Etoiles filantes et trous noirs : Louise Brooks, Marylin ...

aériale a écrit:

Deux actrices fauchées dans leur gloire naissante et qui nous manquent...

Bulle Ogier.
...

Mais...Aériale qui nous fait mourir Bulle Ogier?...
C'est Pascale Ogier , le fille de Bulle, l'étoile filante...

Oui, ce n' est pas gentil pour Bulle qui a tojours été une de mes actrices
favorites...
Et meme plus que ça ! Mais

bix229 a écrit:

Oui, ce n' est pas gentil pour Bulle qui a tojours été une de mes actrices
favorites...
Et meme plus que ça ! Mais

Comment ..."plus que ça"?...Tu en as trop dit ou pas assez Bix...

Oh, je veux dire simplment que Bulle Ogier fait partie de ces actrices que j' aime un peu plus que beaucoup.
Comme Audrey hepburn, Sally Field, Debra Winger ou Anouk Grimberg et bien d' autres...

bix229 a écrit:

Oh, je veux dire simplment que Bulle Ogier fait partie de ces actrices que j' aime un peu plus que beaucoup.
Comme Audrey hepburn, Sally Field ou Anouk Grimberg et bien d' autres...

Je l'ai vu récemment dans La salamandre, grand film libertaire de Alain Tanner. Elle y est merveilleusement impudique.

Voilà quand je pense à Bulle, je pense surtout à La Salamandre...
Et j' aimais vraiment beaucoup les premiers films d' Alain Tanner...

Ceux de Soutter et de Goretta n'étaient pas mal non plus. Grande époque du cinéma suisse ! Aujourd'hui, Lionel Baier (Comme des voleurs, Un autre homme) reprend le flambeau mais ce n'est pas encore ça.

Je crois que certaines époques conviennent mieux à certains artistes, et notamment des cinéastes, qui savent capter au mieux ce qu' on appelle
l' air du temps.
Et ceux-là s' inscrivent bien dans les années 70...

Allez, retour à une déesse que je chéris particulièrement : Jennifer Jones.

Née en 1919, la jeune Phylis, future Jennifer Jones, s'inscrit dès 1936 à l'Académie des arts dramatiques de New York. Elle y rencontre un étudiant, Robert Walker, qu'elle épouse à 19 ans et avec qui elle part pour Hollywood. En 1941, elle rencontre lors d'un casting celui qui sera son futur mari, le producteur David O.Selznick qui lui offre le premier rôle dans Le chant de Bernadette, de King Vidor. Elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice. Dans les années 40 et 50, elle tourne sous la direction des plus grands : King Vidor pour Duel au soleil (1946), mais aussi John Huston (Les insurgés en 1949, Plus fort que le diable en 1954), Henry King (La colline de l'adieu), Vincente Minnelli (Madame Bovary), Vittorio de Sica (Station terminus). Spécialisée à ses débuts dans des rôles d'éternelle adolescente ou d'amante passionnée dans les mélodrames, elle fait une incursion dans la comédie sous la direction de Ernst Lubitsch dans La folle ingénue. Après l'échec de L'adieu aux armes en 1957, sa carrière décline malgré quelques films et une dernière apparition dans La tour infernale en 1975. Dépressive à la suite du décès de Selznick et du suicide de son premier mari et de sa fille, elle s'oriente vers la psychologie et crée la Jennifer Jones Simon Foundation for Mental Health and Education en 1980.

Jennifer Jones en Madame Bovary de Vincente Minnelli.

Quand j'étais ado, son interprétation passionnée dans Duel au soleil (le western le plus romantique ever) m'avait vraiment marquée.

Née le 8 avril 1914, décédée le 8 avril 2002, Maria Félix est sans nul doute la plus célèbres des actrices mexicaines. Les mauvaises langues disent qu'elle était davantage star que comédienne mais, sans elle, nombre des 47 films qu'elle a tournés seraient à peine regardables. Elle a toujours refusé d'apprendre l'anglais et n'a donc jamais tourné aux Etats Unis. En revanche, elle apparait dans le French Cancan de Renoir et La fièvre monte à El Pao de Bunuel. Elle a participé à quelques uns des meilleurs films d'Emilio Fernandez, figure majeure du cinéma mexicain des années 40 et 50 : Enamorada, Rio escondido, parmi les plus notables. Elle est aujourd'hui une icone dans toute l'Amérique Latine, célèbre également pour ses réparties. "Que puis-je y faire ? Je ne peux pas être laide." "L'argent est important dans la vie. Il ne vous donne pas le bonheur, bien sûr, mais il calme les nerfs."

Née le 28 novembre 1923 à Los Angeles, Gloria Hallward devient Gloria Grahame lors de sa signature avec la MGM en 1944. Débuts timides avec des seconds rôles comme celui de La vie est belle (Capra, 1946). En 1950, elle impose son allure de blonde délurée au côté de Bogart dans Le violent (Ray). Les années 50 sont sa meilleure période bien qu'elle ne décroche que des rôles le plus souvent secondaires, en particulier dans des films noirs. Elle obtient cependant l'oscar du second rôle féminin grâce à Les ensorcelés (Minnelli, 1952).Sa mauvaise réputation sur les plateaux et ses problèmes personnels la poussent à privilégier, dès 1960, le théâtre et la télévision. Elle meurt d'un cancer an 1981, laissant la marque d'une actrice rare mais intense.
Pour l'anecdote, elle a épousé le réalisateur Nicholas Ray puis, quelques années plus tard, un premier fils de ce dernier.

Elsa Martinelli est née Elsa Tia, le 13 janvier 1935 en Toscane. Mannequin, elle commence par un petit rôle au cinéma (Le rouge et le noir d'Autant-Lara en 1954) et se fait remarquer dans La rivière de nos amours (De Toth) puis Donatella (Monicelli) qui lui vaut le prix de la meilleure actrice au Festival de Berlin. Sa carrière se partagera toujours entre Europe et Amérique, tournant avec des cinéastes aussi divers que Oury, Vadim, Bolognini, Hawks, Welles, Asquith, Cayatte....sans jamais atteindre des sommets de notoriété.

Veronica Lake est née le 14 novembre 1919 à New York. Premier film en 1939 et une participation remarquée dans Les voyages de Sullivan de Preston Stuges (41). Ses meilleurs films seront des comédies (Ma femme est un sorcière, Clair, 42) et une poignée de films noirs avec Alan Ladd. Ses rapports difficiles avec son mari, le réalisateur André de Toth et ses problèmes avec l'alcool écourtent sa carrière cinématographique dès 1952. Elle continuera sur scène et à la télévision dans des productions de qualité inégale. Décédée à 53 ans d'une hépatite, elle n'aura finalement été qu'une étoile éphémère, de 21 à 26 ans, mais chère aux coeurs des cinéphiles.