Le Café Ciné

Queenie a écrit:

Comment je fais sans film moi ?

T'inquiète! Tu vas bientôt voir Fish Tank

Ah quel bonheur. Ander, le film de l'espagnol (basque) Roberto Caston sort sur les écrans français le 3 février 2010. C'est tout simplement le plus beau film que j'ai vu cette année (au festival de La Rochelle).

Citation :

Une histoire d'amour entre un paysan basque et un immigré péruvien.
Ander a la quarantaine passée, il est paysan et vit dans un coin perdu de la Biscaye avec sa soeur Arantxa et leur vieille mère. Il mène une existence monotone et ne connaît que le travail, que ce soit à la ferme ou dans l'usine voisine. Alors qu'Arantxa doit bientôt se marier et laisser Ander s'occuper seul de leur mère, celui-ci se casse la jambe et doit rester plâtré pendant deux mois.
Pour l'assister dans ses tâches, la famille embauche José, un travailleur péruvien. Le nouveau venu bouleverse bientôt les relations familiales en même temps qu'il trouble de plus en plus Ander...

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

Comment je fais sans film moi ?

T'inquiète! Tu vas bientôt voir Fish Tank

Je vais tomber amoureuse tu crois ?

Un festival de cinéma a eu lieu à Haïti du 20 au 23 août. Comme un dernier cri de désespoir.

Citation :

Ce festival a été conçu il y a trois semaines, à l’annonce de la fermeture prochaine de la dernière salle de cinéma qui existe à Port-au-Prince, et à Haïti, le Ciné Impérial, précise le président de l’Association haïtienne des cinéastes.

« Il y a eu dans le passé près de 28 salles de cinéma à Port-au-Prince. Nous sommes réduits à une seule salle qui va peut-être fermer à la fin du mois », déplore Claude Mancuso, qui demande aux propriétaires d’anciennes salles de cinéma de les rouvrir.

La première édition du « Festival du film d’Haïti » se propose de braquer les projecteurs sur la production cinématographique actuelle en vue de sensibiliser les créateurs, la société civile et les gouvernants sur l’importance d’une véritable industrie du film en Haïti, selon les organisateurs.

Je viens de lire que La Mostra (?) de Venise a lieu, là, maintenant. Vous connaissez?
Ce que je sais c'est que l'an dernier le beau film très réaliste : Still Life y a été primé. Il circule encore au Cercle, ICI

En 2002 le film collectif "11'09"01" y faisait évènement. Je l'ai visionné sur DVD il y a peu. 11 films courts mais parfaits réalisés dans le monde entier et signés chacun de réalisateurs d'horizon différents tel Youssef Chahine, Amos Gitai, Alejandro González Iñárritu, Shohei Imamura, Claude Lelouch, Ken Loach, Samira Makhmalbaf...
Cette année, un documentaire semble émerger : «Videocracy», un documentaire sur le pouvoir de la télévision en Italie (interdit sur place?).

Babelle a écrit:

Je viens de lire que La Mostra (?) de Venise a lieu, là, maintenant. Vous connaissez?

Le plus important festival de cinéma après Cannes. A suivre sur de nombreux sites.

http://www.arte.tv/fr/2808960.html?gclid=CNHb4s7q5pwCFU0B4wod8CnRFQ

traversay a écrit:

Babelle a écrit:

Je viens de lire que La Mostra (?) de Venise a lieu, là, maintenant. Vous connaissez?

Le plus important festival de cinéma après Cannes. A suivre sur de nombreux sites.

http://www.arte.tv/fr/2808960.html?gclid=CNHb4s7q5pwCFU0B4wod8CnRFQ

Ah oui, tiens, on n'en parle pas vraiment...
Pour le moment, le lien artésien me donne une page blanche, ce que je poste est donc peut-être redondant, mais au cas où, voici la sélection, trouvée ici :

• Soul Kitchen de Fatih Akin (Allemagne)
  
• La doppia ora de Giuseppe Capotondi (Italie)
  
• Accident de Pou-soi Cheang (Chine/Hong Kong)
  
• Persécution de Patrice Chéreau (France)
  
• Lo Spazio Bianco de Francesca Comencini (Italie)
  
• White Material de Claire Denis (France)
  
• Mr. Nobody de Jaco van Dormael (Belgique, France)
  
• A Single Man de Tom Ford (Etats-Unis)
  
• Lourdes de Jessica Hausner (Autriche)
  
• Bad Lieutenant de Werner Herzog (Etats-Unis)
  
• The Road de John Hillcoat (Etats-Unis)
  
• Between two words de Vimukthi Jayasundara (Sri Lanka)
  
• El Mosafer de Ahmed Maher (Egypte)
  
• Levanon de Samuel Maoz (Israël)
  
• Capitalism : A Love Story de Michael Moore (Etats-Unis)
  
• Women Without Men de Shirin Neshat (Allemagne)
  
• Il grande sogno de Michele Placido (Italie)
  
• 36 vues du Pic Saint-loup de Jacques Rivette (France)
  
• Survival Of The Dead de George A. Romero (Etats-Unis)
  
• Life During Wartime de Todd Solondz (Etats-Unis)
  
• Baaria - La Porte Del Vento de Giuseppe Tornatore (Italie) : film d'ouverture
  
• Tetsuo Bullet Man de Shinya Tsukamoto (Japon)
  
• Lei Wangzi de Yonfan (Chine/Taïwan/Hong Kong)

On aura donc noté la présence, entre autres, de La Route, adapté de McCarthy, bien sûr...
Et un film de morts-vivants signé Romero ! (original, non ?)

Le festival se termine dimanche.

eXPie a écrit:

Babelle a écrit:

Je viens de lire que La Mostra (?) de Venise a lieu, là, maintenant. Vous connaissez?

Et un film de morts-vivants signé Romero ! (original, non ?)

Le festival se termine dimanche.

Un film de morts-vivants signé Romero et Juliette, ça aurait de la gueule !

traversay a écrit:

eXPie a écrit:

Babelle a écrit:

Je viens de lire que La Mostra (?) de Venise a lieu, là, maintenant. Vous connaissez?

Et un film de morts-vivants signé Romero ! (original, non ?)

Le festival se termine dimanche.

Un film de morts-vivants signé Romero et Juliette, ça aurait de la gueule !

Les films et les docus sont tous de cette année?

Babelle a écrit:

Les films et les docus sont tous de cette année?

Normalement, oui, c'est comme pour le Festival de Cannes, ou celui de Berlin... En tout cas, ils ne sont pas déjà sortis.

Apparemment, le deuxième nouveau Herzog de l'année, My Son, My Son, What Have Ye Done ?, n'est pas un chef-d'oeuvre, en tout cas s'il faut en croire Le Monde :

Citation :

La 66e Mostra a imposé à sa première semaine une vitesse de croisière assez pépère, que n'a pas vraiment bousculée le premier film surprise, un deuxième Werner Herzog, My Son, My Son, What Have Ye Done ?, en connexion artistique avec David Lynch (qui en est le producteur). Une sorte de fou de Dieu, esprit dérangé depuis qu'il a entendu des voix lors d'un voyage au Pérou, y confond mythe ancien et folie moderne, prolongeant les répétitions d'une tragédie grecque en trucidant réellement sa mère, puis se barricadant chez lui en prenant deux flamants roses comme otages.
Herzog y caresse ses fantasmes d'antan, plus ou moins à rebrousse-poil : contemplation d'un fleuve tumultueux propice aux défis physiques, visite chez un éleveur d'autruches dément, irrationnelles hystéries d'un immature illuminé en qui l'on peut voir la réincarnation de Klaus Kinski. Sans doute une récréation pour le cinéaste, mais qui, par excès de cocasseries surréalistes, peine à convaincre.

Dans le suite de l'article, il est dit du bien du nouveau Chéreau, qualifié de "vrai film d'auteur" et de "Inconfortable" (qualité ou pas, ça dépend de chacun).

Tiens, Marko, je ne sais pas si tu as vu que le Meliès projetait Vampyr de Dreyer le 19 prochain (pour les journées du patrimoine) en 'ciné-concert'.
Le musicien est Lionel Laquerrière et son projet, qualifié d' "experimental et éléctronique" (ce qui ne nous avance peu).

En tout cas, ça m'interesse beaucoup!


Le site du Meliès/Rose des Vents

The Road, d'après McCarthy, a donc été présenté au festival de Venise. Il ne fait pas l'unanimité, ni pour ni contre (article en anglais ici).

Si vous voulez vous faire une petite idée, et que vous avez déjà lu le livre, n'hésitez pas à voir des extraits du film.
Par contre, si vous n'avez pas lu le livre, il est fortement déconseillé de voir ces 5 extraits. Ce sont de vrais passages du film, pas des bandes annonces.
1/ Bad Guys : 3'02 - c'était un moment fort du livre
2/ Catch us : 1'52
3/ He's a god : 1'58
4/ We did good : 1'36
5/ Never killed a man - 3'19

Il suffit de quelques secondes à peine pour re-situer le passage du livre. Comme quoi, l'adaptation est vraiment fidèle...

si je devais choisir entre aller voir Un Prophète ou Cendres et sang... ?