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| Repérages rentrée 2008 | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 9:39 | |
| - kenavo a écrit:
- Yann Appery depuis son roman Farrago il ne fallait pas trop d'arguments pour me convaincre que je veux le lire
Lui aussi... Vu aux rencontres de Manosque et il nous a parlé de son livre. Un écrivain que je ne connaissais que de nom mais qui est réellement habité par cette passion d'écrire. Si seulement j'avais retenu ce post avant, j'aurais pu te le faire dédicacer, mais c'est mission impossible de se rappeler de tout ce qui est posté ici -en tout cas je n'y arrive pas- | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 10:59 | |
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 11:23 | |
| - kenavo a écrit:
- elle a vu Yann Appery.... non, non.. c'est bon.. je ne suis pas jalouse.. pas du tout...
- Spoiler:
...et il est réellement très convaincant- et surtout charmant - | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 11:25 | |
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 11:27 | |
| - Citation :
- il n'y a pas d'administrateur dans la salle pour faire taire cette femme
Ahhhhhhhh...tu me fais trop rire! Cela fait du bien de te retrouver Kenette et aux autres de retrouver notre floodage | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 11:29 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 19:06 | |
| je n'ai pas encore mis en ligne ma critique du dernier roman de David Lodge "La vie en sourdine" mais je peux déjà vous dire que j'ai beaucoup aimé, je suis vraiment passée du rire aux larmes, ce que ne m'arrive pas souvent, bravo monsieur Lodge |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 20:19 | |
| Ravie de voir que tu as beaucoup aimé le dernier Lodge. Ma critique sur le fil qui lui est consacré va dans le même sens que toi. Allez les parfumés, ce roman vous est chaudement conseillé. (Lisez-le ) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Mer 1 Oct 2008 - 20:26 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Ven 3 Oct 2008 - 12:44 | |
| Puisque Aériale nous en parle sur son fil des Correspondances à Manosque et qu'il faisait aussi partie de la rentrée - voilà Atiq Rahimi, Syngué Sabour : La pierre de patienceet Le Monde Des Livres en parle aussi aujourd'hui "Syngué sabour. Pierre de patience", d'Atiq Rahimi : la voix des épouses silencieusesValérie Marin La Meslée Le Monde 03/10/08Maintenant, je comprends enfin ce que disait ton père à propos d'une pierre sacrée. (...) Tu sais cette pierre que tu poses devant toi (...) à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres." Elle parle ainsi à son mari, va régler le goutte-à-goutte de la perfusion qui le maintient en vie, lui, le "héros" blessé de la guerre qui gronde autour de leur maison. Puis reprend son monologue. On ne sait pas si son mari l'entend. Mais c'est avec ses yeux à lui qu'on la regarde, elle, accomplir ces gestes dans cette chambre "vide de tout décor", précise la voix neutre du narrateur. Nous sommes "quelque part en Afghanistan, ou ailleurs", comme l'écrit l'Afghan Atiq Rahimi en tête de son dernier livre, Syngué sabour.
Voilà plus de dix ans qu'ils forment un couple, mais ils n'en comptent que trois de vie commune. Elle a été fiancée à un absent, combattant de la guerre sainte. Puis mariée à sa photo. Que dit-elle à cet inconnu ? D'abord des prières, "Al-Qahhâr", mots censés le guérir au rythme du chapelet égrené. Mais derrière sa soumission au dieu menaçant sourd sa révolte. Au chevet de ce presque cadavre, elle fait défiler sa vie, somme de brutalités et d'humiliations. Par moments, elle ne peut retenir sa colère, pousse un cri qu'elle ravale aussitôt, effrayée par son audace.
Pourtant, c'est elle qui gagne au fil des jours. Les mots se font crus. Plus le corps de l'homme reste immobile, plus le sien s'éveille. Elle se dit prête à le vendre. Un jeune moudjahidin passe par là. Son être éteint incarne la guerre jusqu'à revivre violemment dans le corps de la femme qui s'en retourne ensuite à la perfusion et à sa confidence. Le soir venu, elle retrouve ses deux filles que garde sa tante, femme bannie parce que stérile, femme libre cependant. Elle lui est comme un repère lumineux dans une vie de ténèbres, comme le fut son beau-père, mystique. Celui qui lui parla de Syngué sabour, "pierre de patience", à laquelle, dit la mythologie perse, on peut tout dire jusqu'à ce qu'elle éclate et vous libère.
Derrière le mari, le lecteur du roman de l'écrivain afghan Atiq Rahimi devient à son tour cette pierre qui absorbe tout. Il reste désarmé et nu tant ce livre est un appel. Pour faire entendre la voix d'une femme en temps de guerre, opprimée par la société, et en hommage à la poétesse afghane Nadia Anjuman, battue à mort par son mari, Atiq Rahimi a écrit directement en français. Mais comme dans le persan de ses livres précédents, il racle ses mots sur la terre sèche. Syngué Sabour est une tragédie antique qui laisse résonner le si long silence des femmes d'Afghanistan. Ou d'ailleurs. Source | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Ven 10 Oct 2008 - 17:09 | |
| Je considère qu'on peut toujours parler de la rentrée Vladimir Pistalo, Millénaire à Belgrade - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Cette ville, c'est Belgrade. Ce rêve, c'est celui de toute une génération : celle, désenchantée, de Boris, Ballé, Irina, Zora et Milane. Un groupe d'amis qui, à peine sorti de l'adolescence au début des années quatre-vingt, au moment de la mort de Tito, envisage, plein d'espoir, un avenir affranchi de la "pensée unique" jusque-là en vigueur. Tous s'accrochent avec une énergie farouche, et souvent délirante, au moindre soubresaut d'une ville qui voit les guerres successives l'engloutir. Une ville-héroïne dont l'ambiance rappelle la folie carnavalesque des films d'Emir Kusturica, et qui depuis toujours insuffle à ses habitants sa force et sa magie . J'en parle sur le fil des voyages virtuels et donne un extrait ICI | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Ven 10 Oct 2008 - 17:26 | |
| Arrête Kenavo s'il te plaît... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Ven 17 Oct 2008 - 15:42 | |
| J'ai bien aimé les autres livres que j'ai lu de Philippe Forest... et celui me tente aussi.... Philippe Forest, Araki enfin : L'homme qui ne vécut que pour aimer - Citation :
- Résumé
Né en 1940 à Tokyo, Araki Nobuyoshi est désormais universellement reconnu comme l'un des tout premiers artistes du Japon contemporain, comme l'un des principaux photographes d'aujourd'hui. Le secret du succès planétaire d'Araki n'est pas bien difficile à trouver. Il tient à la formule à laquelle on réduit le plus souvent son œuvre en ne retenant d'elle que sa capacité à manufacturer de séduisantes images qui satisfont le désir un peu stéréotypé de l'Occident attendant d'un artiste japonais un certain mélange attendu d'érotisme et d'exotisme, de modernité et de tradition. Mais, lorsqu'il atteint de telles proportions, le succès n'est-il pas toujours au prix du contresens, du malentendu? Araki a fait lui-même de sa vie une légende. Selon la formule singulière du "watakushi-shôsetsu" (le "roman du Je" japonais), son œuvre se développe à la façon d'un formidable récit personnel où la prolifération des photographies prises, tout en réfléchissant le monde dans le contexte des fantastiques mutations connues par le Japon contemporain, se rapporte à l'insistante confrontation d'un individu avec une expérience de la perte et de la possession amoureuses dont l'image, incessamment déclinée, du nu féminin devient l'emblème. Une fiction s'écrit ainsi chez l'artiste japonais. Afin d'interroger la vérité qu'elle contient, "Araki enfin" se donne comme la fiction de cette fiction. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 Ven 17 Oct 2008 - 16:00 | |
| Après deux livres que j'ai lu de cet auteur, je voulais faire une pause.. mais ce que je lis de son nouveau partout ou on parle de lui.. c'est apparemment pas si mauvais Eric Holder, De loin on dirait une île - Citation :
- Présentation de l’éditeur :
On s’en doutait depuis ses débuts comme coursier (Nouvelles du Nord ), mais la chose, là, devient claire : Éric Holder est un héros de western. Manière d’éperonner amoureusement les paysages, de humer la tension d'un village en s’invitant dans ses bars, d’en capter le charme par la voix des femmes, le regard des hommes, de dénicher au repli d’une dune, au recès d’un abribus des figures hors norme, des communautés étranges, de surfer sur la violence d’un lieu, la captant, la déjouant. Sa petite caravane familiale a décidé de se poser en Médoc, à la pointe de la Gascogne, entre Gironde et Atlantique, et tout dès lors de s’organiser selon : aérer le jardin à la faux, mener le fils à l’école, apprivoiser les comptoirs, prendre les natifs au rets d’amitiés vraies, orchestrer les jeux des chats, jouer les paratonnerres souriants (notre homme, parmi d’autres activités, est un grand friseur d’incidents). Holder nous conte les aléas de son implantation pionnière par scènes rapides, à la foulée brève, nourries de dialogues taillés juste. Mais le Médoc est une terre rongée par la mer, placée face à la voracité tranquille de l’océan : le geste des Holder y gagne alors une gravité sourde qui donne au récit un caractère d’éternelle fin d’été. La mort est en terrasse et ne semble sommeiller. Profitons-en. | |
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| Sujet: Re: Repérages rentrée 2008 | |
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