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| Repérages nouveautés 2009 | |
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Auteur | Message |
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Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2009 Dim 22 Nov 2009 - 18:40 | |
| J'adore ce genre d'ouvrages. Merci de l'avoir signalé, Maline. C'est noté. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2009 Ven 27 Nov 2009 - 17:15 | |
| ce livre m'attend dans ma PAL.. et j'ai hâte de pouvoir le découvrir Richard Bausch, Paix - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Dans l'Italie glaciale de 1943, alors que les troupes allemandes battent en retraite, une patrouille américaine est envoyée en reconnaissance dans la montagne. Pendant deux jours et deux nuits, ces hommes vont endurer le froid, la fatigue et surtout la peur : peur de se perdre dans ce labyrinthe boisé, d'être trahis par leur guide, surpris par les tireurs embusqués. Et puis ils sont hantés : par la nostalgie d'un temps de paix de plus en plus irréel, et par la culpabilité face au crime de guerre qu'a commis leur sergent, alors que leur parvient la rumeur des massacres. Peuvent-ils conserver leur dignité morale ? Peuvent-ils même espérer survivre ? Ce huis clos en plein air s'inscrit dans la prestigieuse lignée des récits de guerre américains. En maître de la forme brève, Richard Bausch excelle à rendre la tension permanente, l'impression de chaos, la réalité concrète des sensations, dans un style nerveux, lapidaire, inventif, tout en aspérités. Rarement a-t-on vu restituée de façon aussi palpable l'expérience indicible des soldats. Et si ce cauchemar hivernal est ancré dans un contexte historique précis, sa puissance et son intensité lui donnent une portée universelle. Moraliste et humaniste, Bausch nous parle, avec Paix, de la guerre. De toutes les guerres. Et il nous livre, du même coup, son meilleur roman. et ce qu'on peut lire chez les critiques: - Citation :
- La patrouille égarée
Christophe Mercier Quatorze ans après la traduction des Puissances rebelles, peinture quotidienne de l'Amérique de l'arrière pendant la guerre du Vietnam, et l'un des grands romans américains des trente dernières années, Richard Bausch (né en 1945), révéré dans son pays, est toujours méconnu chez nous. Paix (2008), un roman bref qui atteint le niveau d'excellence des fameuses Puissances, lui apportera-t-il enfin la célébrité en France ? Espérons-le.
Bausch, aux États-Unis, est particulièrement admiré pour ses nouvelles : il a été comparé à John Updike (un choix de ses nouvelles, L'Homme qui a connu Belle Starr, paraît d'ailleurs en même temps que Paix). Et Paix, plus qu'un véritable roman, est une longue nouvelle, une novella, avec l'unité de temps et de lieu qu'exige souvent le genre.
La scène se passe en 1943, en Italie, où les Alliés viennent de débarquer. Une patrouille américaine, après quelques semaines ensoleillées en Sicile, découvre le continent, la neige et la guerre. La patrouille, au départ, compte douze hommes. Puis, comme dans Dix petits nègres, leur nombre se réduit : bientôt, ils ne sont plus que trois à essayer de franchir une montagne.
L'aîné des trois a vingt-six ans. C'est le sergent Marson, qui a laissé à Washington ses parents et sa jeune femme enceinte. Il est le « all american boy » typique, bon fils, bon mari, patriote et amateur de base-ball. Asch est un juif de Boston dont le grand-père allemand a fait la Première Guerre dans l'autre camp. Joyner, le benjamin des trois, a été élevé au fin fond du Michigan. C'est un « redneck », vaguement raciste, qui ne boit pas, ne fume pas. Il espère profiter de la guerre pour échapper au destin qui l'attend dans la ferme familiale, et jouer du jazz dans un big band .
Les trois hommes montent un chemin tortueux, au milieu d'arbres couverts de neige. Ils sont accompagnés par un vieux paysan italien qui les guide. Mais ne s'agit-il pas d'un sympathisant nazi qui les attire dans une embuscade ? C'est l'avis de Joyner. Lorsqu'ils se font canarder par un sniper invisible, la peur, latente jusque-là, se fait plus concrète.
Décor minimaliste
Marson s'évade par la pensée. Il repense au pays, et au petit Mario, l'adolescent fasciné par l'Amérique qui, en Sicile, quand la guerre paraissait encore irréelle, est devenu son ami.
Le décor - la neige, les arbres, la nuit - est minimaliste, mais aussi évocateur que quelques traits tracés par un Japonais maître de l'estampe. Bausch, dont on connaît l'art invisible avec lequel il sait donner leur poids d'humanité à des personnages de tous les jours, parvient admirablement à nous faire pénétrer dans l'âme pétrifiée par l'angoisse de ses soldats perdus. Ils savent qu'ils vont sans doute mourir, et l'approche de la mort va leur révéler des aspects d'eux-mêmes qu'ils ignoraient.
Au rebours de certains romans de guerre « à grand spectacle », Paix est un livre intimiste. Et universel. On pense au Fuller de The Big Red One, au Wellman de G.I. Joe, deux films admirables sur la guerre au quotidien : Bausch, sans esbroufe, atteint la même intensité, la même émotion.
source
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Repérages nouveautés 2009 Jeu 3 Déc 2009 - 16:30 | |
| on n'était pas tous d'accord sur son premier roman.. mais je veux bien poursuivre avec cet auteur Eugène Green, La bataille de Roncevaux - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Gotzon Peyrat, orphelin élevé par sa grand-mère dans une ferme près de Donibane Garazi, que la République française appelle Saint-Jean-Pied-de-Port, vit dans le présent intemporel de la langue basque. Le roman raconte l'enfance et la jeunesse de Gotzon, sa scolarité dans les écoles républicaines, sa découverte du trésor de l'amitié, ses premiers émerveillements amoureux... Peu à peu il comprend à quel point la langue basque donne son sens à l'univers qui l'entoure. Mais il voit tous ses proches disparaître, comme sa langue et son pays, ce qui fait croître en lui une grande colère. Ayant organisé une réplique héroï-comique de la bataille de Roncevaux, Gotzon va se trouver accusé d'un crime grave... Le récit de la vie de Gotzon Peyrat est plein d'un humour, d'une intelligence et d'une poésie qui doivent tout à la dimension spirituelle du rapport que le personnage entretient avec sa langue. Eugène Green poursuit ici sa réflexion sur la parole, sur l'identité européenne, et sur la place de la spiritualité dans le monde contemporain. son fil est ici | |
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