Les BDs "littéraires" (Proust et autres...)

Les aventures de Pinocchio de Roberto Innocenti

Jacques Ferrandez, L'Hôte : D'après l'oeuvre d'Albert Camus

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Editeur:
Daru, jeune instituteur français né en Algérie, vit dans son école, au cœur des hauts plateaux. Un jour d'hiver, le gendarme Balducci lui confie un prisonnier en lui donnant l'ordre de le convoyer jusqu'à la ville voisine pour le livrer à la justice. Daru a beau refuser la mission, le gendarme s'en va et laisse là le prisonnier.

Après dix bandes dessinées sur l'Algérie coloniale, Jacques Ferrandez adapte une nouvelle poignante et philosophique d'Albert Camus.

«"L'Hôte" est une courte nouvelle d'Albert Camus extraite de «L'Exil et le Royaume». J'ai découvert ce texte il y a une vingtaine d'années, au moment où je commençais ma grande saga des «Carnets d'Orient», et il a immédiatement résonné en moi comme un élément central dans l'œuvre de Camus à propos de la question algérienne. C'est peut-être le seul texte de fiction où Camus fait allusion à la guerre d'Algérie. Il a entrepris son écriture en 1951 et l'a probablement remanié avant sa parution en 1957. Entre temps, il y avait eu l'insurrection de novembre 1954 et la démarche infructueuse de Camus en faveur de la paix, avec son appel à la trêve civile à Alger en janvier 1956. La nouvelle met en scène trois personnages : Daru, l'instituteur, symbole de l'instruction, de la connaissance, de «l'œuvre civilisatrice de la France». Balducci, le gendarme représentant l'autorité et le pouvoir colonial. Et le prisonnier Arabe, figure métaphorique des populations colonisées, tantôt soumises, tantôt rebelles.
Le jeu qui va se jouer entre ces trois personnages, reflète la pensée de Camus, lui-même déchiré pendant la guerre d'Algérie et aux prises avec une situation inextricable. On trouve, au-delà de la solitude de Daru et du cas de conscience qui se pose à lui, toute la problématique camusienne sur le choix, l'engagement, la morale, la justice. Cela faisait vingt ans que j'avais envie de l'adapter en bande dessinée» Jacques Ferrandez.

David Zane Mairowitz, Chantal Montellier Le procès, d'après l'oeuvre de Franz Kafka

Citation :

Editeur
Des éléments de la vie personnelle de Kafka, faite d'une succession de frustrations, d'angoisses et de relations amoureuses contrariées, trouvèrent leur exutoire dans l'expérience cauchemardesque du Procès. "Finalement, la seule chose à faire est d'accepter les choses telles qu'elles sont. Surtout éviter de se faire remarquer. Se taire, même si cela vous répugne. Comprendre que ce grand système légal repose sur une balance extrêmement délicate." Le Procès, réinventé dans ce roman graphique saisissant, est la sombre histoire de Joseph K., arrêté un matin pour des raisons inexpliquées et qui lutte contre un procès ahurissant. K. se trouve plongé dans une succession d'événements déconcertants, dans un climat de violence croissant qui le met au désespoir de prouver son innocence face à des accusations inconnues. Par la peinture très noire d'une bureaucratie autoritaire, qui écrase la vie des citoyens isolés, Le Procès est plus que jamais d'actualité.

Mattotti chez les frères Grimm avec cette histoire effrayante de sorcière et de menace d'infanticide.

Le livre est très beau. Alternant le texte sur fond blanc habituel et de grandes planches cauchemardesques où le noir des dessins envahit presque toute la surface. Ce n'est plus vraiment de la BD mais un livre illustré. A avoir précieusement dans sa bibliothèque!

Marko a écrit:

Le livre est très beau. Alternant le texte sur fond blanc habituel et de grandes planches cauchemardesques où le noir des dessins envahit presque toute la surface. Ce n'est plus vraiment de la BD mais un livre illustré. A avoir précieusement dans sa bibliothèque!

j'avais mis la couverture sur son fil.. mais tu pourrais y ajouter des planches?

Grégory Mardon, Sarah Cole

Citation :

Présentation de l'éditeur
Gregory Mardon s'attaque à un monstre de la culture américaine, Russell Banks. Avec Sarah Cole, il réussit brillamment l'adaptation d'un texte de ce génie de la littérature, comme l'avait fait avant lui Atom Egoyan avec De beaux lendemains, Grand prix du jury au festival de Cannes 1997.

Par une soirée de désoeuvrement, Paul s'arrête au Osgood's bar. Il est abordé par une femme d'une quarantaine d'année, Sarah Cole. Cette mère de famille malheureuse est venue avec des collègues de travail boire un verre avant de retourner dans son triste foyer. Ils se revoient la semaine suivante. Tout sépare ces deux personnes, Paul est un beau gosse, avocat aisé. Sarah est manutentionnaire dans une imprimerie, malheureuse en amour, et franchement laide. Paul est pourtant apparemment séduit par cette femme, la détresse de Sarah le touche, et une relation s'installe. Mais est-ce vraiment de l'amour? Paul acceptera-t-il de sortir publiquement avec Sarah Cole? Ou tout cela n'est-il pour lui qu'un petit jeu pervers?

Gangantua et Pantagruel de Rabelais et adapté par Battaglia.

Renaud de Heyn, Vent Debout

Roman graphique pour Le Nègre du Narcisse de Joseph Conrad,

Swallow en parle ici

Tom Sawyer détective
Mark Twain

Christel Espié / Anne-Sylvie Homassel

Acquisition de:

Le Horla
Guy de Maupassant , Anna Balbusso / Elena Balbusso

quoi de mieux pour un auteur que de transformer lui-même son roman (ici Pierre qui roule) en BD ? en cliquant ici vous atteindrez le fil sur lequel le livre est présenté.

Nous sommes au début des années 70, un type sort de prison, un copain lui propose le casse du siècle, voler une pierre précieuse que deux obscurs pays d'Afrique veulent s'accaparer. Tout va de mal en pis au fur et à mesure des aventures calamiteuses des protagonistes.

Le synopsis n'est pas très intéressant, on y trouve un peu d'humour (au fil du texte les demandes des arnaqueurs sont de plus en plus mégalomanes...) mais le dessin de LAX m'a beaucoup plu. On trouve même un peu de Hopper chez ce dessinateur sans complexe.

Pas une lecture renversante pour autant.

merci pour l'info, j'ai deux albums jusqu'à présent de Lax, et j'aime bien..
tu pourrais même copie/coller ce message sur son fil ici

Les cygnes sauvages d'Hans Christian Andersen et Joanna Concejo

Citation :

Présentation de l'éditeur
Une princesse sauve ses onze frères, victimes d'un maléfice d'une méchante reine. Un intrigue classique pour un conte de fées dû à la plume du grand Hans Christian Andersen et illustré par le crayon magique de Joanna Concejo.
Des images d'une grande délicatesse mais aussi fortes et puissantes, en harmonie avec le caractère de la princesse Élisa, la véritable héroïne de cette histoire.