Jean-Baptiste Del Amo

Salut Jean-Baptiste

Tu as réussi à dire du vrai, on souffre bien avec Gaspard, il y a de la sincérité et tu t'es lancé à corps perdu, si je puis dire, dans l'écriture. Tu as rempli ton contrat d'écrivain honnête, tu n'as pas floué le lecteur en lui concoctant un produit de marketing.

Mais si tu avais un peu élagué par endroits le texte aurait gagné en force. Se laisser porter par l'inspiration, c'est bien, mais il faut aussi savoir parfois se ressaisir pour garder une maîtrise, au moins partielle, du discours. C'est ce que j'appelle le dérapage contrôlé.

En tout cas, bon courage pour la suite de tes travaux, et merci pour ta sincérité !

Fabien

Je viens de terminer la lecture de ce fil, presque d'une traite. Vos différents avis sont particulièrement intéressants, réticences et enthousiasmes se complètent pour donner de cet ouvrage une image très nuancée et pourtant alléchante ... Je l'ai demandé dans le cadre de Masse Critique, je vais prier pour le recevoir. Je crois bien que si ce n'est pas le cas, je trouverai tout de même le moyen de le lire. Collègues parfumés, vous avez réussi à me donner envie, moi qui ne sort pratiquement jamais de chez mes auteurs morts !

(Marrant comme les Parfumés ressortent le vouvoiement quand un gars a son nom posé sur une couv' une "vraie de vraie" veux-je dire)

cela pour dire.
Premières pages de L'éduc'Lib' (l'est trop looong franchouillard ce titre, dommage dommage) avalées, ça poisse tout comme j'aime, l'impression que Blanquet pourrait nous en faire une terrible adaptation imagée.


Je m'en va continuer z'un peu plus loin.

On ne s'étonnera pas : ce truc de plein de pages était fait pour me plaire.

Zut de Prout, j'en oublie de saluer ledit Auteur : Salut Jean-Baptiste ! (Si tu te décides à nous en dire plus, et notamment sur ce roman mystérieux

Citation :

Je lisais hier la préface de Pauvert à un roman particulièrement transgressif et il écrivait ceci :

"Le lecteur ressortira durablement troublé de cette exploration vertigineuse. Pour les autres, n'hésitons pas à leur conseiller de détourner pudiquement le regard. Une fois de plus, répétons que nous les comprenons ; les lectures consolantes ont aussi le droit de cité (elles en usent d'ailleurs sans modération). Mais il y a les autres. Que nous devons défendre aussi. Sade déjà disait : "Je ne suis pas consolant, moi, je suis vrai.""

N'hésite pas).

A plustre.

Queenie très branchouille et déjà potesse avec Del Amo

Citation :

Premières pages de L'éduc'Lib'

Citation :

Zut de Prout, j'en oublie de saluer ledit Auteur : Salut Jean-Baptiste ! (Si tu te décides à nous en dire plus, et notamment sur ce roman mystérieux

...S'interroge sur notre vouvoiement!

Citation :

Marrant comme les Parfumés ressortent le vouvoiement quand un gars a son nom posé sur une couv' une "vraie de vraie" veux-je dire)

Mais ce n'est pas forcément parce que l'auteur a son nom posé sur une vraie couv' que j'emploie le "vous"!
Perso je l'emploie comme je l'ai employé face à lui la fois où je lui ai parlé. Et parce qu'il est de "passage" (malheureusement!)
C'est très bête et ça s'appelle l'éducation

Nibelheim a écrit:

[...] moi qui ne sort pratiquement jamais de chez mes auteurs morts !

Bienvenue au club, et réjouis-toi car la nécrophilie littéraire n'est pas considérée comme un crime, ni même comme une perversion.

Merci à Jean Baptiste Del Amo pour ces quelques lignes!
Je suis en pleine lecture de ce roman ( en plus, un livre qui circule , puisqu'il est cerclé dans ce forum ) et j'apprécie beaucoup !

Jean-Baptiste a écrit:

Je lisais hier la préface de Pauvert à un roman particulièrement transgressif et il écrivait ceci :

"Le lecteur ressortira durablement troublé de cette exploration vertigineuse. Pour les autres, n'hésitons pas à leur conseiller de détourner pudiquement le regard. Une fois de plus, répétons que nous les comprenons ; les lectures consolantes ont aussi le droit de cité (elles en usent d'ailleurs sans modération). Mais il y a les autres. Que nous devons défendre aussi. Sade déjà disait : "Je ne suis pas consolant, moi, je suis vrai.""

Il semblerait que le livre concerné par cette préface de Pauvert soit Index de Peter Sotos qui est en effet particulièrement dérangeant.


Lien: http://www.editions-desordres.com/catalogue/index_preface.php

Je ne vois pas non plus la même "transgression" dans Une éducation libertine. Index me fait également penser à ce que Samuel Delany, auteur de science-fiction célèbre, a fait avec son roman Hogg à la fois "monstrueux" et exigeant d'un point de vue littéraire.

Index, un livre qui est dans ma LAL depuis... 3 milliards d'années (je compte en années Gnomes Inter galactiques)

Queenie a écrit:

Index, un livre qui est dans ma LAL depuis... 3 milliards d'années (je compte en années Gnomes Inter galactiques)

en tout cas tu nous parlais déjà le 18 mai de ce livre ICI

T'as des Nains équipés de Têtes Chercheuses en plus de tes Nains Lecteurs ?!

Je suis épatatée!

Queenie a écrit:

T'as des Nains équipés de Têtes Chercheuses en plus de tes Nains Lecteurs ?!

Je suis épatatée!

mémoire photographique peux rien faire contre

Il fut un temps où j'explorais les ouvrages traitant des serial killers. Ecrits par des journalistes spécialisés, ou, mieux encore, par des profilers, ils sont généralement assez insoutenables. Ce sont surtout les transcriptions d'interviews avec les criminels, ainsi que les descriptions de scènes de crimes avec leurs interprétations qui, de par leur authenticité, ne peuvent laisser de marbre.

troglodyte a écrit:

Il fut un temps où j'explorais les ouvrages traitant des serial killers. Ecrits par des journalistes spécialisés, ou, mieux encore, par des profilers, ils sont généralement assez insoutenables. Ce sont surtout les transcriptions d'interviews avec les criminels, ainsi que les descriptions de scènes de crimes avec leurs interprétations qui, de par leur authenticité, ne peuvent laisser de marbre.

Oui c'est atroce. J'ai été hanté pendant pas mal de temps par ce que j'avais lu sur Robert Berdella notamment et je ne veux plus rien lire sur ce sujet.

Est-ce parce que j'ai lu quelques pages de L'éduc'Lib' avant de m'endormir que je me suis mise à Hurler en pleine nuit pendant mon sommeil ? Je retenterais l'expérience et je vous dirais.
Dommage que je ne me souvienne pas de mon cauchemar, je pourrais savoir s'il y a cause à effet.