Le Café Ciné

eXPie a écrit:

Moi, je me suis trompé dans la seule profession que Woody n'a pas exercée...

eXPie a écrit:

Et : non, Kenavo, désolé, le prochain Woody (Whatever Works), c'est avec Evan Rachel Wood (vue dans Thirteen, le film de Catherine Hardwicke).

je peux vivre avec.. aussi longtemps qu'elle n'impose pas une apparence de Marilyn Manson

eXPie a écrit:

aériale a écrit:

Mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce film déclenche l'hallali.

Jaoui/Bacri sont donneurs de leçon, ça finit par agacer et il y a un retour de bâton..

Je pense que ce n'est pas totalement l'hallali pour ce film Aériale...Les critiques sont partagés...

Donneurs de leçons de quoi?...Retour de bâton de qui?...

Bon...sinon, j'ai vu trois films aujourd'hui mais je suis trop KO pour en parler maintenant...
- un sorti depuis quelques temps, à éviter carrément: Française de Souad El-Bouhati.
- Une avant-première très sympa, un premier film de Anna Novion avec Jean Pierre Darroussin qui sortira en novembre, Les grandes personnes.
- un chef-d'oeuvre du patrimoine, restauré par la Cinémathèque française ( projeté à Cannes), Lolas Montès de Max Ophuls. Je ne regarderais pas un film comme cela tous les soirs mais c'est grandiose!

coline a écrit:

Lolas Montès de Max Ophuls. Je ne regarderais pas un film comme cela tous les soirs mais c'est grandiose!

Ophuls c'est géant! Surtout "La Ronde"

markofr a écrit:

coline a écrit:

Lolas Montès de Max Ophuls. Je ne regarderais pas un film comme cela tous les soirs mais c'est grandiose!

Ophuls c'est géant! Surtout "La Ronde"

Le spécialiste de la Cinémathèque française qui est venu présenter Lola Montès restauré a dit, lui, que son préféré était Lettre d'une inconnue.

Je ne l'ai pas vu... Donc encore un chef d'œuvre à rattraper! Tant mieux

markofr a écrit:

Je ne l'ai pas vu... Donc encore un chef d'œuvre à rattraper! Tant mieux

Nous n'aurons jamais assez d'une vie...

Toujours pas le temps de faire détaillé...

Hier j'ai vu deux films excellents, dans des genres totalrment différents, sur lesquels je reviendrai:

- Valse avec Bachir de Ari Folman que je n'avais pas encore eu l'occasion de voir...
- En avant-première, Septième ciel de Andreas Dresen, film allemand extrêmement fin et réussi, Coup de coeur du Jury de Un certain regard à Cannes. Ce film sort le 5 novembre...
Oui l'amour rend heureux et blesse de la même manière quel que soit l'âge que l'on ait...

J'ai vu aussi une avant-première: Dernier maquis de Rabah Ameur Zaimeche (Sélection Quinzaine des Réalisateurs)..J'ai hâte de voir ce qu'en diront les critiques à sa sortie, le 22 octobre...Je l'ai trouvé mauvais sur le plan cinématographique alors que le propos est très intéressant. Comment un patron rend dociles ses ouvriers musulmans en leur offrant la mosquée...et en choisissant lui-même l'imam...

Baz Luhrmann me fait peur....

J'avais tellement adoré Romeo+Juliette
J'avais bien "kiffé" son Moulin Rouge
J'avais apprécié Ballroom Dancing

Tous trois avec des trucs de réalisation, de couleurs, de direction d'acteurs qui me plaisaient vraiment...

et là...
là...

Australia (cliktosee)... qui sort le 24 décembre et me fait demander ce qui est arrivé au bon vieux Baz...

C'est le hasard où tu t'es trompée d'endroit? On parlait de Baz Luhrmann sur le fil des amours impossibles au cinéma...

Je voulais pas "polluer" le fil des "amours impossibles", donc j'ai posté ici, là où on peut flooder tant qu'on veut (des fois j'ai un côté : tout mettre tout bien dans les bonnes cases).

Queenie a écrit:

Baz Luhrmann me fait peur....
Australia (cliktosee)... qui sort le 24 décembre et me fait demander ce qui est arrivé au bon vieux Baz...

Effectivement! On croirait un mix de Pearl Harbour et d'Horizons lointains ! Aïe Aïe Aïe!

Un gars passe avec un coffret dvd d'une dizaine de films. ça m'intrigue, je ne connais pas du tout le nom du type. Et le nom, ça sonorité me plait bien. Alors je demande au gars "kessédonk?" et là "Cinéaste formidable ! je l'adore ! c'est la première fois qu'ils ressortent ses films en dvd" "c'est réellement absolument à connaître" (c'était pas tout à fait les mots employés, mais presque).

Alors, maintenant je cherche qui c'est ce gars, et je me dis que chez les Parfumés y'en aura peut-être qui auront vu quelques uns de ses films.

Aki Kaurismäki.
(avec comme conseil de film incontournable de la part du Môssieur : L'homme sans passé, sorti en 2002)



(eh info people : le môssieur c'était Cali)

ouaip, y a bien. pas mal l'homme sans passé qu'il me semble avoir vu, et celui d'après. Et les Leningrad Cowboys



(info rangée dans un coin de tête).

Vu les 3 derniers principaux: Au loin s'en vont les nuages, L'homme sans passé et les lumières du Faubourg qui ont un même univers qu'il a appelé La trilogie des perdants! Lui-même est un sacré personnage qui arrive souvent complètement beurré sur les plateaux de télé ou aux interviews.

C'est vraiment à voir! Très belle image avec un humour burlesque ubuesque et un ton décalé qu'on reconnait immédiatement et qui se rapproche de Tati et des Deschamps.

A propos de Kaurismaki,en attendant un fil
To be or not to be,en finnois dans le texte



Hamlet goes business.Le monde d'Aki Kaurismaki est une entité à nulle autre pareille.Il faut laisser au vestiaire sa raison et son bon sens.Car le sens chez le Finlandais va en général dans le mauvais sens et la raison vacille, mais avec beaucoup d'astuce et de véhémence.Ainsi je n'ai jamais regretté mes voyages en Kaurismakie,ce pays inconnu,ce nonsense's land.Au loin s'en vont les nuages m'avait semblé plus intéressant que L'homme sans passé,étant plus sensible au côté lunaire qu'au côté ténébreux de cet univers mais tout cela est intimement mêlé la plupart du temps chez Kaurismaki.Je viens de voir pour la première fois deux films anciens,hommages à Shakespeare et au road-movie,ceci pour faire court.

Hamlet goes busines(1987) nous ressert les brumes d'Elseneur à la sauce des entrepreneurs d'Helsinki mais les histoires de famille sont très fidèles au grand Will.Et puis il y a quand même des choses essentielles: Klaus,devenu le beau-père d'Hamlet,envisage de brader scieries et chantiers navals pour se positionner sur le marché du canard en plastique.Si ça c'est pas surréaliste...Soyons sérieux en affaires.Les Atrides finlandais s'entretuent gentiment.Il y a quelque chose de pourri du côté de la Baltique. Rosencrantz et Guildenstern sont devenus tueurs à gage et Polonius le jeune finit la tête dans un récepteur de radio crachotant.Poisons,poisons,il en restera toujours quelque chose.Sur ce festival de citations je vous incite à cette relecture de la grande tragédie,qui ne craint pas le ridicule et nous met en joie sur le ton impayable de ce farceur de Kaurismaki.Et chez lui ces acteurs au pitoyable nom imprononçable sont toujours parfaitement choisis pour camper ces peu loquaces héros pourtant si attachants.



Immense road-movie au scénario très travaillé et d'une rare cohérence voici Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse qui nous conte le retour du génial groupe de rock sibérien dont voici le périple.Mais vous pouvez déjà écouter leur musique si prenante. https://www.youtube.com/watch?v=Ty4IXKEPdZo.

Errant au Mexique (très belle introduction avec mariachis) les Leningrad Cowboys qui ont perdu leur manager,c'est à dire 85% de leurs facultés intellectuelles,décident de rentrer dans leur patrie. Passant par New York ils le retrouvent se faisant appeler Moïse,qui va leur faire réintégrer leur tendre Sibérie non sans avoir dérobé le nez de la Statue de la Liberté..On rencontre aussi Elie, autre prophète que l'on entendra chanter Kili watch,joué par André Wilms(Mr.Le Quesnoy,hallucinant).Brest,Amiens,Francfort,la République Tchèque,la Pologne,nos héros en santiags et bananes nous offrent le voyage le plus foutraque de ma carrière de cinéphile. Aki s'est foutu de nous,cette fois.On doit être un peu maso puisqu'on aime ça.