniste (1863-1944) avait réalisé quatre versions de ce tableau devenu au fil des ans le symbole de l'angoisse universelle. Celle vendue mercredi soir lors des ventes d'art impressionniste et moderne chez Sotheby's appartenait depuis soixante-dix ans à la famille Olsen, Petter Olsen la tenant de son père Thomas, voisin, ami puis protecteur de Munch. Elle avait la particularité d'inclure, inscrit en lettres rouges sur son cadre de bois clair, le poème ayant inspiré cette œuvre parmi les plus connues au monde. Les trois autres versions du tableau appartiennent au Musée Munch d'Oslo, qui en détient deux, et à la Galerie nationale d'Oslo.

Seules huit œuvres avaient auparavant dépassé 80 millions de dollars lors d'une vente aux enchères, et aucune n'avait atteint 100 millions sous le marteau, ce qui a été le cas pour le Munch. Le record mondial était jusqu'à présent détenu par un Picasso, Nu au plateau de sculpteur, vendu pour 106,4 millions de dollars (avec les frais) en mai 2010 chez Christie's à New York.

source

trouvé à cause de cette expo


Le jour d'après, 1894

sublime reportage d'une expo vue par eXPie, c'est par ici

Si vos itinéraires estivals vont vous conduire à Oslo cette année


Festivités pour l'année Munch

Citation :

2013 marque le 150e anniversaire de la naissance d’Edvard Munch. L’année est célébrée par des expositions d’art, des spectacles, des concerts, des visites guidées et d’autres festivités en rapport avec Munch. De nombreuses manifestations se déroulent à Oslo et notre calendrier Munch est mis à jour avec tous les événements.

Edvard Munch et Oslo sont associés de différentes manières. C’est la ville où Munch a grandi et où il a commencé sa vie d’artiste. Il y a également passé plusieurs dizaines d’années à la fin de sa vie. Aujourd’hui, Oslo abrite une grande partie de la production artistique de Munch, notamment ses principaux chefs d’œuvre.Oslo est donc le lieu parfait pour fêter Munch et mieux connaître son art et sa vie.

site

les festivités continuent... et par la suite ma découverte d'images de lui que je n'aurais pas de go associé avec lui...



The Fairytale Forest, 1901-02


Two Little Girls with Blue Aprons, 1904

International Conference Edvard Munch and / in modernism, September 18-21 2013, Oslo : site