Murakami Haruki

Nezumi a écrit:

sinon, on peut toujours le séquestrer dans une cave, comme évoqué précédemment, ça règlera le problème une fois pour toutes...

De plus en plus difficile sans doute maintenant qu'il a du succès...On aurait dû le faire avant...

coline a écrit:

De plus en plus difficile sans doute maintenant qu'il a du succès...On aurait dû le faire avant...

Pff, oui, maintenant il y a plein de midinettes qui projettent la même chose. Mince alors.

Nezumi a écrit:

coline a écrit:

De plus en plus difficile sans doute maintenant qu'il a du succès...On aurait dû le faire avant...

Pff, oui, maintenant il y a plein de midinettes qui projettent la même chose. Mince alors.

Nous n'avons pas réagi assez vite, assez tôt...Pfff...Cesera notre grand regret...

coline a écrit:

Nezumi a écrit:

coline a écrit:

De plus en plus difficile sans doute maintenant qu'il a du succès...On aurait dû le faire avant...

Pff, oui, maintenant il y a plein de midinettes qui projettent la même chose. Mince alors.

Nous n'avons pas réagi assez vite, assez tôt...Pfff...Cesera notre grand regret...

Je vous l'avais bien dit qu'il fallait agir vite...pffft...maintenant on risque de nous piquer l'idée!

Steven a écrit:

Hier soir, j'étais dans un état proche de celui décris par Queennie dans un autre fil

Citation :

mais j'étais bien cuitée en rentrant chez moi à 22h

et j'ai attaqué le chapitre 6 de Kafka sur le rivage. (celui ou Nakata parle à un chat..). J'ai alors posé le livre et je me suis dis qu'il ne faisait pas bon lire dans mon état... Et ce matin, les idées claires, je relis ce chapitre et je retrouve la même scène, surgie de nulle part et n'allant, pour l'instant, nulle part non plus. Du vrai surréalisme.

Dans La fin des temps, c’est comme cela… tout le temps …son roman le plus surréaliste et de loin…

En premier lieu, je suis en train d'adorer ce livre. J'écris avant de le finir, une manière de prolonger ces moments avec Kafka Tamura, Mlle Saéki, Nakata et Oshiman....
J'ai aimé la construction de ce livre, la progression classique jusqu'au chapitre 6, moment où on bascule vers l'indicible... Réalité/Rêve la frontière est ténue, perméable... Les va-et-vient sont nombreux et parfois on est perdu avec Kafka ou Nakata...
J'ai aimé les mots utilisés par Murakami pour décrire Mlle Saéki (à 15 ans comme à 50 ans passés). Il brosse, avec des mots simples, le personnage peut-être le plus réel du roman. Un personnage (quelque soit son âge) énigmatique et attirant... Un personnage dont l'image très très nette avec "son chemisier café-au-lait sur un tee-shirt noir. Sa frange retenue par une barrette et des petites boucles d'oreilles... un pâle sourire (qui) flotte sur ses lèvres."
J'ai aimé le surréalisme (ou le côté fantastique) de situations "ordinaires" qui, tout d'un coup basculent.
La suite dès que j'aurais fini et que je serai arrivé au bout avec les personnages.

Je l'ai fini hier (je parle de Kafka sur le rivage), juste avant de m'endormir. Ce roman qui m'a enchanté du début à la fin par son atmosphère, ses personnages qui m'ont charmés et.... le reste. Plus de commentaires, je l'ai fini hier soir et je me suis endormi :

Spoiler:

Steven...Bienvenue au club des amateurs de Kafka Tamura!
Nous attendons toujours celui ou celle qui va descendre ce roman...Mais nous risquons d'attendre fort longtemps je crois...

Rhôô làlàlà, il est sur les rayons de notre bibliothèque et je ne l'ai toujours pas lu...incroyable
D'autant que tout le monde sort de cette lecture un peu "sloumpy sloumpy" =

coline a écrit:

eXPie a écrit:

coline a écrit:

Mais n'y a-t-il pas un autre titre qui sortirait en ce moment?
Ou peut-être est-ce une ré-édition?

C'est l'Eléphant s'évapore qui ressort.
Il avait dû passer par une phase de condensation...

Marie a écrit:

C'est une réédition, Coline, effectivement, j'ai vu ça hier..

C'est parti en France pour Murakami...depuis le succès de Kafka sur le rivage... Il y a quelques années, il n'y a pas si longtemps non plus, à la FNAC des Champs Elysées, j'ai demandé "Danse, danse, danse"...Eh bien il n'y avait aucun ouvrage d'Haruki Murakami!...

C'est comme Banana Yoshimoto, peu de gens connaissent et en magasin pas facile à trouver

Comme je l'ai promis au Café Littéraire, je vais donc aussi de temps en temps donner un avis plutôt négatif sur des livres que je n'ai pas aimé. Et bien que je risque d'être décommander de la réunion à Moulins je commence par un des plus grand chouchou des Parfumés

Avant de dire que je n'ai pas trop aimé un livre de Haruki Murakami, je veux préciser que j'en ai lu trois autres que j'adore et avec lesquels j'ai passé un très bon moment de lecture!

Et en venant à mon incompréhension pour le phénomène 'Kafka sur le rivage' je le précise encore une fois - j'ai des problèmes énormes avec bêtes, plantes ou autres choses parlantes!
Alors ce livre n'avait déjà pas de trop bonnes cartes chez moi quand dès le début il y avait ce chat qui parlait!
Mais, bon.. c'était Murakami - et je voulais persister.
Jusqu'à la page +/- 150 – pendant 3 pages il décrit comment un chat est écorché ??? Je ne suis vraiment pas trop amie d’animaux - mais là je ne voyais tout simplement pas d’intérêt.. pas de.. non..je n’en ai même pas des mots pour ma non compréhension.
Je sais – Coline va maintenant me dire que Yoko Ogawa est bien plus cruel, brutal, déformé… mais bon, concernant les chats je comprend aussi pourquoi elle a spécialement adoré ce livre
Non, je veux dire – c’était sûrement pas le moment, j’étais à ce moment pas prêt à me laisser entraîner dans ce monde de chats et symboles…
Mais je dois aussi dire qu’aucuns de vos commentaires positives va me réconcilier avec ce livre – je vais à tout moment lire du nouveau de lui.. mais Kafka est terminé

kenavo a écrit:

Jusqu'à la page +/- 150 – pendant 3 pages il décrit comment un chat est écorché ??? Je ne suis vraiment pas trop amie d’animaux - mais là je ne voyais tout simplement pas d’intérêt.. pas de.. non..je n’en ai même pas des mots pour ma non compréhension.
Je sais – Coline va maintenant me dire que Yoko Ogawa est bien plus cruel, brutal, déformé… mais bon, concernant les chats je comprend aussi pourquoi elle a spécialement adoré ce livre

Aïe...J'avais réussi à cacher jusque-là pourquoi j'aime tant ce livre...tu m'as percée à jour...

coline a écrit:

Aïe...J'avais réussi à cacher jusque-là pourquoi j'aime tant ce livre...tu m'as percée à jour...

Etant amie des animaux, je n'ai certes pas aimé ce passage, (d'ailleurs il l'a bien payé)mais les chats qui parlent j'aime !

comme tu l'expliques Kenavo "les ingrédients" t'étaient au départ indigestes, donc normal que tu aies un rejet.

à tantôt

Les amants du Spoutnik

Sumire a disparu. K est appelé par Miu pour la retrouver... Mais ce n'est pas un roman policier.
K désire Sumire, qui elle désire Miu qui est privée de désir... Mais ce n'est pas un drame sentimental.
Carotte a volé, sans raison, 8 petites agrafeuses - c'est la troisième fois qu'il se fait prendre - K intervient pour sortir son élève de ce mauvais pas... Mais qu'est-ce que ça vient faire là ?
J'ai du mal à qualifier ce roman. L'épisode de "Carotte" illustre le fait que K est en train de lâcher tout ce qui le rattachait à "ce côté-ci" du monde.
C'est ça le point central du roman : passer de l'autre côté !
Miu (depuis son extraordinaire mésaventure subie 14 ans auparavant - narrée de façon limpide et qui m'a fait froid dans le dos), mutilée, vidée de sa moitié sensuelle ne peut plus. Sumire semble y être arrivée pour rejoindre cette moitié-là.
K a rompu avec toutes ses attaches et semble y être également arrivé puisqu'il rejoint Sumire....
Un roman fascinant et obsédant !