| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] | |
|
+76Diogène Sorcière Agnès Hanta Chamaco marc et cie dara Bédoulène unmotbleu Chymère pia églantine shéhérazade jack-hubert bukowski Heyoka simla Menyne zazy Harelde SCOman Cassiopée Igor mimi54 Exini Noémie topocl Emmanuelle Caminade Anna FrançoisG pierre de jade IzaBzh MartineR colimasson Cliniou Maryvonne shanidar Babelle eXPie darkanny krys rivela Maline Steven LaurenceV swallow traversay Marie Li odrey chrisdusud Eve Lyne la-lune-et-le-miroir tom léo Lucretius Angeline Sophie sonitaline Epi bix229 Héri Marko coline Arabella Nathria Chatperlipopette Madame B. Mordicus Queenie Little devil animal domreader Argantel K Aeriale sousmarin kenavo 80 participants | |
Auteur | Message |
---|
Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 30 Juil 2008 - 11:29 | |
| Debra Ginsberg, Cherche auteur désespérément raconte l'histoire d'une jeune libraire (Angel) passionnée par les livres (le mot est faible car les livres lui permettent de vivre de calmer ses angoisses, ses chagrins). Alors qu'elle va se retrouver au chômage, elle postule pour un poste d'assistante dans un cabinet d'agent littéraire. C'est le rêve pour elle. Elle va cependant déchanter car sa patronne (Lucy Fiamma) est une hystérique cruelle. De plus, un beau jour, elle reçoit un manuscrit anonyme. Elle est séduite par le texte jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il comprend des éléments de sa propre vie, des éléments très intimes mêmes. Qui cherche à lui nuire? Le roman est une sorte de plongée dans le monde littéraire où les chiffres comptent quelquefois plus que les livres eux-mêmes. Certains passages sont à cet égard assez amusants et mordants comme par exemple lorsque l'agent littéraire veut que ses auteurs se plient au lois du marché et veut leur faire écrire des livres de cuisine! Cependant, le roman lui-même n'échappe pas à certaines règles commerciales comme on le voit avec les scènes d'amour et avec le portrait de la patronne d'Angel qui ressemble à celle du Diable s'habille en Prada (je ne l'ai pas lu mais on en a tellement parlé que je connais un peu l'histoire). D'ailleurs, l'aspect manichéen est très marqué: d'un côté se trouve l'ange (Angel) qui découvre les bons romans et de l'autre la démone (Lucy comme Lucifer et Fiamma qui sonne un peu comme flammes). Ces réserves mises à part (je sais cela fait beaucoup!), le roman est agréable car il nous fait passer de l'autre côté (du miroir, d'ailleurs la figure d'Alice est importante) et nous fait assister au passage du manuscrit voire parfois d'une simple idée à la publication. C'est un véritable hommage à la lectute, à la littérature. Tout ce que je sais de D. Ginsberg c'est qu'elle est journaliste et a écrit d'autres livres qui ne doivent pas encore être traduits. | |
| | | K Main aguerrie
Messages : 352 Inscription le : 30/11/2007 Age : 51 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 30 Juil 2008 - 15:27 | |
| Les nuits blanches du chat botté (Jean-Christophe Duchon-Doris) Est-ce l'influence de l'été qui incite au relâchement (alors que, pourtant, je ne suis pas du genre à lire vautré sur une plage)? Toujours est-il que mes lectures de ces dernière semaines se ressemblent par leur légèreté. Je me suis donc laissé tenter par ce roman qui est resté longtemps sur ma liste, dans la catégorie "pt'êt bin que oui, pt'êt bien que non". En général, je lis assez peu de romans situés dans un contexte historique. N'étant pas un spécialiste du XVIIIè siècle (ou du XVIIè plutôt car 1700, c'est encore bien le XVIIiè), je ne saurais dire si le roman de Duchon-Doris satisfera les amateurs les plus pointilleux d'historicité. De toute manière, son intérêt est ailleurs : Les nuits blanches du chat botté est avant tout un polar très divertissant, léger et astucieux, bien dans la veine des polars historiques de la collection Grands détectives de 10/18. L'intrigue, habile et bien rythmée, sait retenir l'attention tout au long de la lecture, même avec le procédé archi-connu de balader le lecteur entre fausses pistes et indices laissés sur le chemin comme les cailloux du Petit Poucet. Justement, les meurtre s'inspirent des contes de Perrault (Le Chaperon Rouge, Le Petit Poucet donc, etc...) dans une ambiance qui rappelle l'affaire de la Bête de Gévaudan, est amusante et donne l'occasion de se remémorer les classiques. Mais cette référence à la littérature enfantine n'empêche pas le roman de Duchon-Doris d'être à la fois violent, sanglant, cruel parfois, et les scènes de sexe décomplexées sont aussi de la partie (l'enquêteur Guillaume de Lautaret étant un impénitent trousseur de jupons, un chaud lapin quoi !). Cet homme à l'esprit perspicace, qui est aussi un fin bretteur (on était plutôt polyvalent à cette époque !), n'hésite d'ailleurs pas à faire torturer, brûler les sorcières - ou suspectées telles - et même en violer quelques-unes au passage. Bref, l'auteur n'a pas cherché à édulcorer son personnage selon des critères moraux plus modernes et ce parti-pris de rester fidèle au moeurs "rustiques" de l'époque en évitant ainsi tout anachronisme psychologique est méritoire. Quant à la ravissante Delphine d'Orbelet, jeune femme qui ronge son frein dans la propriété familiale, tiraillée entre la vanité et le manque de confiance en soi, elle verra dans les horribles événements l'occasion idéal de se distinguer et d'échapper à l'ennui (le malheur des uns faisant souvent le bonheur des autres, c'est bien connu !). On pourra juste reprocher à ces personnages de n'être que des silhouettes servant l'intrigue avant tout et manquant donc de profondeur mais, bon... le roman ne prétend pas marcher sur les traces de Stendhal, non plus ! En revanche, les descriptions des Alpes provençales sont suffisament bien dessinées pour donner de la subtance au décor. Au final, un polar historique avec les qualités (construction, ambiance) et les défauts (le genre de lecture agréable mais qui ne laisse pas de trace indélébile sur le long terme) propre au genre, qui m'a fait passer un bon petit moment de lecture, entre deux romans plus exigeants. Deux autres titres sont parus avec les deux mêmes personnages : L'embouchure du Mississipi et Le Prince des galères. Qui sait si je ne me laisserai pas tenter à nouveau. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Dim 17 Aoû 2008 - 16:50 | |
| Edgardo Cozarinsky a depuis aujourd'hui son fil, qui se trouve ICI | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Jeu 21 Aoû 2008 - 16:32 | |
| Nevropolis de Jean Hartleyb éditions Bénévent Nathan Wilbe est un peintre connu et reconnu de New York, il a tout pour être heureux, joli appartement, aisance matérielle, amis. Seulement, la façade se craquèle depuis bien longtemps: Nathan est hanté par des rêves d'une autre vie, d'une vie où il côtoya Jésus et son enseignement. Oui, Nathan a un problème sérieux avec lui-même, il n'est pas interné mais suit une thérapie auprès de Parish son psychiatre. A mesure que son état sombre vers la folie, Nathan se cloître chez lui, au milieu de ses toiles, nombreuses sont celles qui sont inachevées, et de ses manies. Peu à peu ses hallucinations prennent de l'ampleur, à tel point qu'il ne sait plus démêler ses rêves de son histoire personnelle. La scène d'ouverture laisse entrevoir les pans d'une histoire sans fin: la mère de Nathan est en train d'accoucher et un candidat à la réincarnation, pas vraiment enchanté, attend qu'un ange lui touche l'épaule pour que tout son passé s'efface avant que son âme aille rejoindre le corps du nourrisson en train de naître. Un minuscule instant semble être oublié avant la grande descente.... Nathan naît, grandit dans l'absence du père, au coeur d'une famille recomposée et aux côtés d'une mère aussi fantasque qu'étrange. Des bribes de sa première existence remontent des limbes de la mémoire, téléscopant une réalité qu'il a de plus en plus de difficulté à appréhender. Nathan nage en pleine confusion, s'empêtre dans mille et une directions plus improbables les unes que les autres, une d'elles l'entraînent dans un bar étrange, l'Angel's bar, où il a rendez-vous avec une potentielle acheteuse d'une de ses toiles. Les heures passent, les consommateurs sont de plus en plus étranges, des petits pains apparaissent sans qu'on y touche, le rendez-vous se fait attendre, Nathan griffonne des mots, des phrases sur son carnet, ébauche du roman de sa vie. Soudain, il lui semble apercevoir Aerin, son ex petite amie, mère de sa fille, dans la rue: Nathan sort en trombe, oubliant le carnet dans le bar. Lorsqu'il revient le lendemain, le bar ne semble être qu'un entrepôt à l'abandon...à l'intérieur des tables et sur celles-ci des petits pains et un carnet, son carnet qu'il feuillette: ce qu'il y a écrit a entièrement disparu "Les mots qu'il avait eu tant de mal à apprivoiser s'étaient échappés" (p 183). "Nevropolis" est un premier roman dans lequel le lecteur se promène au gré des reminiscences de Nathan, héros désarçonnant, et de ses égarements psychiques. Le dédale des entrées est multiple et complexe comme un film de David Lynch: parfois on ne sait pas où le héros veut en venir, où l'auteur veut emmener son lecteur. Le jeu de piste peut être éreintant comme motivant, les références culturelles et historiques sont d'une grande richesse et sont autant de petits cailloux pouvant aider à retrouver son chemin. Comme dans les films de Lynch, l'ambiance est d'un grand onirisme, le lecteur oscille entre rêves et hallucinations, entre ombres et lumières, entre compréhension et étonnement total. Comme devant les images de Lynch, on a l'impression de ne pas tout saisir et de passer à côté de quelque chose, mais comme pour les films de Lynch doit-on vraiment essayer de tout comprendre? Le personnage est agaçant mais aussi émouvant car à la recherche du pourquoi de son passage sur terre, quelle est son utilité voire sa mission? Son errance à travers les siècles trouvera-t-elle un jour un havre de paix? L'existence est-elle toujours une souffrance? Nathan a tenté d'enchanter son monde à travers sa peinture, ses couleurs (au fait, David Lynch peint aussi!) et d'y apporter une réponse, réponse que l'on ne saisit pas dans sa totalité...comme une peinture, une musique ou un film, un roman doit-il apporter une réponse entière? Jean Hartleyb a une écriture fluide, agréablement musicale, à l'humour inattendu (certaines situations sont vraiment cocasses, comme celle dans l'Angel's bar où le surréalisme est joyeux), aux belles phrases, longs plans séquences au cours desquels la magie de l'onirisme emporte le lecteur vers un ailleurs incertain mais fascinant....comme les films de Lynch. Oui, j'insiste car tout au long de ma lecture, j'ai eu la sensation, agréablement dérangeante, d'être dans un de ses films. Comme je suis une admiratrice du cinéaste et que j'aime ses films, je n'ai pas peiné dans le roman de Jean Hartleyb, même si parfois les références au monde de la psychiatrie me faisaient lâcher prise. Au final, une lecture surprenante, intéressante parfois dérangeante, où l'ombre du 11 septembre 2001 plane sur les toiles de Nathan. Je ne suis pas critique littéraire, seulement une lectrice, mais peut-être que le cheminement de Nathan aurait gagné en netteté en partant moins dans tous les sens et en étant moins opaque. En me plaçant dans l'optique de la référence des films de Lynch, ma lecture a accepté certains errements du récit...après tout une part de mystère insondable n'est pas nécessairement inutile. | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 27 Aoû 2008 - 11:47 | |
| "Les maîtres de Glenmarkie" de Jean-Pierre Ohl. Quelle belle rencontre!!! Je n' avais jamais lu de livre de cet auteur (libraire dans la vie) et pour ma première lecture, ça a été un coup de coeur (j'attends d'avoir lu son autre texte pour ouvrir un fil). Marie tient, malgré la désapprobation de son maître de thèse à rédiger son mémoire sur l' oeuvre de Thomas Lockart. Pour ce faire, elle se rend au manoir familial et découvre l'univers des Lockart. On rencontre dans ce texte des personnages posés, hauts en couleur (notamment un curé indigne et un libraire de livres anciens: si vous ne deviez lire que certains passages: lisez ceux de la librairie ancienne ), l'écriture est truculente et truffée de références littéraires. Une intrigue à propos du trésor familial mène la danse. Je suis sous le charme... Résumé Electre: Dans les années 1950, Mary Guthry, une jeune écossaise se prend de curiosité pour l'ancêtre de son amant, le prêtre Krook. Ce dernier lui raconte la vie de Thomas Lockhart et les particularités génétiques de sa famille. Mary débarque dans le manoir des Lockhart dans l'intention d'en savoir un peu plus mais aussi pour résoudre une intrigue qui la mènera sur la piste d'un trésor gardé par Thomas. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 27 Aoû 2008 - 18:29 | |
| Merci Nathria et Markofr pour vos coups de coeur! C'est toujours intéressant de glaner des idées de lecture au gré des fils! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Sam 30 Aoû 2008 - 13:34 | |
| Jonathan Strange et Mr Norrell de Susanna Clarke Un best-seller mondial annoncé à grand coup de marketing. Les critiques anglo-saxons parlant d'un livren entre Jane Austen et Tolkien. Le roman se passe dans un univers parrallère, au XIX siècle, en Angleterre. Dans cet univers la magie existe mais elle a été délaissée, n'est plus que théorique. C'est là qu'entre en scène Mr Norrelle décidé à rendre à la magie ses lettres de noblesse, mais en même temps décidé aussi à être le seul magicien, prêt à tous les coups bas pour éliminer les rivaux potentiels. Si je devais définir ce livre en une phrase, je dirais que ce fût long, très long. Il ne se passe en définitif pas grand chose dans ce livre, cela fût vite très répétitif pour moi. Et l'analyse "psychologique" des personnages est à mon sens parfaitement indigente, vraiment rien à voir avec Jane Austen. J'en suis venu à bout car l'écriture est plutôt alerte, et une certaine ironie est en permanence présente, mais pour un livre de 800 pages c'est un peu léger. Même si ce ne fût pas désagréable, une fois fini, j'au eu la sensation d'avoir complètement perdu mon temps avec un livre sans véritable contenu. Désolée d'être si négative, mais j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de livres, et toutes la publicité faite autour ainsi que certaines critiques dithyrambiques, m'ont plus qu'insupporté. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Sam 30 Aoû 2008 - 15:11 | |
| - Arabella a écrit:
- Même si ce ne fût pas désagréable, une fois fini, j'au eu la sensation d'avoir complètement perdu mon temps avec un livre sans véritable contenu.
Désolée d'être si négative, mais j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de livres, et toutes la publicité faite autour ainsi que certaines critiques dithyrambiques, m'ont plus qu'insupporté. Lorsque cela m'arrive, je suis en colère contre moi-même... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Sam 30 Aoû 2008 - 15:51 | |
| - coline a écrit:
- Arabella a écrit:
- Même si ce ne fût pas désagréable, une fois fini, j'au eu la sensation d'avoir complètement perdu mon temps avec un livre sans véritable contenu.
Désolée d'être si négative, mais j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de livres, et toutes la publicité faite autour ainsi que certaines critiques dithyrambiques, m'ont plus qu'insupporté. Lorsque cela m'arrive, je suis en colère contre moi-même... C'est aussi mon cas Mais en même temps c'est difficile de se faire une opinion si on ne lit pas le livre. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: "Le cycle de Lyonnesse" de Jack Vance Lun 1 Sep 2008 - 23:07 | |
| - Arabella a écrit:
- Si je devais définir ce livre en une phrase, je dirais que ce fût long, très long. Il ne se passe en définitif pas grand chose dans ce livre, cela fût vite très répétitif pour moi. Et l'analyse "psychologique" des personnages est à mon sens parfaitement indigente, vraiment rien à voir avec Jane Austen.
Je partage cet avis concernant Jonathan Strange & Mr Norrell . En matière de fantasy ou de médiéval fantastique il n'y a qu'un ouvrage qui m'ait réellement enthousiasmé: Le cycle de Lyonesse de Jack Vance (Le Jardin de Suldrun, La Perle Verte et Madouc). Vance est un conteur merveilleux au style unique et aux personnages psychologiquement très riches. Cette légende est captivante et il y a de vraies qualités littéraires. La princesse Suldrun est une héroïne inoubliable. Je le conseille même aux réfractaires à ce genre de littérature J'écarte volontairement Le Seigneur des anneaux qui est évidemment une référence dans le genre mais qui ne me séduit pas autant. Moins littéraire, plus fourre-tout mythologique (Nibelungen... ) | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 2 Sep 2008 - 7:22 | |
| Je connais Jack Vance mais je n'ai pas lu les livres que tu cites. Je note au cas où. Personnellement mon cycle de fantasy préféré est L'ombre de bourreau de Gene Wolfe, d'une compléxité et subtilité exceptionnelles. | |
| | | Héri Envolée postale
Messages : 193 Inscription le : 16/04/2008 Age : 32 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 2 Sep 2008 - 8:53 | |
| J'ai lu les deux livres : Cugel l'astucieux et Cugel Saga de Jack Vance. C'est de la fantasy légère, drôle, Cugel est vraiment l'exemple parfait de l'anti-héros, j'ai passé un très bon moment à les lire ! Tu me fais envie avec Le cycle de Lyonesse, j'ai bien envie de découvrir Vance dans un style un peu plus sérieux. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 2 Sep 2008 - 15:09 | |
| - Héri a écrit:
- J'ai lu les deux livres : Cugel l'astucieux et Cugel Saga de Jack Vance. C'est de la fantasy légère, drôle, Cugel est vraiment l'exemple parfait de l'anti-héros, j'ai passé un très bon moment à les lire !
Tu me fais envie avec Le cycle de Lyonesse, j'ai bien envie de découvrir Vance dans un style un peu plus sérieux. N'hésite pas! Tu y retrouveras son humour roublard de vieux loup de mer (qu'il a été!), la poésie en plus. Il nous embarque dans une aventure trépidante dans une sorte de prolongement des légendes arthuriennes où les sortilèges côtoient les idéaux de la chevalerie. Les personnages de magiciens sont beaucoup plus intéressants et ambigus que dans le seigneur des anneaux. Pour le résumé: Présentation de l'éditeur Il y a bien longtemps, sur des îles aujourd'hui englouties sous les flots de l'océan Atlantique, s'étendait une contrée où le royaume de Faërie vivait en harmonie avec celui de la chevalerie, un monde de magnificence, d'aventure et de sombre magie. De ces Isles Anciennes, jadis, les ancêtres d'Arthur Pendragon s'étaient élancés pour atteindre les côtes de l'Angleterre... Et là vivait Suldrun, une princesse dont la beauté mélancolique déchaînait toutes les convoitises ; et pourrait servir l'ambition sans limite de son puissant et malfaisant géniteur, le roi Casmir de Lyonesse. Là vivait Suldrun, qui un beau jour vit surgir des eaux déchaînées le corps presque sans vie du prince Aillas de Troicinet... Un monument de la fantasy, à ranger aux côtés du Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 2 Sep 2008 - 15:20 | |
| - Arabella a écrit:
- Personnellement mon cycle de fantasy préféré est L'ombre de bourreau de Gene Wolfe, d'une compléxité et subtilité exceptionnelles.
Oui c'est un cycle vraiment très fort mais dans un registre complètement différent. Lyonesse est plus léger,plus solaire et vraiment attachant notamment grace à ses personnages. Ils ont une vraie densité ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre de littérature. Et j'aime son style plein de sagesse et de drôlerie en même temps. En tout cas un des rares cycles que j'aie dévoré jusqu'au bout avec impatience! | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 17 Sep 2008 - 10:43 | |
| Thomas Lélu Je m'appelle Jeanne Mass
Mais non. Pas la chanteuse.
Jeanne Mass il est videur, il a un pote qui s'appelle Derrick et il en pense ça : Je l'aime bien ce Derrick. C'est un des types les plus élégants que je connaisse. En plus il est persuadé qu'il est né dans les années 50 et que c'est une lesbienne. Par contre faut pas parler de politique avec lui. C'est de l'ordre de la torture. Je préfère encore une compil de djembe.
Attention. Objectivité totale de l'éditeur : Jeanne et son ami Derrick sont videurs au Coconut Café. Une nuit, entre concert mythique et recherche effrénée de l'âme soeur d'un soir, leur patron est assassiné par deux ours roses. Jeanne, qui découvre le corps, est soupçonné du meurtre. S'ensuit un road-movie haletant qui conduit les deux comparses de soirées décadentes en aventures improbables. En mêlant intrigue policière, roman d'amour et d'amitié, science-fiction décalée, Thomas Lélu crée un univers singulier et hilarant, proche de celui des Tex Avery et des Monty Python. Entre émotion et dérision, il joue avec les ficelles du roman pour rire de l'absurdité du monde et emporter le lecteur par sa drôlerie irrésistible.
Oui, c'est 200 pages d'absurde et de références à 6 sous les barriquettes. C'est un truc de Faux D'jeune's. C'est du Grand N'imp et c'est bon. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] | |
| |
| | | | "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|