Peter Cameron

Arabella a écrit:

animal a écrit:

(d'ailleurs j'ai encore un peu d'espoir pour le fil Orwell).

Qui veut se dévouer pour dire du mal d'Orwell pour relancer le débat ?

Cela ferait plaisir à Animal.

Citation :

"At first I did like the book. Then it just started to suck right around the time when Winston was getting sexually involved with his girl friend. I hated the book so much that I forgot her name. The first hundred or so pages i liked, then it just got really boring. So II highly reccomend that you DO NOT READ THIS BOOK. And please for the love of God don't read that "Brave New World" book by Hoxley. It is twice as worse as 1984. To put it bluntly, DON'T READ ANY GEORGE ORWELL. Your just waisting your time."

Source : The Top 10 Best Books... With The Worst Amazon Customer Reviews.

Ça suffira ?

ah. ça se moque !

je pense qu'il fait partie des auteurs qui méritent aussi une lecture critique, c'est de la Ferme des animaux qu'il était question d'ailleurs, parce que ce sont des monuments et qu'en plus on leur prête volontiers un engagement fort (à raison d'ailleurs suis-je tenté d'ajouter) et que ça sous-entend qu'il y a une leçon probable derrière... et qu'elle ne peut être qu'aussi bonne qu'en la prenant avec du recul et des réserves aussi. pour un type comme Orwell c'est presque la moindre des choses.

Amazon ! Tu parles d' une référence ! Ils pensent que Les neiges du Kilimandjaro (Hemingway) est un guide touristique, Crime et chatiment (Dosto), un vague polar ancien. Le canon de Lasselille (Riel), un livre sur la convivialité entre alcolos, Magie Cassidy (Kerouac), un médicament contre la tension et Aliboron un peintre sous estimé !

bix229 a écrit:

Amazon ! Tu parles d' une référence ! Ils pensent que Les neiges du Kilimandjaro (Hemingway) est un guide touristique, Crime et chatiment (Dosto), un vague polar ancien. Le canon de Lasselille (Riel), un livre sur la convivialité entre alcolos, Magie Cassidy (Kerouac), un médicament contre la tension et Aliboron un peintre sous estimé !

Tu sais Bix, la référence au commentaire d'Amazon c'était juste de l'humour. On taquinait un peu le panda. (il paraît que les pandas adorent ça).

Bon; j'ai compris. Quand je verrai qu'un post positif n’est pas suivi d'effet, je posterai un autre post négatif pour faire rebondir le fil

topocl a écrit:

Bon; j'ai compris. Quand je verrai qu'un post positif n’est pas suivi d'effet, je posterai un autre post négatif pour faire rebondir le fil

kenavo a écrit:

topocl a écrit:

Bon; j'ai compris. Quand je verrai qu'un post positif n’est pas suivi d'effet, je posterai un autre post négatif pour faire rebondir le fil

Cela promet de l'animation sur le forum.

Arabella a écrit:

bix229 a écrit:

Amazon ! Tu parles d' une référence ! Ils pensent que Les neiges du Kilimandjaro (Hemingway) est un guide touristique, Crime et chatiment (Dosto), un vague polar ancien. Le canon de Lasselille (Riel), un livre sur la convivialité entre alcolos, Magie Cassidy (Kerouac), un médicament contre la tension et Aliboron un peintre sous estimé !

Tu sais Bix, la référence au commentaire d'Amazon c'était juste de l'humour. On taquinait un peu le panda. (il paraît que les pandas adorent ça).

C' était de l' humour aussi ! l L' humour, notre humour est souvent invisible aux autres... Mais qui a pratiqué Amazone connait l' étendue de leur ignorance, inversement proportionnelle à leur chiffre de vente. Heureusement, il y a les libraires qui travaillent pour Amazone et qui sont nettement plus compétents ...

bix229 a écrit:

Amazon ! Tu parles d' une référence ! Ils pensent que Les neiges du Kilimandjaro (Hemingway) est un guide touristique, Crime et chatiment (Dosto), un vague polar ancien. Le canon de Lasselille (Riel), un livre sur la convivialité entre alcolos, Magie Cassidy (Kerouac), un médicament contre la tension et Aliboron un peintre sous estimé !

c'est tout bon ! j'ai réveillé toute la maisonnée hier soir en riant ! et Cameron trouverait sans doute ça bien trouvé

shanidar a écrit:

bix229 a écrit:

Amazon ! Tu parles d' une référence ! Ils pensent que Les neiges du Kilimandjaro (Hemingway) est un guide touristique, Crime et chatiment (Dosto), un vague polar ancien. Le canon de Lasselille (Riel), un livre sur la convivialité entre alcolos, Magie Cassidy (Kerouac), un médicament contre la tension et Aliboron un peintre sous estimé !

c'est tout bon ! j'ai réveillé toute la maisonnée hier soir en riant ! et Cameron trouverait sans doute ça bien trouvé

L' humour comme thérapei familiale ? Je suis pour !

je ne vais pas faire rebondir le fil en disant du mal de Cameron, car j'ai été captivée par "Un jour cette douleur te servira". Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur grâce à Parfums ! Je me demande pourquoi je n'en avais jamais entendu parler avant !

Ce n'est pas bien de ne pas faire rebondir le fil.

Coral Glynn
Peter Cameron

Dernier ouvrage de Peter Cameron, Coral Glynn est un drôle de livre qui ne ressemble vraiment pas aux précédents. On dirait un roman pastiche d’Iris Murdoch ou Barbara Pym avec une pointe d’Henry James (sans leur profonde subtilité) et une bonne dose de gothique. Voilà pour le mélange, et maintenant le tout début du livre :

1950 – Coral Glynn est une jeune infirmière plutôt jolie qui arrive au manoir des Hart dans une petite ville anglaise pour prendre soin de Madame Hart en phase terminale d’un cancer. Le manoir est sombre, isolé et humide et son autre occupant est le Major Hart ; c’est un homme replié sur lui-même qui se remet difficilement de graves blessures reçues pendant la guerre et qu’il juge dégradantes. Les seules échappatoires de Coral sont de longues promenades dans la forêt proche mais peu accueillante, elle y sera d’ailleurs le témoin confus d’une scène étrange au centre d’un épais buisson de houx. Après un mois passé au manoir, Madame Hart meurt et au lendemain de sa mort, le major demande Coral en mariage alors qu’ils n’ont passés que quelques minutes ensemble à trois ou quatre reprises.

Cameron nous balade de bout en bout dans cette histoire, ou l’ambiguïté règne en permanence. Aucun des personnages n’est ce qu’il semble être, tous fuient quelque chose et dès que l’on croit les saisir, ils se dérobent à nouveau pour mieux dévoiler une autre part plus importante encore d’eux-mêmes. Une sorte d’étrangeté humide et vénéneuse plane sur les premiers deux tiers de ce roman qui se lit avec intérêt car les surprises ne manquent pas, mais la fin est un peu plus convenue. Ce n’est pas le roman que j’ai préféré de Cameron et il me laisse d’un avis mitigé car je le trouve inégal tant dans la construction des personnages (parfois improbable) que dans celle de l’intrigue.

Malgré ton avis mitigé, ton commentaire donne envie de découvrir ce livre.